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5 antiques Empires africains en dehors de Kemet que les Européens et les Arabes ont revendiqué comme les leurs

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1° Le royaume du Grand Zimbabwe (1220-1450):


La civilisation du Grand Zimbabwe était l’une des civilisations les plus importantes au cours de la période médiévale. Le Grand Zimbabwe est extraordinaire en raison de la magnifique échelle de ses structures. Son édifice le plus frappant, dénommé le Grand Enclos, a des murs haut de 36 pieds (10 m) s’étend sur environ 820 pieds (249 m), ce qui en fait la plus grande structure ancienne sud du désert du Sahara.
Dans les années 1800, des explorateurs européens, impérialistes et colonisateurs furent stupéfaits par la grandeur du Grand Zimbabwe et par la fabrication astucieuse, de sorte qu’ils attribuèrent l’architecture à des voyageurs portugais, arabe, chinois, Perses, ou même des personnages bibliques, comme le roi Salomon et la reine de Saba.
Selon le Metropolitan Museum of Art, des fouilles archéologiques menées au cours des premières décennies du 20e siècle ont rejeté ces allégations et confirmé à la fois l’ancienneté du site et ses origines africaines. Il fut construit par les ancêtres du peuple autochtone Shona au 11e siècle, bien avant que les premiers Européens jamais n’aient mis les pieds au Zimbabwe.



2° L’ancienne Nubie (4500 av. J.-C. – 500 après J.-C.):


L’ancienne Nubie, également appelé Koush, était une région le long du Nil, située dans le nord du Soudan et le sud de l’Egypte. C’était le foyer de certains des premiers royaumes d’Afrique. Connu pour ses riches gisements d’or, la Nubie était un port de commerce important pour les produits de luxe venus d’Afrique subsaharienne, comme l’encens, de l’ivoire, et l’ébène.
La première monarchie connue de l’histoire fut créé en Nubie. Les Nubiens furent également connus pour leurs compétences exceptionnelles au tir à l’arc qui fournit puissance militaire à leurs dirigeants. Les Rois de Nubie conquirent et gouvernèrent finalement l’Egypte pendant environ un siècle. Les monuments sont encore debout (en Égypte et au Soudan moderne) dans les sites où les dirigeants nubiens construisirent des villes, des temples et des pyramides royales.
Dans les années 1800, l’intérêt du monde occidental pour la Nubie fut réveillé par la redécouverte des monuments de l’ancien empire, qui furent rapportés presque simultanément par des explorateurs britanniques, français et américains. Beaucoup d’entre eux trouvèrent difficile de créditer les Africains autochtones de la construction d’une telle civilisation.
Durant les années 1840, l’égyptologue allemand, Karl Richard Lepsius (1810-1884) affirma avec assurance que le terme grec «éthiopien», pour désigner les anciens peuples civilisés de Kush, ne s’appliquait pas aux «nègres», mais qu’il fut utilisé pour décrire des personnes à la peau rougeâtre étroitement liés aux Égyptiens, qui “appartenait à la race caucasienne”.
Encore une fois, en 1852, lorsque le diplomate américain Bayard Taylor (1825-1878) se rendit au Soudan et regarda les sculptures des temples des dieux et des dirigeants avec des caractéristiques clairement africaines, il jugea également inconcevable qu’ils aient pu être créés par des Africains à la peau noire . Au contraire, affirma t-il , faisant écho à Lepsius, ils doivent avoir été créés par les Égyptiens ou des immigrants en provenance d’Inde ou d’Arabie, ou une “émanation” de la race blanche.



3° Carthage (813 av. JC – 146 av. JC):


Carthage fut fondée au 9ème siècle avant Jésus-Christ sur le golfe de Tunis. A partir du 6e siècle, elle s’est développé en un grand empire commercial s’étendant à une grande partie de la Méditerranée et fut le foyer d’une brillante civilisation. Au cours des longues guerres puniques, Carthage occupa certains territoires Romain avant d’être finalement détruite par sa rivale en 146 avant JC


Dans son livre, “World’s Great Men of Color, Volume 1“, l’historien J.A. Rogers affirme que: 

“Les Carthaginois étaient les descendants des Phéniciens, un peuple négroïdes, et qu’en fait, jusqu’à l’avènement de la doctrine de la supériorité blanche, Hannibal fut traditionnellement connu comme un homme noir.” 

