Le Dr Hadiyah-Nicole Green est devenue la première personne à guérir avec succès le cancer chez la souris à l’aide de nanoparticules activées par laser, selon Black Culture News. Elle est également est la deuxième femme afro-américaine à obtenir un doctorat en physique de l’Université de l’Alabama à Birmingham.
Contrairement aux traitements anticancéreux traditionnels, la technologie révolutionnaire et unique des nanoparticules du Dr. Green, qui s’est avérée efficace pour guérir le cancer après avoir été testée sur des souris dans les 15 jours, ne nécessite pas de chimiothérapie, de radiothérapie ou de chirurgie. Le Dr. Green a reçu une subvention de 1,1 million de dollars du Département américain des anciens combattants pour étendre sa recherche sur le traitement du cancer par nanoparticules.
Le Dr. Green est devenue orpheline à un très jeune âge et a été élevée par sa tante et son oncle à St. Louis, Missouri. Elle a été la première de sa famille à fréquenter l’université. L’intérêt du docteur pour le traitement du cancer découle du fait d’avoir été témoin de la mort de sa tante, Ora Lee, qui souffrait d’un cancer, et de son oncle, le général Lee Smith, qui a également reçu un diagnostic de cancer et a subi les effets secondaires négatifs d’un traitement de chimiothérapie.
Hadiyah-Nicole Green est, sans surprise, très instruite. Dans sa quête pour lutter contre le cancer, elle a obtenu son baccalauréat en physique et optique de l’Université Alabama A&M et plus tard, elle a obtenu sa maîtrise en physique de l’Université de l’Alabama à Birmingham, pour laquelle elle a reçu des bourses complètes. Après avoir obtenu ses diplômes, elle est passée au Comprehensive Cancer Center pendant cinq ans et au département de pathologie pendant un an, selon afrotech.com.
Actuellement, la Ora Lee Smith Cancer Research Foundation de Green, l’organisation à but non lucratif qu’elle a fondée à la mémoire de sa tante, continue de lutter contre le cancer à l’aide de nanoparticules activées par laser et se concentre sur sa mission de rendre le traitement du cancer accessible, abordable et efficace. Elle consacre également du temps à aider les jeunes étudiants noirs.
Les progrès dans les traitements/remèdes contre le cancer sont très importants. Selon l’American Cancer Society, aux États-Unis seulement, environ 606 520 personnes mourront d’un cancer en 2020, ce qui équivaut à 1 660 personnes mourant chaque jour d’un cancer en 2020. Environ 69% des personnes diagnostiquées avec un cancer entre 2009 et 2015 étaient en vie cinq ans après leur diagnostic. C’est plus que les personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer entre 1975 et 1977. Entre ces années, 49 personnes sur 100, soit 49%, étaient en vie cinq ans plus tard.
Le milliardaire chinois et fondateur d’Alibaba, Jack Ma, s’est engagé à faire don de 20 000 kits de diagnostics, 100 000 masques, et 1000 combinaisons protectrices à chaque Etat africains pour aider à combattre la pandémie du coronavirus. C’est une excellente nouvelle compte tenu de la léthargie dans laquelle l’Union Africaine est en ce moment vis-à-vis de ce virus et alors que l’Union Européenne, qui est certes l’épicentre de l’épidémie, a débloqué 700 milliards d’euros pour soutenir l’économie.
Les kits et autres masques iront en Ethiopie pour être livrés sur le reste du continent. Le premier ministre Ahmed ABIY a tenu à remercier chaleureusement l’homme d’affaire Asiatique de s’être mobilisé pour le continent, pour ce faire il a retweeté ce message du magnat Chinois avec ses remerciements
Africa can be one step ahead of the coronavirus. To each of the 54 African countries, we will donate 20,000 test kits, 100,000 masks and 1,000 medical use protective suits and face shields. Thank you @PMEthiopia@AbiyAhmedAli for your support. pic.twitter.com/6oKptVCjNx
L’Afrique peut avoir une longueur d’avance sur le coronavirus. À chacun des 54 pays africains, nous ferons don de 20 000 kits de test, 100 000 masques et 1 000 combinaisons de protection et écrans faciaux à usage médical. Merci @PMEthiopia @AbiyAhmedAli pour votre soutien. pic.twitter.com/6oKptVCjNx
Thank you @JackMa and @foundation_ma for your generous donation of test kits delivered in Kigali today. This is a huge shot in the arm and a much needed contribution in our work to stop the spread of #Coronavirus. I know the people of Rwanda join me in gratitude
Le président KAGAME du Rwanda a également fait part de ses remerciements: Merci @JackMa et @foundation_ma pour votre généreux don de kits de test livrés à Kigali aujourd’hui. C’est un énorme coup de pouce et une contribution bien nécessaire dans notre travail pour arrêter la propagation du #Coronavirus. Je sais que le peuple rwandais se joint à moi pour exprimer sa gratitude
Jak MA n’oublie pas son continent d’origine et a fait un geste énorme pour l’ensemble de l’Asie également aujourd’hui même
Go Asia! We will donate emergency supplies (1.8M masks, 210K test kits, 36K protective suits, plus ventilators & thermometers) to Afghanistan, Bangladesh, Cambodia, Laos, Maldives, Mongolia, Myanmar, Nepal, Pakistan & Sri Lanka. Delivering fast is not easy, but we'll get it done!
