fbpx

7 endroits à travers le monde qui eurent des mouvements du “Black Power”

Rate this post

États Unis


Le Mouvement du Black Power aux États-Unis inspira de nombreux mouvements à travers le monde entier. Il fut inspiré par les efforts du Student Non-Violent Coordinating Committee (SNCC), qui deviendra plus tard pour le Black Panther Party, et The Black Arts Movement. Le Mouvement du Black Power fut aussi impliqué dans le mouvement des droits civiques. le Black Power aux Etats-Unis appelait à la fierté noire, à l’égalité politique, à l’indépendance économique et à la stabilité des Noirs, à la liberté et à l’égalité de l’éducation, à des conditions de vie adéquates, et à la protection égale de la loi. L’idée du Black Power engendra d’énormes progrès politiques, y compris le Civil Rights Act de 1964.




Afrique du Sud


Le Mouvement du Black Power en Afrique du Sud, mieux connu comme le Mouvement de la Conscience noire, fut utilisé comme un outil pour s’opposer à l’idéologie politique de l’apartheid. À bien des égards, l’Organisation des étudiants sud-africains (SASO) initia le du mouvement. Selon un article publié par la Michigan State University, la Conscience Noire chercha à “libérer psychologiquement les noirs par la « conscientisation », ou la réalisation de l’estime de soi des Noirs et la nécessité d’un activisme noir.” Le mouvement “re-dynamisa la résistance à l’apartheid et engendra un certain nombre d’organisations politiques et communautaires“. Stephen Bantu Biko, leader étudiant et militant fut l’un des co-fondateurs de la SASO et la principale force du Black Consciousness Movement. Après plusieurs arrestations, Biko fut retrouvé nu et mort sur un sol froid de sa prison en 1977.




Canada

Dans son livre, Fear of a Black Nation: Race, Sex and Security in Sixties Montreal, David Austin décrit le mouvement du Black Power à Montréal. Le mouvement fut marquée par deux événements principaux: le Congrès des écrivains noirs et de l’affaire Sir George Williams . Le Congrès des écrivains noirs, qui eut lieu en 1968, portait sur le thème du Black Power à l’échelle mondiale noir et du nationalisme noir. Des «figures radicales et nationalistes», tels que Kwame Nkrumah, CLR James, et Stokely Carmichael, qui devint plus tard Kwame Ture, furent impliqués dans le congrès. Le deuxième événement marquant fut celui de 1969, l’affaire Sir George Williams. La protestation commença quand des étudiants noirs s’opposèrent au système de notation raciste du professeur Perry Anderson. Lorsque les griefs des étudiants ne furent pas prises au sérieux par les administrateurs de l’école, ils commencèrent à tenir des réunions, à organiser des manifestations et des “sit-ins“. En Février 1969, l’occupation pacifique par les étudiants du centre informatique de l’Université Sir George Williams prit la forme d’une émeute lorsque les administrateurs de l’école appelèrent la police. Leur occupation conduisit à l’émeute qui reçut une audience nationale. Partout dans le monde, de plus en plus de gens furent au courant du mouvement du Black Power Canadien.




Jamaïque


Reggae, Rastafari, and the Rhetoric of Social Control, un livre écrit par Stephen A. King, Barry T. Bays III, et P. Renee, affirme que “le mouvement du Black Power en Jamaïque a coïncidé avec la publication de plusieurs journaux de Black Power, des grèves national, des manifestations violentes, et des conflits syndicaux“. Le mouvement du Black Power de la Jamaïque fut soutenu, à l’époque, par le mouvement rasta et la musique reggae. Walter Rodney, un jeune chercheur du Guyana en histoire africaine et professeur à l’Université des Indes occidentales, fut sans doute le plus fervent défenseur du Black Power en Jamaïque. Il donna des conférences qui encouragèrent la conscience noire et l’autodétermination. Ces conférences conduisirent finalement un grand nombre de gens, y compris le Parti travailliste jamaïcain conservateur, à croire qu’il était une menace pour la stabilité du pays. En conséquence, il fut expulsé à son arrivée du Congrès des écrivains noirs de Montréal. Après avoir entendu parler de l’expulsion de Rodney du Canada, les étudiants d’une faculté organisèrent une manifestation pacifique pour dénoncer la décision gouvernementale. La protestation “tourna à l’émeute à grande échelle“. Ces émeutes firent trois morts, une centaine de personnes environ furent arrêtées, cinquante autobus endommagés, et des dommages aux biens totalisant plus d’un million de dollars jamaïcains.