Aujourd’hui, de nombreuses encyclopédies classent les Carthaginois en tant que Blancs ou Sémites, mais récits de témoins oculaires des anciens grecs et romains dépeigne une image différente du peuple autochtone de Carthage.
Le poète romain antique Virgile dans son poème “Moretum” parle d’une femme de la race Afer [Afar / Afra]. Il dit d’elle: 

“Et tout son visage prouve sa terre natale. Ses cheveux étaient bouclés, épaisses ses lèvres, et sa couleur sombre”. 

Dans la bibliothèque d’histoire du livre XX, l’historien grec Diodore mentionne un lieutenant grec nommé Agathocle, qui a vaincu un peuple dans la région de l’actuelle Tunisie, qui étaient de la même teinte que les Éthiopiens.
Les récits des témoins oculaires sont corroborés par l’anthropologie physique. L. Bertholon et Chantre E., deux anthropologues français bien notés, ont documenté leur examen des squelettes dans toute l’Afrique du Nord à toutes les époques. Ils notent que les restes de deux personnes de l’ancienne Afrique du Nord de classe supérieure et inférieure étaient représentatifs de la race négroïde.



4° Numidie (202 avant Jésus-Christ – 46 avant Jésus-Christ): 


La Numidie était une autre grande nation berbère libyenne noire du nord de l’Algérie à l’époque des Romains et des Carthaginois. Elle commença comme un Etat souverain, et plus tard alterna entre province romaine et état vassal de Rome. On la considère comme le premier état majeur de l’histoire de l’Algérie et du monde berbère. 
La Numidie fut aussi classée par des historiens européens et arabes comme une civilisation blanche ou sémitique. Cependant, dans son livre, The Destruction of Black Civilization, Chancelor Williams déclara que la Libye était autrefois presque uniquement composée de Noirs qu’être appelé Libyen signifiait que l’on était noir. 


L’historien grec Hérodote, écrivant à propos de la Libye dans ses Histoires (Livre Quatre), déclara : 

“Une chose que je peux ajouter à propos de ce pays: pour autant que l’on sache, il est habité par quatre races, et quatre seulement, dont deux sont indigènes et deux ne le sont pas. Les peuples autochtones sont les Libyens et les Éthiopiens, l’ancien occupant le nord et le dernier les parties les plus au sud; les immigrants sont les Phéniciens et les Grecs “. 

Un des plus célèbres berbères-Maures de l’époque romaine fut Masinissa était, le roi de Numidie (238-148 avant notre ère), qui aida les Romains contre les Carthaginois au cours des guerres puniques.

Les représentations de pièces de monnaie et les statuts du roi Masinissa confirment sans aucun doute, que ce grand chef berbère, roi des Maures était un homme au phénotype noir africain avec des cheveux laineux (similaire au type d’Afrique de l’Ouest). Syphax, roi des Masaesylians en Numidie, un grand rival contemporain du roi Masinissa, fut également représenté dans sa monnaie comme ayant un phénotype négro africain.



5° Axoum (100 après J.-C. à 940 après J.-C.):


Le royaume d’Axoum était un empire puissant Éthiopie et d’Érythrée, situé dans le nord de l’Éthiopie et de l’Érythrée. Il développa son pouvoir en contrôlant les routes commerciales de la mer Rouge.
Axoum fut gouvernée par le “Négus Nagast“, le roi des rois. Sous le roi Ezana, Axoum fut l’empire le plus puissant d’Afrique du nord et en 350 saccagea le royaume nubien de Méroé.
Dans la dernière partie du 4ème siècle, Axoum envahit la partie sud de la péninsule arabique et occupa le Yémen (335-370). A son apogée, Axoum comprenait les hauts plateaux éthiopiens environnants, Beja, Noba, Kasu, et les royaumes arabes de Himyar et de Saba. 

Le royaume d’Axoum fut prospère à partir de 100 après JC jusqu’en 700 après JC. Il était contemporain de l’Empire romain et selon le chef religieux persan Mani (14 Avril, 216-274), la civilisation d’Axoum fut troisième parmi les quatre plus grandes de l’époque, sur un pied d’égalité avec Rome, la Perse et la Chine.

Une théorie sur les origines de Axoum, affirme qu’il fut fondé par des Sabéens de langue sémitique qui traversèrent la mer Rouge depuis l’Arabie du Sud (Yémen moderne). Cependant, les chercheurs sont maintenant d’accord que l’influence de Saba fut négligeable et que le royaume fut fondé par des Africains autochtones.



Sources : http://atlantablackstar.com/

Traduction #TeamOjal

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