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5 façons dont l’Europe sous-développa l’Afrique

1° La démographie basse de l’Afrique:


Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne compte actuellement environ 910 millions de personnes. Ce nombre serait beaucoup plus élevé sans les Européens et la traite négrière transatlantique.
Pendant l’esclavage, le continent africain eut une stagnation démographique anormale par rapport au reste du monde et il n’y a pas de facteur causal autre que le fait que des millions de personnes qui étaient en âge de porter des enfants furent expédiés vers les Amériques.
Un chercheur européen donna les estimations suivantes de la population mondiale (en millions) selon les continents:


La population d’Afrique n’a pas bougé du tout pendant l’esclavage. Dans d’autres parties du monde, comme au Japon et dans certaines parties d’Europe la croissance de la population a permis une grand développement socio-économique alors que l’absence de croissance a fait stagner l’Afrique.

2° La traite négrière européenne a eu des effets majeurs sur la population active africaine:

Selon certaines estimations, entre 1445 et 1870 pas moins de 100 millions esclaves africains hommes, femmes et enfants quittèrent l’Afrique durant la traite négrière transatlantique. Cette perte de travailleurs créa une brèche majeure dans la main-d’œuvre africaine.
Selon Walter Rodney, auteur de “How Europe Underdeveloped Africa” l’énorme succès de la main-d’œuvre africaine fut plus critique, car elle était composé de jeunes hommes et de jeunes femmes valides. Les acheteurs d’esclaves préféraient que leurs victimes soient âgées de 15 à 35 ans, et de préférence dans la vingtaine; le rapport entre les sexes étant d’environ deux hommes pour une femme. Les européens acceptèrent souvent des enfants africains, mais rarement des personnes âgées.
Durant quatre siècles, le manque de travailleurs ralentit encore le développement du continent africain.

3° La distorsion de l’économie des tissus africains et autres industries:

Selon W.Rodney, l’Europe du 15ème n’était pas supérieure technologiquement parlant aux autres parties du monde. Certaines caractéristiques spécifiques furent très avantageuses pour l’Europe, tels que le transport maritime et (dans une moindre mesure) les armes à feu. Les européens commerçant en Afrique durent faire usage de biens de consommation provenant d’Asie et d’Afrique, montrant que leur système de production n’était absolument pas supérieure.
Également selon W.Rodney, lorsque que l’Afrique entra dans l’ère coloniale, elle se concentra presque exclusivement sur l’exportation de coton brut et l’importation de tissu de coton. Ce renversement remarquable est liée aux progrès technologiques en Europe et à la stagnation de la technologie en Afrique en raison des nombreux échanges avec l’Europe.
À la fin des années 1800, après avoir accumulé une énorme quantité de richesse de la traite négrière, les Européens firent des progrès technologiques et des découvertes essentielles pour produire des vêtements plus rapidement et moins chers. Grâce à cette initiative, les pays européens réussirent à mettre les industries africaines de fabrication de tissu en faillite.

4° Les conséquences sociale, politique et économique du colonialisme:

Le colonialisme est la politique ou la pratique de la prise de contrôle politique totale ou partielle d’un autre pays, son occupation par des colons, et son exploitation économique.
La colonisation de l’Afrique dura un peu plus de 70 ans dans la plupart des régions du continent. Les conséquences négatives du colonialisme en Afrique surgirent principalement du fait que l’Afrique perdit son pouvoir social, politique et économique.
La perte de pouvoir de l’Afrique permit l’appropriation directe par les européens des institutions sociales en Afrique. Les africains cessèrent de fixer des objectifs et des normes culturelles autochtones, et perdirent la pleine maîtrise de la formation des jeunes membres de la société. Ainsi, les européens réussirent à mettre en place des institutions dans l’ensemble des pays africains pour leur propres intérêts.
Toujours selon W.Rodney, l’impact négatif du colonialisme en termes politiques fut tout à fait dramatique. Du jour au lendemain, les États africains perdirent leur pouvoir, leur indépendance et leurs moyens (indépendamment du fait qu’ils étaient de grands empires ou de petites entités politiques). Le pouvoir politique passa entre les mains de seigneurs étrangers.
Avec le nouveau pouvoir politique et social, les Européens réussirent à extraire les ressources du continent pour leur propre bénéfice et aucun état africain ne put s’épanouir sous le colonialisme.