Allez l’Asie! Nous donnerons des fournitures d’urgence (masques 1,8 M, kits de test 210 K, combinaisons de protection 36 K, plus des ventilateurs et des thermomètres) à l’Afghanistan, au Bangladesh, au Cambodge, au Laos, aux Maldives, à la Mongolie, au Myanmar, au Népal, au Pakistan et au Sri Lanka. Livrer rapidement n’est pas facile, mais nous y arriverons! – Jack Ma (@JackMa) 21 mars 2020
Décidément il y a les petits commerçants de la misère qui vendent des masques à 50€ et des entrepreneurs visionnaires qui portent à bout de bras parfois la destinées de millions de personnes. Nous attendons la réaction de nos milliardaires aussi, en attendant, Jack Ma Bravo!!
Les coronavirus sont une famille de virus extrêmement variés qui peuvent infecter les hommes et les animaux. Ce sont des virus à ARN qui ont une grande possibilité de mutations génétiques pouvant donner naissance à de nouveaux virus tel que le Coronavirus récemment identifié en Chine sous le nom de Covid 2019.
Les coronavirus sont très répandus et peuvent causer des maladies chez l’homme et chez l’animal. Chez l’homme, les infections aux coronavirus sont généralement sans gravité et les symptômes peuvent aller du simple rhume aux complications respiratoires pouvant aboutir au décès du patient. Dans la précédente décennie, des épidémies majeures ont été entraînées par d’autres types de coronavirus, il s’agit en 2002 de l’épidémie du SRAS-CoV (8000 cas et environ 800 morts, soit un taux de létalité d’environ 30 %) et en 2012 celle du Mers-CoV (1219 cas et 449 morts, avec un taux de létalité d’environ 15 % et peut dépasser 50 % chez les plus de 65 ans). En revanche, toutes ces épidémies n’ont pas touché l’Afrique.
Un nouveau coronavirus (Covid-2019) a été identifié début janvier 2020 comme étant à l’origine de cas groupés de pneumonies en Chine. Les premiers cas survenus fin décembre 2019 avaient un lien avec un marché d’animaux vivants dans la ville de Wuhan. Depuis, environ 80 milles personnes sont infectées et environ 3000 personnes en sont mortes (la maladie est fatale pour environ 2% des cas). Cependant, même si la contamination initiale est probablement d’origine animale, la transmission interhumaine est avérée. La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère que les contacts étroits avec une personne infectée sont nécessaires pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. La période d’incubation maximum retenue est de 14 jours.
Le Coronavirus touche principalement des personnes âgées, or l’Afrique est très jeune
La majeure partie des personnes à risques de faire des complications sont des personnes âgées, des personnes immunodéprimés, les enfants dont le système immunitaire est encore fragile et les personnes souffrant de plusieurs maladies chroniques préexistantes. Le plus grand risque de cette maladie réside dans sa dissémination assez élevée. Toutefois, malgré qu’il soit beaucoup contaminant, moins de 15 % des malades font une complication nécessitant une prise en charge médicale et moins de 5 % des infectés sont sujettes à une réanimation. Son taux de décès est relativement bas, il est de 2 % comparativement à d’autres épidémies (le taux de décès d’Ébola se situe entre 30 et 90 % et celui de la rougeole est de 10 %).
Depuis le début de cette pathologie, les plus grandes craintes des institutions telle l’OMS sont d’éviter la contamination des pays africains où la fragilité du système sanitaire risque de ne pas pouvoir contenir la pathologie. Toutefois, on sait que les virus de la grippe ont une saisonnalité hivernale où leur capacité de circulation est assez grande. Cette hypothèse saisonnière amenuise la chance du pathogène à se disséminer convenablement en Afrique vu que le climat commence par se réchauffer déjà dans la majorité des pays africains. Rappelons qu’une modélisation fait en Afrique sur le risque de dissémination de cette pathologie, montre que l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Algérie sont les territoires les plus à risques notamment à cause de leur climat tempéré et de l’importance des échanges aériens avec les provinces chinoises contaminées.
