Depuis le début de la partition européenne de l’Afrique dans les années 1800, les Sengwer du Kenya subirent le même sort que d’autres cultures indigènes africaines: l’assimilation forcée. À ce jour, il n’y a que 60 000 Sengwer encore en vie.
Beaucoup durent abandonner leurs traditions, déménager dans les villes et s’assimiler. Il n’y a plus que 5 000 personnes vivant dans leur patrie ancestrale traditionnelle à Embobut Forest à Marakwet. Les Sengwer utilisaient la forêt pour recueillir le miel, ils s’adonnaient à la chasse et à la cueillette de fruits et de racines ainsi qu’à la collecte de plantes et d’herbes médicinales. Ces terres forestières furent converties en zones de thé.
Les Himba de Namibie et d’Angola
Selon les estimations les plus récentes, le peuple Himba compte environ 50 000 personnes. Ce groupe semi-nomade élève principalement des chèvres, des moutons et des bovins. En fait, ils mesurent la richesse en fonction du nombre de bovins qu’un homme peut avoir. Les femmes Himba sont célèbres pour leur pâte otjize rouge utilisée pour retenir l’humidité dans les cheveux et la peau en raison des conditions arides intenses de leur patrie. Pendant des siècles, cette ethnie avait établie domicile au Nord de la Namibie et le long de la rivière Kunene en Angola.
Au cours des dernières années, les pays européens comme la Norvège lancèrent des écoles mobiles pour les enfants Himba parce qu’ils ne voyaient en eux que des attractions touristiques. Ces écoles d’assimilation furent utilisés pour enseigner aux Himba les langues européennes (comme l’anglais) ainsi que les codes vestimentaires. Depuis 2010, la Namibie leur octroie plus de fond et les convertie en écoles permanentes. Les dirigeants Himba furent outrés par le traitement que subirent leurs enfants, parce que ces écoles servaient à assimiler par la force les enfants Himba à la société moderne.
En outre, il y eut un “bras de fer” de 4 ans au sujet de la construction d’un barrage sur la rivière Kunene dans les montagnes de Baynes. Les Himba organisèrent des manifestations et évincèrent chefs corrompus qui vendaient leur habitat traditionnel.
Les Akie
Le peuple Akie de la région d’Arusha de l’ouest en Tanzanie compte autour de 5268 individus et sont en voie de disparition depuis des décennies. Les Akie sont similaires à d’autres groupes de chasseurs-cueilleurs du Kenya et de la Tanzanie en ce sens qu’ils sont souvent appelés par le terme péjoratif Dorobo ou Wandorobo.
Leur mode de vie est constamment menacée parce que l’on empiète sur leurs terres. Les terrains de chasse rétrécissent, notamment du fait du braconnage de chasseurs non-africains.
Plus leur population diminue, plus le nombre de locuteurs de la langue Akie diminue. Il ne reste plus que quelques anciens qui peuvent encore parler couramment cette langue.
Les Kisankasa
Les Kisankasa sont un groupe ethnique et linguistique basée dans les régions d’Arusha et Mara au nord de la Tanzanie. Selon les estimations, en 1987, le peuple Kisankasa s’élevé à environ 4 670 personnes. Toutefois, depuis ces estimations, les Kisankasa sont remontés à 10.000 personnes. Tout comme le Akie, ce sont des chasseurs-cueilleurs.
Les Ik
Les Ik sont environ 10 000 et résident dans les montagnes du nord de l’Ouganda près de la frontière avec le Kenya. Au fil des ans, ce groupe ethnique ougandais a été privé de ses terres ancestrales par la création du parc national de Kidepo Valley. Les 10 000 ik restant souffrent perpétuellement de la famine.
le peuple El Molo
Les El Molo vivant au nord du Kenya ont été conduit au bord l’extinction à cause du mélange ethnique. Selon les anthropologues, les El Molo modernes n’auraient plus aucun membre non mélangé. Selon les dernières estimations (1994), il n’y aurait que huit indigènes El Molo “pur” encore en vie. Après deux décennies, ce nombre peut être encore plus proche de zéro. Toutefois, l’organisation Wildize estime qu’il ne reste que 300 personnes et que les “purs” El Molo sont à peu près 40.
En 2009, il y avait 2 840 habitants El Molo vivant près du lac Turkana. Les El Molo ont prospéré grâce à la pêche dans les eaux du lac. Malheureusement, le lac a été gravement pollué en raison de facteurs externes et a rendu les indigènes malades.
Les Mursi
Les Mursi ou Mun sont un peuple d’Ethiopie. Ce sont des agriculteurs vivant dans la région de l’Omo, qui se compose de la rivière Omo et la vallée. Selon les estimations du recensement de 2007, il y a 7500 Mursi encore vivant . Au cours des dernières années, les Mursi ont été attaqués à cause du projet de l’Ethiopie de créer un parc national sur leurs terres. Le parc national Omo a été créé en 2005 et a volé essentiellement les terres Mursi sans aucune compensation. Désormais, les Mursi sont des «squatters illégaux» sur leur propre terre.
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