On apprend par l’intermédiaire du site 20minutes que le président du club de Brescia, où évolue le joueur de football Mario Balotelli à proféré des propos plus que douteux: “Le problème de Balotelli ? Il est noir et il travaille à s’éclaircir »
Des propos que le communiquant du club a qualifié de “plaisanterie”, avant que ledit président la ramène à nouveau disant que le soucis est qu’on parle trop de Balotelli à cause des problèmes de racisme. Il faudrait rester focus sur le plan sportif selon lui.
Sûrement que cet homme ne comprend pas que des cris de singes peuvent blesser un être humain? Peut-être considère-t-il que c’est de la coquetterie de se plaindre d’actes racistes? A-t-il conscience du message de banalisation du racisme qu’il divulgue? Est-ce que les petits en récréation ne vont pas eux aussi, à leur tour, banaliser comme leurs parents les actes racistes qui ont lieu dans les stades?
On en revient donc à la responsabilité des dirigeants du football Italien et européen plus globalement qui ne cessent, années après années, d’excuser, minimiser, banaliser voir valider toutes sortes de comportements qui portent atteinte à l’intégrité de leurs joueurs. Sûrement qu’ils savent que la plupart de leur supporters sont d’accord avec ces actes…sûrement qu’ils sont eux-mêmes d’accord avec ces pratiques.
Quoi qu’il en soit il ne s’agit pas de leur opinion dont on parle. On se changera pas un raciste en homme tolérant avec une plainte judiciaire, mais au moins on peut le faire taire! Les joueurs de football sont incapables d’union face à la banalisation du racisme dans les stades. Pourtant ils forment les rangées des meilleurs joueurs de chaque championnat, de beaucoup de sélections nationales. Que faut-il pour qu’ils se réveillent et agissent là où leur dirigeants ne bougent pas le petit doigt?
Voyez par vous-même. Est-ce que cette génération de joueurs apprendra à courber l’échine façon nouveaux tirailleurs ou bien vont-ils véritablement se réveiller et imposer le respect qui leur ai dû? Affaire à suivre…