1° La classification raciale fut crée en l’Europe:
Les Européens ont inventé le concept de race
Jusqu’au 17ème siècle, la classification raciale était impensable. En fait, les Africains étaient perçus de manière positive comme étant d’excellents agriculteurs et de robustes ouvriers. Il n’y avait pas ce sentiment esclavagiste qui commença à balayer le monde occidental alors que les profiteurs d’esclaves et la classe dirigeante prenaient des mesures drastiques pour prouver que les Africains étaient inférieurs.
Pour justifier la déshumanisation des Africains, pour maintenir la rentable entreprise de l’esclavage, une approche à deux volets fut mise en œuvre avec la validation de l’église et la science.
Avec la bénédiction de l’église, les populations africaines, largement non-chrétiennes, furent étiquetés comme païennes ayant besoin de Salut. La communauté scientifique créa, dans une hiérarchie sociale, les classifications raciales telles que Caucasiens, Asiatiques et Africains, respectivement.
Carolus Linnaeus, inventeur de la taxonomie zoologique, fut le premier «expert» à attribuer des phénotypes à chaque race. Les caractéristiques de la personnalité blanches furent décrite comme vives, aventureuses et actives. A l’inverse, les traits de la personnalité noirs furent dépeint comme “rusé, paresseux et négligents.”
Donc, à moins que quelqu’un n’arrive avec la preuve que la classification raciale utilisée pour opprimer une grande partie de la population mondiale était une création noire, traiter les Noirs racistes ne signifie absolument rien.
2° Dans de nombreuses sociétés occidentales, Le peuple noir est au dernier rang:
Les hiérarchies sociales sont déterminées par la race dans la constructions de la suprématie blanche
Pour maintenir l’ordre dans une société, un consensus massif sur le statu quo est impératif. En fournissant une norme de ce qui est acceptable par rapport à ce qui est inacceptable, on nous apprend ce qui rend un citoyen apprécié et une autre marginalisés.
La meilleure façon de fixer de telles normes est d’utiliser une référence visuelle: la race. Grâce à la marginalisation et l’exploitation des Noirs, tout en offrant des privilèges sociaux aux blancs, la société nous pousse à croire que le noir est mauvais et de classe inférieure, tandis que le blanc est bon et de classe supérieure.
Beaucoup posent souvent l’argument que la classe sociale est une question d’économie et qu’elle n’a rien à voir avec la race. Si cela est vrai, pourquoi autant de Noirs s’assimilent résolument à un comportement socialement acceptable défini par leurs homologues blancs?
Un noire avec une éducation occidentale, les cheveux défrisés et un modes d’expression modifié représente clairement une personne acceptant l’idée de ce qui est acceptable (blanc) dans la culture dominante et se conformant à la norme pour obtenir un rang social plus souhaitable.
Donc, tant que les blancs ne porteront pas de tissages crépus pour obtenir un emploi dans une société appartenant à des Noirs et tant les blancs ne sont pas soumis au côté négatif des discriminations, traiter les Noirs de racistes est vide de sens.
3° La majorité des gens riches ne sont pas noirs:
Des disparités croissantes existent entre la race et la classe
Malgré ce que votre télévision peut vous dire, la plupart de Afro-Américains ne se prélassent pas dans demeures opulentes, en feuilletant fièrement des de dollars tout en conduisant une Bugatti en route vers un avion privé.
La disparité de richesse entre les Blancs et les Noirs, en particulier aux États-Unis, a augmenté au cours des 50 dernières années. Actuellement, nous vivons la plus grande fracture raciale et économique de l’histoire américaine, avec des Blancs ayant en moyenne 20 fois plus d’actif net que les Noirs.
L’économie est l’un des fondements essentiels d’une communauté ou d’un groupe culturel. Sans une base financière solide, une communauté a peu d’influence sociale et politique. Les Noirs doivent amasser suffisamment de richesses à travers la pratique de l’économie groupe pour rivaliser avec d’autres groupes. Actuellement, nous n’avons pas largement acceptée la mise en place de cette pratique dans la communauté. Certes, il y a des Noirs riches, mais qui bénéficie de leur richesse? La réponse se trouve dans l’état de notre condition collective.