5° Le sous-développement éducatif de l’Afrique:

L’éducation en Afrique pré-coloniale était adaptée aux réalités de la société africaine pré-coloniale et produisait des personnalités adaptée à la société. Des fonctions spécialisées telles que la chasse, l’organisation religieuse rituelle, et la pratique de la médecine impliquées certainement une éducation formelle au sein de la famille ou du clan. Ces pratiques éducatives datées toutes de l’époque communales, mais elles persistèrent dans les sociétés pré-féodales et féodales d’Afrique plus développées, à la veille du colonialisme.
Selon Rodney, alors que le mode de production se déplaça, en Afrique, vers la féodalité, de nouvelles caractéristiques émergèrent également dans le modèle éducatif. Il y avait, par exemple, une plus grande spécialisation, parce que la proportion d’éducation formelle devenue informelle augmenta avec les progrès technologiques. En dehors de la chasse et de la religion, la division du travail, la rendit nécessaire afin de créer des guildes pour transmettre les techniques de travail du fer, de fabrication du cuir, de fabrication de tissu, du moulage de la poterie , du négoce professionnel, et ainsi de suite.
Lorsque les colons européens vinrent en Afrique, ils introduisirent un nouvel ensemble d’institutions d’éducation formelle complétant partiellement et remplaçant ce qui était là avant. Le but principal de l’école coloniale était de former les Africains pour aider l’administration locale et pour pourvoir les entreprises capitalistes privées appartenant à des Européens. En réalité, cela signifiait que la sélection d’un peu d’Africains de participer à la domination et à l’exploitation du continent dans son ensemble. Ce n’était pas un système éducatif né de l’environnement africain ou conçu pour promouvoir l’utilisation plus rationnelle des ressources matérielles et sociales. Ce n’était pas un système éducatif conçu pour donner aux jeunes la confiance et la fierté en tant que membres de sociétés africaines, mais une éducation qui cherchait à instiller un sentiment de déférence envers tout ce qui était européen et capitaliste.

Sources :

Walter Rodney’s “How Europe Underdeveloped Africa

http://www.blackherbals.com


Traduction #TeamOjal

6 raisons pour lesquelles il est erroné de qualifier un Noir de raciste

1° La classification raciale fut crée en l’Europe:



Les Européens ont inventé le concept de race

Jusqu’au 17ème siècle, la classification raciale était impensable. En fait, les Africains étaient perçus de manière positive comme étant d’excellents agriculteurs et de robustes ouvriers. Il n’y avait pas ce sentiment esclavagiste qui commença à balayer le monde occidental alors que les profiteurs d’esclaves et la classe dirigeante prenaient des mesures drastiques pour prouver que les Africains étaient inférieurs.

Pour justifier la déshumanisation des Africains, pour maintenir la rentable entreprise de l’esclavage, une approche à deux volets fut mise en œuvre avec la validation de l’église et la science.

Avec la bénédiction de l’église, les populations africaines, largement non-chrétiennes, furent étiquetés comme païennes ayant besoin de Salut. La communauté scientifique créa, dans une hiérarchie sociale, les classifications raciales telles que Caucasiens, Asiatiques et Africains, respectivement.

Carolus Linnaeus, inventeur de la taxonomie zoologique, fut le premier «expert» à attribuer des phénotypes à chaque race. Les caractéristiques de la personnalité blanches furent décrite comme vives, aventureuses et actives. A l’inverse, les traits de la personnalité noirs furent dépeint comme “rusé, paresseux et négligents.”

Donc, à moins que quelqu’un n’arrive avec la preuve que la classification raciale utilisée pour opprimer une grande partie de la population mondiale était une création noire, traiter les Noirs racistes ne signifie absolument rien.