Cependant, ces trois pays sont plus à risque mais également les plus préparés à maîtriser la maladie. Un autre point important réside dans la marge de manœuvre des systèmes sanitaires africains à confiner ou isoler les populations suspectées contaminées comparativement en Occident où l’isolement reste à la limite une décision judiciaire et difficile à imposer aux patients ou aux personnes suspectées.
Sur un autre plan, le système sanitaire africain n’est pas aussi mauvais que l’idée que beaucoup s’en font: quand on sait que dans la crise d’Ébola passée par plusieurs pays frontaliers de la République de la Guinée, de la Séria Léone et du Libéria les autorités ont pu éviter la contamination ou contenir l’épidémie en s’appuyant sur leur système de surveillance sanitaire et de déclaration obligatoire. Aujourd’hui, dans bon nombre de pays en Afrique y compris dans les pays subsahariennes, le diagnostic peut être posé dans plusieurs laboratoires et des traitements adéquats peuvent être donnés.
Le climat Africain inadapté à la propagation du virus Coronavirus
La difficulté de la prise en charge résiderait dans la situation où le taux de complication venait à être élevé et qu’un manque de dispositifs d’assistance respiratoire ne puisse pas réponde aux besoins. Néanmoins, il ne faut pas oublier que plusieurs personnes peuvent avoir la maladie et rester asymptomatiques, certains peuvent avoir des symptômes banales sans vraiment aoir besoin d’un traitement médical quand on sait que les affections respiratoires, telle la grippe dans les pays chauds sont moins graves comparativement aux pays à climat tempéré (En Afrique, dans plusieurs pays les vaccinations annuelles contre la grippe ne se font pas, ceci à cause du risque moindre que représente ces maladies pour des populations vivant dans les régions chaudes).
De ce même point de vue, les motifs de consultations pour syndrome grippal ne sont pas très courants en Afrique et il se peut que des personnes puissent l’avoir et la banaliser sans que le système de surveillance en place ne s’en rende compte. Le taux de mortalité plus élevé notamment chez les personnes âgées, diminuent le risque de décès incontrôlés en Afrique vu que le diagramme démographique des populations en Afrique est beaucoup plus en faveur d’une population jeune. En Afrique l’urgence serait de protéger d’avantage les personnes infectées par le VIH.
Sur le plan du traitement, il reste important de signaler que dans les essais cliniques en Chine, la Chloroquine s’avère être efficace chez les personnes atteintes par le Covid-2019, même si d’autres études scientifiques supplémentaires doivent être menées pour valider cette hypothèse. Signalons qu’en Afrique ce médicament a montré son efficacité sur le paludisme avant de s’avérer être résistant. La seule chose qui est évident c’est que le médicament est bien toléré. Ses effets indésirables sont connues et les médecins africains n’hésiteront pas à l’utiliser en cas d’un potentiel risque épidémique en Afrique. Contrairement en occident où plusieurs autorisations limiteront ou ralentiront l’utilisation de cette molécule, en Afrique en cela serait le cas sans grand problème dans une situation d’épidémie avérée. Cependant, il reste à rappeler, que bien que le risque de propagation soit faible en Afrique, et qu’aujourd’hui aucune flambée épidémique n’est encore signalée, aucune négligence ne doit être portée sur les mesures d’hygiènes qui doivent être prises au niveau individuel et collective.
Ces mesures sont entre autres : Se laver les main plusieurs fois par jour (utiliser des gels hydroalcooliques si possible) ; Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement ; Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ; Consulter immédiatement en cas de symptômes cliniques comme la toux, la difficulté à respirer et la fièvre Éviter de se rendre dans les zones à risques ; Déclarant les cas suspects aux autorités compétentes.
Ci-contre quelques sites internet importants pour avoir des informations fiables
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/infection-control/control-recommendations.html https://imgur.com/gallery/nqIFnng (Pour voir l’évolution de la maladie)
Team Elimu (consultation d’épidémiologue Africain)
L’idée qu’un parent puisse quitter (parfois en oubliant) son enfant seul dans une voiture est inimaginable, mais la réalité est que cela se produit! En moyenne, 40 à 50 enfants meurent chaque année aux États-Unis après avoir été laissés ou oubliés dans un véhicule. En France c’est un peu moins, mais déjà beaucoup trop! La cause de la mort?