Australie


Selon le livre de Rhonda Y. Williams, Concrete Demands: The Search for Black Power in the 20th Century, le mouvement Black Power en Australie fut initialement alimentée par la Victorian Aborigines Advancement League (AAL). Le président de l’AAL, Bob Maza, croit que le nationalisme noir, ainsi que les enseignements de Malcolm X, “pourraient améliorer l’auto-guérison des populations autochtones.” En 1971, Denis Walker, un révolutionnaire autochtone, érudit, activitiste politique, et militant du Black Power annonça la formation du Black Panther Party australien dans le Queensland. Il déclara :

“Le Black Panther Party sera l’avant-garde pour tous les personnes opprimées, et en Australie, les Autochtones sont les plus opprimés de tous.”

Alors que le Black Panther Party australien utilisa l’auto-défense afin de se battre pour ses libertés politiques, le Parti mit aussi en œuvre des programmes utiles pour sa communauté, y compris “un journal, un centre de garde d’enfants, un programme de petits déjeuners pour les enfants, un service juridique, et une clinique“. Tout comme le Black Panther Party aux Etats-Unis, l’objectif ultime du Black Panther Party australien était d’élever la communauté.




Angleterre


Londres, avait son propre mouvement du Black Power. En fait, le Black Panther Party britannique s’est battus pour les mêmes droits que les Black Panthers américains : une bonne éducation, des logements acceptables, l’indépendance culturelle et l’égale protection devant la loi. Avec ses nombreuses branches, le Parti établit son siège à Brixton. Un article publié par The Independent décrit le mouvement comme “faisant partie de la lutte contre le racisme et pour l’amélioration des droits pour toutes les minorités ethniques au Royaume-Uni“. Le Mouvement du Black Power en Angleterre atteignit son paroxysme avec le Mangrove Nine en 1971. La Mangrove était un restaurant Afro de Notting Hill qui était constamment harcelé et attaqué par la police qui le prenait pour refuge de militants noirs radicaux. Ils arrêtèrent neuf noirs, y compris Althea Jones-Lecointe et Barbara Beese, des Panthers éminents de l’époque, et les traduisirent devant les tribunaux pour une manifestation politique précédente qui avait abouti à des violences. Cet acte était, bien sûr, un stratagème pour mettre un terme au mouvement du Black Power en Angleterre. Pourtant, les neuf individus furent libérés et acquittés. Au lieu de cela, la police fut considérée, à l’échelle nationale, comme coupable et le procès mit en lumière la brutalité de la police raciste de l’époque. Pour cette raison, et bien d’autres, le Mouvement du Black Power en Angleterre fut un énorme succès.




Bermudes


La représentation la plus prédominante du mouvement Black Power aux Bermudes était celle du Black Beret Cadre. En fait, le Dr Quito Swan, un professeur d’histoire des Bermudes à l’Université Howard, décrit les bérets noirs comme “l’avant-garde pour le Black Power aux Bermudes“. John Bassett Hinton Jr. était “le principal organisateur du Cadre“. Lui et Eliyahtsoor Ben Aaharon, et plusieurs autres fondèrent le Cadre. Le membre le plus notoire du Cadre fut Erskine Durrant “Buck” Burrows. Selon Swan, il “volait aux riches pour donner aux pauvres“. Dans le livre de Swan, Black Power in Bermuda: The Struggle for Decolonization, le Black Beret Cadre lutta pour apporter “l’indépendance économique, politique et culturelle vis-à-vis de la Grande-Bretagne“. Tout comme les autres défenseurs du Black Power dans le monde, ils formèrent des programmes sociaux, pour promouvoir l’autodétermination chez les Noirs. Et, tandis que les autorités de l’île décrivaient souvent le Black Beret Cadre comme une bande de criminels dangereux, ils battirent pour apporter un changement à la communauté noire aux Bermudes.


Sources : 

  • Fear of a Black Nation: Race, Sex and Security in Sixties Montreal, David Austin
  • Rhonda Y. Williams’ book, Concrete Demands: The Search for Black Power in the 20th Century
  • Black Power in Bermuda: The Struggle for Decolonization by Quito Swan
  • Reggae, Rastafari, and the Rhetoric of Social Control, a book written by Stephen A. King, Barry T. Bays III, P. Renee

Traduction #TeamOjal



Laisser un commentaire