2° Dans de nombreuses sociétés occidentales, Le peuple noir est au dernier rang:



Les hiérarchies sociales sont déterminées par la race dans la constructions de la suprématie blanche

Pour maintenir l’ordre dans une société, un consensus massif sur le statu quo est impératif. En fournissant une norme de ce qui est acceptable par rapport à ce qui est inacceptable, on nous apprend ce qui rend un citoyen apprécié et une autre marginalisés.

La meilleure façon de fixer de telles normes est d’utiliser une référence visuelle: la race. Grâce à la marginalisation et l’exploitation des Noirs, tout en offrant des privilèges sociaux aux blancs, la société nous pousse à croire que le noir est mauvais et de classe inférieure, tandis que le blanc est bon et de classe supérieure.

Beaucoup posent souvent l’argument que la classe sociale est une question d’économie et qu’elle n’a rien à voir avec la race. Si cela est vrai, pourquoi autant de Noirs s’assimilent résolument à un comportement socialement acceptable défini par leurs homologues blancs?

Un noire avec une éducation occidentale, les cheveux défrisés et un modes d’expression modifié représente clairement une personne acceptant l’idée de ce qui est acceptable (blanc) dans la culture dominante et se conformant à la norme pour obtenir un rang social plus souhaitable.

Donc, tant que les blancs ne porteront pas de tissages crépus pour obtenir un emploi dans une société appartenant à des Noirs et tant les blancs ne sont pas soumis au côté négatif des discriminations, traiter les Noirs de racistes est vide de sens.




3° La majorité des gens riches ne sont pas noirs:



Des disparités croissantes existent entre la race et la classe

Malgré ce que votre télévision peut vous dire, la plupart de Afro-Américains ne se prélassent pas dans demeures opulentes, en feuilletant fièrement des de dollars tout en conduisant une Bugatti en route vers un avion privé.

La disparité de richesse entre les Blancs et les Noirs, en particulier aux États-Unis, a augmenté au cours des 50 dernières années. Actuellement, nous vivons la plus grande fracture raciale et économique de l’histoire américaine, avec des Blancs ayant en moyenne 20 fois plus d’actif net que les Noirs.

L’économie est l’un des fondements essentiels d’une communauté ou d’un groupe culturel. Sans une base financière solide, une communauté a peu d’influence sociale et politique. Les Noirs doivent amasser suffisamment de richesses à travers la pratique de l’économie groupe pour rivaliser avec d’autres groupes. Actuellement, nous n’avons pas largement acceptée la mise en place de cette pratique dans la communauté. Certes, il y a des Noirs riches, mais qui bénéficie de leur richesse? La réponse se trouve dans l’état de notre condition collective.

Donc, tant que les Noirs ne créeront pas de richesse en possédant les entreprises de leur communauté et en impactant l’économie à l’échelle mondiale en tant que vendeurs (et non acheteurs), qualifier les Noirs de racistes ne veut pas dire grand chose.




4° Où est le Jésus noir?:



Le visage d’une des plus grandes religions du monde est un blanc âgé de 538 ans 

Actuellement, la majorité des croyants Noirs souscrivent au dogme chrétien. Puisque l’image du Christ est encore largement acceptée comme celui d’un homme blanc, on peut en déduire que les Noirs du monde entier s’inclinent devant cette image. Malgré les dégâts psychologiques de l’adoration une idole qui ressemble à «l’oppresseur», de nombreux Noirs trouvent du réconfort et de la sécurité en le faisant. C’est également un exemple de la façon dont le syndrome de Stockholm se manifeste. 

Donc, tant que les Noirs ne créeront pas un Dieu à leur image pour que le monde entier ne l’adore, traiter les Noirs de racistes est absolument ridicule.