La température à l’intérieur d’une voiture les jours d’été, même avec les vitres rabaissées d’un pouce, peut rapidement dépasser 49 à 60 °C. Même par temps relativement doux, la température à l’intérieur d’une voiture peut dépasser les 38 °C. , les enfants courent un risque élevé de coup de chaleur, ce qui peut entraîner une forte fièvre, une déshydratation, des convulsions, un accident vasculaire cérébral et, éventuellement, la mort.
Il y a deux ans, Bishop Curry, résident de McKinney au Texas, a eu l’idée d’inventer un dispositif appelé Oasis. Vous pouvez le fixer à un repose-tête ou à un siège d’auto. Son objectif est de détecter si un enfant est laissé seul tout en surveillant simultanément la température à l’intérieur du véhicule. Une fois que la température a atteint un certain niveau, l’appareil souffle de l’air froid tout en alertant les parents et les autorités.
Il a eu l’idée après que la petite fille de son voisin, âgée de 6 mois, soit décédée après avoir été laissée dans une voiture surchauffée. Au départ, il avait fabriqué un modèle en argile à trois dimensions du dispositif Oasis dans l’espoir d’avoir assez d’argent pour fabriquer le véritable produit un jour.
Depuis lors, son père et lui ont réussi à amasser 50 292 $ de leur objectif de 20 000 $ sur gofundme.com. Cet argent est actuellement utilisé pour la fabrication du produit final et la protection du brevet. Selon nbcnews.com, l’idée de Bishop a tellement impressionnée Toyota, qu’ils l’ont envoyé avec son père dans le Michigan pour une conférence sur la sécurité.
Son père dit fièrement à la NBC qu’il travaille pour Bishop, remplissant ses courriels, répondant à ses appels téléphoniques et conduisant Bishop à ses entretiens avec l’avocat. «Les gens font un don fondé sur une croyance, une conviction que le monde peut changer grâce à un seul enfant», a déclaré le père de Bishop.
Alors, alors que les parents attendent le jour où ils pourront enfin posséder cet appareil de sauvetage, que peut-on faire dans l’intervalle pour éviter qu’une tragédie aussi inutile se produise?
•Regardez avant de verrouiller: Prenez l’habitude de vérifier la banquette arrière chaque fois que vous sortez de la voiture avant de verrouiller la porte, même si vous ne transportez pas votre enfant. Faire cela à chaque fois vous donnera une bonne habitude.
• Faites sortir vos enfants de la voiture en premier,
• Lorsque vous faites des courses, ne laissez pas votre enfant dans une voiture. Même si cela ne prend que quelques minutes, une voiture peut chauffer rapidement, surtout par une journée chaude et ensoleillée.
• Gardez votre voiture verrouillée et vos clés hors de portée afin que les enfants ne puissent pas monter seuls dans la voiture.
• Si un enfant est porté disparu, en plus de vérifier le jardin et toutes les autres zones, assurez-vous de vérifier l’intérieur du véhicule et le coffre de toutes les voitures à proximité.
Laisser la voiture en marche et la climatisation ne rend pas votre enfant plus sûr. L’enfant pourrait être enlevé ou mettre la voiture en marche. Tout peut arriver!
Dans une école du West Baltimore aux États-Unis, une nouvelle pédagogie est adoptée pour calmer les enfants.
Dans une salle d’oreillers et de lavande, une élève du primaire se promène enragée. Un autre élève se moquait d’elle, puis une altercation : ils se poussent et se donnent des noms d’oiseaux. Mais plutôt que d’être puni ou envoyé chez le directeur, son professeur l’a envoyé ici, dans la salle de méditation de la Robert W. Coleman Elementary School.
« J’ai respiré profondément, pris une petite collation et je me suis rapproché de moi-même », se souvient le garçon. « Puis je me suis excusé pour ma classe. » Il est l’un des nombreux enfants qui méditent dans ce que cette école élémentaire de West Baltimore appelle sa « Mindful Moment Room » (Salle des moments de concentration) , un espace chaleureux et très éclairé parsemé de coussins de sol pourpres, de tapis de yoga et de senteurs d’huiles essentielles.
Les enfants ici s’étirent, font du yoga et pratiquent la respiration profonde. Plus important encore, disent les employés, ils acquièrent la capacité d’être attentif et calme. Et face à tant d’adversité, certains de ces enfants arrivent à passer outre : « Quand je suis en colère contre quelque chose ou quelqu’un, je respire profondément, je continue à faire mon travail et à mettre tout le monde à l’écart », a déclaré Dacari Crawford, 9 ans. « Cela vous donne une bonne confiance en soi lorsque vous devez faire quelque chose d’important. »
I. Stressé et en difficulté
Selon le recensement américain, près du quart des habitants de Baltimore vivent sous le seuil de pauvreté. Et à Coleman – à seulement quelques pâtés de maisons des gens qui sont descendus dans la rue après le décès de Freddie Grey l’année dernière – plus de 80% des étudiants sont bénéficiaires des déjeuners gratuits ou à tarif réduit.