Donc, tant que les Noirs ne créeront pas de richesse en possédant les entreprises de leur communauté et en impactant l’économie à l’échelle mondiale en tant que vendeurs (et non acheteurs), qualifier les Noirs de racistes ne veut pas dire grand chose.
4° Où est le Jésus noir?:
Le visage d’une des plus grandes religions du monde est un blanc âgé de 538 ans
Actuellement, la majorité des croyants Noirs souscrivent au dogme chrétien. Puisque l’image du Christ est encore largement acceptée comme celui d’un homme blanc, on peut en déduire que les Noirs du monde entier s’inclinent devant cette image. Malgré les dégâts psychologiques de l’adoration une idole qui ressemble à «l’oppresseur», de nombreux Noirs trouvent du réconfort et de la sécurité en le faisant. C’est également un exemple de la façon dont le syndrome de Stockholm se manifeste.
Donc, tant que les Noirs ne créeront pas un Dieu à leur image pour que le monde entier ne l’adore, traiter les Noirs de racistes est absolument ridicule.
5° Les manuels scolaires certifiés sont rarement (jamais) publiés par des entreprises noires:
Les maisons d’édition non-noires maintiennent le monopole du matériel éducatif et fixent les normes académiques
De la maternelle à l’université, l’écrasante majorité des manuels sont produits par des sociétés d’édition qui ne sont pas détenues par des Noirs. En fait, trois maisons d’édition dominent l’essentiel du marché de la publication de manuels scolaires: Bordas, Nathan, Hatier [NDLR]. Par conséquent, tous les enfants reçoivent l’information à partir d’un point de vue limité, souvent euro-centrique dès leur plus jeune âge. Alors que Nicolas Dupont [NDLR] apprend les accomplissements des pères fondateurs ses grandes nations, l’estime de soi et la compréhension de l’identité de Mamadou Coulibaly [NDLR] en prennent un coup. Mamadou ne sait pas que les siens existait avant que l’homme blanc bienveillant ne les réduise en esclavage et ne les colonise, les esclaves, et que, dans sa grande miséricorde, accorde aux Noirs une libération feinte. Très jeunes, nos enfants apprennent où se situe la valeur dans l’humanité et où elle ne se situe pas. Ce conditionnement continue non seulement au lycée, mais probablement dans la vie adulte.
Donc, tant que les Noirs n’auront pas de contrôle sur le fait que les programmes scolaire soient adaptés à tous les enfants, indépendamment de leur croyance, de leur race ou de leur couleur, je me moque que vous pensiez que ce sont des revendications racistes du peuple noir. Même si il est prouvé que certains d’entre nous le sont, les effets du racisme noir n’ont guère le même impact que le racisme issue des constructions sociales de la suprématie blanche.
6° Le racisme noir par rapport aux réactions humaines:
Le nationalisme noir constitue une réponse à l’oppression systémique blanche
Nous avons tous vu la colère récente bouillonnant partout sur les réseaux sociaux. Cette flambée de colère des “chercheurs de vérité Noirs” est un appel à la justice chaque fois qu’une personne noire est assassiné par la main d’un blanc. Au lieu de recevoir la justice, nous recevons l’incarcération de masse, les systèmes juridiques aux préjugés raciaux, la montée du chômage et de la précarité, la discrimination raciale à l’embauche à travers le pays, l’imagerie négative et constante du Noir, dépeint par les médias, l’éducation de nos enfants entaché des préjugés raciaux, la pression sociale conduisant aux maux tels que l’anxiété et l’hypertension, et la liste s’allonge encore et toujours.
Quand les Noirs de revendiquent la puissance, l’obstination et la solidarité raciale, beaucoup de gens voient cela comme du racisme. Même les témoignages de “Black Love” évoque pour certains la “haine”. Ce comportement prétendument “raciste” du Noir est une réponse humaine à des centaines d’années marginalisation et d’exploitation à travers le monde. Parfois, la réponse est la colère. Parfois, c’est l’espoir. Parfois, il y a une volonté d’exclure les autres races. Ces réponses ne sont pas un appel à renverser le racisme et l’oppression, mais un appel à résister et à être libre comme n’importe quel être humain ayant des désirs sains.
Donc, jusqu’à ce que les Noirs n’incarcéreront pas un grand nombre de blancs et ne fortifieront pas le racisme institutionnel pendant au moins 15 générations, traiter les Noirs de racistes est un non sens.
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