5° Les manuels scolaires certifiés sont rarement (jamais) publiés par des entreprises noires:



Les maisons d’édition non-noires maintiennent le monopole du matériel éducatif et fixent les normes académiques

De la maternelle à l’université, l’écrasante majorité des manuels sont produits par des sociétés d’édition qui ne sont pas détenues par des Noirs. En fait, trois maisons d’édition dominent l’essentiel du marché de la publication de manuels scolaires: Bordas, Nathan, Hatier [NDLR]. Par conséquent, tous les enfants reçoivent l’information à partir d’un point de vue limité, souvent euro-centrique dès leur plus jeune âge. Alors que Nicolas Dupont [NDLR] apprend les accomplissements des pères fondateurs ses grandes nations, l’estime de soi et la compréhension de l’identité de Mamadou Coulibaly [NDLR] en prennent un coup. Mamadou ne sait pas que les siens existait avant que l’homme blanc bienveillant ne les réduise en esclavage et ne les colonise, les esclaves, et que, dans sa grande miséricorde, accorde aux Noirs une libération feinte. Très jeunes, nos enfants apprennent où se situe la valeur dans l’humanité et où elle ne se situe pas. Ce conditionnement continue non seulement au lycée, mais probablement dans la vie adulte.

Donc, tant que les Noirs n’auront pas de contrôle sur le fait que les programmes scolaire soient adaptés à tous les enfants, indépendamment de leur croyance, de leur race ou de leur couleur, je me moque que vous pensiez que ce sont des revendications racistes du peuple noir. Même si il est prouvé que certains d’entre nous le sont, les effets du racisme noir n’ont guère le même impact que le racisme issue des constructions sociales de la suprématie blanche.





6° Le racisme noir par rapport aux réactions humaines:



Le nationalisme noir constitue une réponse à l’oppression systémique blanche

Nous avons tous vu la colère récente bouillonnant partout sur les réseaux sociaux. Cette flambée de colère des “chercheurs de vérité Noirs” est un appel à la justice chaque fois qu’une personne noire est assassiné par la main d’un blanc. Au lieu de recevoir la justice, nous recevons l’incarcération de masse, les systèmes juridiques aux préjugés raciaux, la montée du chômage et de la précarité, la discrimination raciale à l’embauche à travers le pays, l’imagerie négative et constante du Noir, dépeint par les médias, l’éducation de nos enfants entaché des préjugés raciaux, la pression sociale conduisant aux maux tels que l’anxiété et l’hypertension, et la liste s’allonge encore et toujours.

Quand les Noirs de revendiquent la puissance, l’obstination et la solidarité raciale, beaucoup de gens voient cela comme du racisme. Même les témoignages de “Black Love” évoque pour certains la “haine”. Ce comportement prétendument “raciste” du Noir est une réponse humaine à des centaines d’années marginalisation et d’exploitation à travers le monde. Parfois, la réponse est la colère. Parfois, c’est l’espoir. Parfois, il y a une volonté d’exclure les autres races. Ces réponses ne sont pas un appel à renverser le racisme et l’oppression, mais un appel à résister et à être libre comme n’importe quel être humain ayant des désirs sains.

Donc, jusqu’à ce que les Noirs n’incarcéreront pas un grand nombre de blancs et ne fortifieront pas le racisme institutionnel pendant au moins 15 générations, traiter les Noirs de racistes est un non sens.


Source:

http://atlantablackstar.com/

http://www.assatashakur.org

http://en.wikipedia.org

http://www.pbs.org

http://www.dollarsandsense.org

http://www.allgov.com

http://cyberplayground.wordpress.com

Traduction #TeamOjal

8 faits fascinants sur comment et pourquoi l’Amérique a créé le Libéria

La création de la Société américaine de colonisation

 
En 1816, l’American Colonization Society (ACS) fut créé par le révérend Robert Finley (un ancien président de l’Université de Géorgie) pour apaiser deux groupes opposés à propos de la question de l’esclavage des Noirs. Au début des années 1800, les Britanniques étaient dans les premiers stades de l’abolition de l’esclavage et de la sortie de la traite négrière transatlantique. Finley et beaucoup de Blancs de l’élite aux Etats-Unis craignaient que la nation américaine ne suive les Britanniques avec une action politique similaire. Un groupe de personnes (qui inclus quelques abolitionnistes) a voulu donner à la population noire nouvellement libérées une occasion de retourner en Afrique. Un autre groupe, qui comprenait des esclavagistes, ne prévoyait pas une société intégrée et a rejoint l’ACS sur la base d’une idéologie raciste.
 