« Certains de nos enfants sont sans abri. Certains d’entre eux viennent à l’école après avoir été privés de lumière ou de nourriture. Ils voient des crimes se dérouler dans leur quartier », a déclaré la directrice, Carlillian Thompson. « Nous essayons donc très fort ici de faire de ce lieu un lieu où les enfants se sentent en sécurité et où leurs besoins sont satisfaits. »
Les membres du personnel de la Holistic Life Foundation, l’organisation à but non lucratif derrière la Mindful Moment Room de Coleman, affirment qu’ils travaillent occasionnellement avec des étudiants dont les parents sont incarcérés. Parfois, les étudiants vivent entre des maisons en rangée encombrées – il en existe beaucoup à Baltimore. « Un enfant est venu me regarder droit dans les yeux, sans émotions et a dit: “Mon grand-père s’est fait tirer dessus hier” », a déclaré le cofondateur de la fondation, Andres Gonzalez. « Vous pouvez donc imaginer ce que ces enfants affrontent quotidiennement »
II. Un oasis de calme
Les élèves qui perturbent les cours sont envoyés dans la salle Mindful Moment par leurs professeurs. Les membres du personnel de la fondation les encouragent à parler de ce qui les a conduits à leur renvoi de la classe, puis s’assoient pour des exercices de respiration. Ils ont pour instruction de fermer les yeux, d’inspirer et d’expirer profondément.
Un garçon de cinquième année vient d’être envoyé pour tapage pendant son cours de mathématiques. Michelle Lee, membre du personnel de la Fondation, lui demande de fermer les yeux et de prendre plusieurs respirations lentes et profondes.
« Vous sentez-vous plus calme? » demande Lee après quelques minutes. « Oui », répond le garçon en hochant la tête. Il retourne ensuite en classe. Le lendemain, il revient pour d’autres exercices de respiration. « Nous avons quelques voyageurs fréquents ici » a déclaré Lee.
III. Moins de renvois, aucune suspension
Bien qu’une salle de méditation ne soit pas un remède miracle au conflit des étudiants, ceux de l’école disent qu’elle a fait des merveilles pour leur environnement d’apprentissage et leur productivité.
« Lorsque les enfants arrivent ici, ils sont tous tapageurs et gaffeurs », a déclaré Dacari, un élève de troisième année qui utilise la salle Mindful Moment Room depuis sa création à l’école il y a trois ans. « Quand ils quittent la pièce, ils sont calmes et tranquilles et prêts à faire leur travail. »
Avant la salle Mindful Moment, les étudiants en difficulté étaient envoyés en détention ou au bureau du directeur. Mais depuis qu’elle a rendu la salle de méditation disponible, elle a rarement vu des enfants pour des problèmes de discipline. « Cela a eu un impact énorme », dit-elle. Et pour ce que ça vaut, Thompson dit qu’elle n’a eu aucune suspension depuis la création de la salle. L’année précédente, il y avait quatre suspensions.
IV. Eloignement et prise de conscience
L’accent mis par l’école sur la pleine conscience va au-delà d’une salle de méditation. Tous les enfants de Coleman commencent et finissent leur journée d’école avec une méditation guidée de 15 minutes sur l’interphone. Ils ont également la possibilité de pratiquer le yoga pendant et après les cours.
Prenant note du succès de Coleman, la Patterson High School, à East Baltimore, a créé sa propre salle Mindful Moment, où les étudiants peuvent faire du yoga ou simplement décompresser après une journée d’école. Gonzalez dit que lui et les autres co-fondateurs veulent aller plus loin dans leur programme. Ils prévoient d’ouvrir des salles Mindful Moment dans d’autres écoles au cours des prochaines années. Et ils aimeraient éventuellement adopter leur programme à l’échelle nationale.
V. Est-ce que cela aide vraiment ?
Les chercheurs ont documenté les effets bénéfiques de la méditation sur le cerveau des adultes, explique Tamar Mendelson, professeure agrégée à la faculté de santé publique Johns Hopkins Bloomberg, spécialisée en santé mentale.
Une étude publiée dans JAMA Internal Medicine en 2014 suggère que la méditation en pleine conscience peut aider à atténuer les facteurs de stress psychologiques tels que l’anxiété, la dépression et la douleur. La recherche sur les enfants, cependant, en est encore à ses débuts, a déclaré Mendelson. « Nous ne sommes pas encore au point où nous pouvons dire que nous savons que cela fonctionne systématiquement », a-t-elle déclaré. Cependant, depuis qu’elle a travaillé avec la fondation et étudié dans les salles Mindful Moment à Baltimore, elle a constaté l’impact de la méditation sur les enfants.
« Ces enfants qui font souvent face à des situations de stress élevé entrent à l’école en état d’alerte. Le système d’alarme de leur corps est activé, de sorte qu’ils peuvent être prêts à se battre ou à fuir et ne pas être en mesure de s’asseoir calmement et d’avoir de l’attention », a expliqué Mendelson.
Mais donner à ces enfants la chance de respirer profondément, de concentrer leur attention sur eux-mêmes plutôt que sur ce qui se passe à l’extérieur, peut être un moyen efficace de lutter contre le stress, d’améliorer l’attention et d’introduire le calme. Elle ajoute : « Lorsque nous sommes assis avec douleur ou inconfort plutôt que d’agir, nous apprenons que les sentiments et les sensations vont et viennent. Nous n’avons pas nécessairement besoin d’agir sur eux tous. Nous avons une chance de faire une pause et de faire un choix réfléchi sur la façon de répondre.»
Brian Gitta, un ingénieur ougandais âgé de 24 ans et son équipe, ont reçu le Prix africain de l’innovation, d’un montant de 33 000 dollars, en ingénierie pour leur invention d’un test du paludisme sans transfusion appelé «Matibabu»; (Swahili pour «traitement»).
Avant l’invention de Matibabu, de petits échantillons de sang étaient prélevés sur des patients suspectés d’être porteurs du paludisme, dans des hôpitaux ou des pharmacies pour tester le paludisme. Avec le dispositif mis au point par Brian Gitta et son équipe, il n’est plus nécessaire de piquer. Ce qui réduit considérablement les risques d’infections et de maladies nosocomiales.
Quand une personne est infectée, le parasite du paludisme s’empare d’une vacuole des globules rouges et la remodèle de manière significative. Pour que Matibabu fonctionne, il est clipsé sur le doigt d’une personne. À l’aide de la lumière et du magnétisme, un faisceau de lumière rouge examine le doigt pour détecter les changements de couleur, de forme et de concentration des globules rouges. Un résultat est produit en une minute et envoyé à un téléphone portable lié à l’appareil.
Matibabu est peu coûteux, réutilisable et, du fait que la procédure est non invasive, ne nécessite pas de formation spécialisée. Une vériable révolution en somme!
“Une nouvelle étude de l’American Heart Association révèle que les communautés afrodescendantes ont des taux plus élevés de décès par arrêt cardiaque, en particulier chez les femmes, que les blancs.
Les résultats d’une étude de l’athérosclérose Risk in Communities (ARIC) ont révélé qu’à l’âge de 85 ans, les hommes afrodescendants représentaient 9,6% des décès subits d’origine cardiaque, contre 6,6% des femmes afrodescendantes. En comparaison, les hommes blancs représentaient 6,5% des décès suite à un arrêt cardiaque soudain, tandis que les femmes blanches représentaient 2,3% de ces victimes. Ces chiffres montrent que les hommes afrodescendants avaient un taux de mortalité subite cardiaque supérieur de près de 48% à celui des hommes blancs, tandis que le taux de mortalité des femmes afrodescendantes était de 187% supérieur à celui des femmes blanches.
L’étude, qui a été menée pendant près de trois décennies et publiée dans la revue Circulation de l’AHA, a révélé que les taux comparatifs plus élevés des afrodescendants sont le résultat de différences au niveau culturel et socio-économique, y compris les disparités en matière d’éducation et de revenu. Comme l’hypertension et le diabète sont à blâmer.
L’étude ARIC a collecté ses données en se concentrant sur quatre communautés américaines – les banlieues de Minneapolis, le comté de Forsyth en Caroline du Nord, le comté de Washington dans le Maryland et Jackson (Mississippi) .Les participants blancs représentaient 11 237 personnes examinées, tandis que 3 832 participants afrodescendants participaient La recherche.
Malgré les découvertes, qui ont été découvertes sur une période de temps significative, le chercheur principal Eliseo Guallar, Ph.D., a reconnu que davantage d’études devaient être menées.
“Les faibles revenus et le manque d’éducation sont associés à des comportements malsains, à une faible sensibilisation à la maladie et à un accès limité aux soins, ce qui pourrait contribuer à de piètres résultats”, a déclaré Guallar dans un communiqué de presse. “Cependant, notre compréhension des mécanismes de différences raciales dans la mort subite cardiaque est encore incomplète et des recherches supplémentaires sont nécessaires. “
Il existe néanmoins des solutions pour aider les communautés afrodescendantes à lutter contre les conclusions de l’ARIC.
La Dre Icilma Fergus, professeure agrégée de médecine au Mount Sinai Medical Center de New York, a confié à Healthline qu’elle travaillait avec les communautés de la région pour leur apprendre à détecter et à traiter les symptômes et à promouvoir la santé cardiovasculaire. Elle dirige le programme Healthy Heart Series, qui propose des ateliers et une formation pour aider les personnes à apprendre des moyens simples de se prendre en charge et de prévenir les maladies cardiaques et les arrêts cardiaques soudains.
“Il s’agit de créer une situation de confiance dans laquelle les gens apprennent auprès des prestataires, en qui ils font confiance, acquièrent les connaissances et finalement le font eux-mêmes”, a-t-elle déclaré. “Lorsque j’ai commencé à travailler dans le centre de Harlem, j’ai constaté que les gens n’avaient pas de confiance envers les médecins au début(ceci est dû à l’histoire de la medecine clinique Américaine et des maltraitances et autres expériences sordides qu’a subit la communauté afrodescendante dans les hopitaux américains ndlr). Nous avons commencé avec 10 ou 20 personnes dans les ateliers mensuels, nous en avons maintenant 90 en moyenne. “
Parallèlement à la prise de médicaments appropriés, il est également important que les personnes aient accès à des aliments plus sains, ce qui n’est pas toujours le cas dans les régions où les déserts alimentaires sont courants. Ces problèmes touchent de manière disproportionnée les communautés afrodescendantes. Cependant, Fergus a noté que l’obtention de produits sains pour des repas de qualité peut être effectuée via un marché de producteurs de la communauté sans recourir à un magasin de produits de santé onéreux.”
Cet article existe aux US car ils ont des statistiques ethniques qui permettent d’avoir ce genre de données. En France par exemple ces stats n’existent pas, nous sommes dans le flou total concernant les inégalités d’accès aux soins ou à une alimentation de qualité. Ces chiffres ne sauraient être les mêmes car nous avons une bien meilleure couverture santé que nos semblables Américains, mais ils devraient nous alarmer sur les conséquences des inégalités d’accès à l’éducation et à la santé.
Traduite par la Team OJAL source: AtlantaBlackStar
Plus de 30 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles de la parole et doivent utiliser le langage des signes. Elle constitue donc un obstacle linguistique lorsque l’on cherche à communiquer avec des personnes n’utilisants pas la langue des signes. C’est une chose que Roy Allela ne sait trop bien.
En effet, la nièce de Roy Allela, âgée de six ans, est née sourde et a eu beaucoup de mal à communiquer avec sa famille, aucun d’entre eux ne connaissant la langue des signes. Ils disent que la nécessité est la mère de l’invention et que le besoin de communiquer et de se connecter avec sa nièce a poussé Roy, âgé de 25 ans, à inventer les gants intelligents.
Le gant de traduction langue des signes-parole de Sign-io reconnaît différentes lettres signées par les utilisateurs de la langue des signes et les transmet à une application Android où elles sont vocalisées.
Roy Allela
Cet exploit a vu Roy gagner l’admiration et la reconnaissance de la prestigieuse société américaine ASME (American Society of Mechanical Engineers), la plus grande organisation d’ingénieurs en mécanique du monde, lors de son prestigieux concours ASME Innovation Showcase (ISHOW) 2017.
Roy et deux autres inventeurs africains – l’un originaire d’Ouganda et l’autre du Ghana – ont remporté le grand prix lors de la deuxième des trois manifestations régionales.
Brian Gitta, d’Ouganda, qui a mis au point Matibabu, un appareil non invasif utilisé pour tester le paludisme, et Charles Antipem, du Ghana, qui a créé Science Set, un laboratoire scientifique abordable, portable, pratique et hautement évolutif pouvant être placé dans le sac ou sur le bureau des étudiants. Roy Allela a partagé 500 000 dollars en espèces et en prix, ainsi que trois autres lauréats à Bangalore, en Inde, et trois autres à Washington, DC.
Les lauréats faisaient partie des dix entrepreneurs en matériel informatique (hardware) à visé sociale sélectionnés parmi les 150 candidats retenus comme finalistes de l’événement. Ils se sont déroulés à l’hôtel Golden Tulip Westlands Nairobi afin de présenter une gamme de dispositifs conçus pour avoir un impact économique, environnemental et social transformationnel.
Le fondateur de Sign-io, Roy Allela (au centre) reçoit son trophée de LR Kamau Gachigi (à gauche).
Pendant la compétition, les finalistes ont comparu devant un panel de juges, comprenant des entrepreneurs prospères, des universitaires et des fondateurs de startups financées par du capital-risque, afin de présenter les attributs de conception technique de leurs prototypes et de définir leurs plans de fabrication, de mise en œuvre, de commercialisation et de financement.
Une femme sierra-léonaise est au point de faire quelque chose de grand :
Sandra Musujusu, étudiante à l’Université africaine des sciences et technologies à Abuja, au Nigéria, serait en train de développer un traitement alternatif pour un type de cancer du sein qui touche principalement les femmes d’ascendance africaine.
Le Nigerian Tribune rapporte que cette nouvelle a été rendue publique lorsque le Dr Jaime Saavedra Chanduvi, directeur de la Banque mondiale pour l’éducation et son équipe ont visité l’Université lors d’une visite des 10 centres africains d’excellence. Les recherches de Musujusu relèvent de l’Institut panafricain des matériaux (PAMI), qui est un centre d’excellence africain de l’Université africaine de science et de technologie (AUST), financé par le gouvernement nigérian et bénéficiant d’un crédit de la Banque mondiale.
Des soins pour les femmes africaines
Musujusu a ainsi déclaré à la tribu nigériane: «Mes recherches sont en réalité centrées sur le développement de polymères biodégradables pour le traitement du cancer du sein. Je me concentrerai sur le cancer du sein triple négatif, qui est en réalité le sous-type agressif du cancer du sein qui est commun aux femmes d’origine africaine. “
En Afrique, le cancer du sein est responsable d’un cancer diagnostiqué sur quatre et d’un décès par cancer sur cinq. Selon Vanderpuye, dans une revue intitulée An update on the management of breast cancer in Africa, “l’incidence du cancer du sein en Afrique continue d’augmenter et devrait doubler d’ici 2050″. Elle a également mis en évidence une incidence plus élevée de cancer de type triple négatif que Musujusu est sur le point de traiter.
Les femmes entrepreneures se soutiennent les unes les autres
Musujusu a bénéficié de l’initiative PAMI, qui fait partie de l’engagement de la Banque mondiale de 10 milliards de dollars, visant à encourager la recherche de pointe et à trouver des solutions aux problèmes rencontrés sur le continent. Elle est un exemple classique de ce qui se passe lorsque les femmes africaines sont autonomisées dans la société; elle a déclaré:
“Je pense qu’il y a un avenir brillant pour l’Afrique, et en tant que femme, nous pouvons faire beaucoup plus si nous sommes autonomisés. . Ce prix qui m’a été attribué par PAMI m’a permis de faire face à mes études avec plus de confiance et de contribuer réellement à repousser la frontière de la connaissance tout en faisant progresser l’Afrique. ”
Son travail n’est pas seulement une bonne nouvelle pour les Africains mais pour toutes les femmes noires du monde. Selon la Susan G Komen Organization, rien qu’aux États-Unis, les femmes noires atteintes du cancer du sein ont le taux de mortalité le plus élevé de toutes les “races” et le cancer du sein est la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes noires. Le travail de Musujusu transcendera donc les frontières et aura un impact global. C’est le meilleur type d’autonomisation: permettre à votre peuple de vivre.
De tels développements inciteront le monde à trouver des solutions durables à une maladie faisant de nombreuses victimes. Il est louable que Musujusu ait placé l’Afrique au cœur de la discussion. En 2016, des scientifiques sud-africains ont découvert un lien entre un type particulier de résistance au paludisme et la probabilité de propagation du cancer chez certains patients d’ascendance africaine. Geoffrey Siwo, l’un des chercheurs scientifiques à l’origine des résultats, a déclaré: «Nous essayons de trouver des solutions à long terme, de nouvelles façons de traiter le cancer, la tuberculose, le sida et le VIH. Ces réponses ne peuvent être trouvées que par l’engagement de jeunes scientifiques d’Afrique.”
Source : www.africanexponent.com Traduit par la Team OJAL
Michael Jordan a fait encore un autre don énorme – et celui-ci est en tête de son cadeau au Smithsonian. Le propriétaire de Charlotte Hornets a accordé 7 millions de dollars pour ouvrir des centres médicaux dans certaines des communautés les plus négligées de Charlotte.
Près de 35 000 enfants et adultes auront accès à des soins d’urgence et préventifs grâce au don du Hall of Famer, selon le Charlotte Observer. Novant Health Michael Jordan Family Clinics ouvrira ses portes en 2020. «J’espère que ces cliniques aideront à offrir un avenir plus brillant et plus sain aux enfants et aux familles qu’ils servent», a déclaré Jordan dans un communiqué obtenu par ESPN.
source: atlantablackstar.com
Traduit par la Team OJAL
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