 
 
 

Les membres controversés de la Société américaine de colonisation

 
L’American Colonization Society est composée de personnages historiques américains de premier plan, y compris les présidents James Monroe et James Madison. Un neveu de George Washington, Bushrod Washington, y était également impliqué. le président Andrew Jackson était sur la liste en tant qu’organisateur et le politicien Daniel Webster y a participé aussi. L’ironie ici c’est que la plupart de ces hommes prenaient part à l’asservissement du peuple noir. Jackson faisait partie de la classe des planteurs esclavagistes, Webster était un exécuteur et l’architecte du Fugitive Slave Act de 1850, et Washington vendait activement des esclaves Noirs. L’abolitionniste James Forten vIt cela et a mit en garde les Noirs libres de ne pas faire confiance à ces hommes.
 
 
 
 

La colonie africaine est établi

 
En 1819, l’ACS a vendu des adhésions coûtant jusqu’à 50 000 $ afin d’acheter des terres dans ce que l’on appelait la pepper coast en Afrique, une région colonisé par les Portugais. La même année, les États-Unis donnèrent 100 000 $ à l’organisation pour financer la première entreprise d’Afrique de l’Ouest. En Janvier 1820, le premier navire, l’Elizabeth, navigua depuis New York avec trois agents blancs ACS et 88 émigrants à son bord.
 
 
 
 

Les débuts de “The African Intelligencer”

 
 
En 1820, l’abolitionniste Jehudi Ashmun, l’un des fondateurs du Libéria, créa The African Intelligencer, vendu sous forme de brochure et de journal à informer les Noirs libres sur l’histoire, la géographie et d’autres détails relatif à la traite des esclaves.
Selon la Bibliothèque du Congrès, “Ashmun est allé en Afrique en 1822, où il est devenu le leader de la jeune colonie libérienne avant de mourir d’une fièvre en 1828.”
 
 

La douteuse prise de contrôle de Jehudi Ashmun 

 
Ashmun fut une figure complexe des premiers jours de l’histoire politique du Liberia. L’Histoire le dépeint comme un bon gars qui faisait attention aux intérêts des Noirs libres, mais il était le bras de l’impérialisme américain. Ashmun intimidait les dirigeants africains locaux d’Afrique de l’Ouest en échangeant des terres contre des articles de moindre valeur. Il voulait désespérément créer un empire américain sur le continent africain. L’ACS a probablement utilisé les Afrodescendants libres comme prétexte pour la construction d’un empire.
 
 
 
 

Le Libéria revendique l’indépendance

 
Dans les années 1830 et 40, l’ACS commença à trouver que toute l’expérience était un désastre financier. La raison de cela tourne essentiellement autour de l’absence de fonds fédéraux octroyés à l’ACS. En outre, la nouvelle colonie subissait les attaques constantes des britanniques, ce qui rendait le Liberia dangereux pour les colonisateurs. Parce que la colonie ne fut pas reconnue par les États-Unis et que les autres pays refusaient de reconnaître le Liberia comme état souverain, la colonie proclame son indépendance en 1846.
 
 
 
 

La souveraineté et la création d’un état 

 
Le 26 Juillet 1847, un grand nombre des colons développèrent une déclaration d’indépendance et une constitution, marquant la rupture des liens avec l’ACS. Durant près de cent ans, un groupe de Noirs libres appelé Américano-Libériens contrôla la nation. Un grand nombres de ces personnes étaient affiliés au parti libéral et devaient encore faire face à des menaces extérieures comme les français et les anglais, qui ont saisi la terre libérienne nouvellement souverain.
 
 
 

Joseph Jenkins Roberts

 
Le premier président du Libéria
 
Roberts fut le premier président de la République du Liberia. Dans un effort pour obtenir que les puissances européennes soient de son côté, Roberts visita les nations européennes comme la Grande-Bretagne pour proclamer que le Liberia était, effectivement, une nation libre. Dans les premiers jours de la nation, il signa des traités avec des chefs locaux pour réparer les dégâts causés par Ashmun. Il fût si efficace lors de son premier mandat, qu’il devint à nouveau président en 1872.
 
 
 
 

Source : http://atlantablackstar.com/

Traducton #Elimu

 
 

7 faits sur la façon dont “Wall Street” fut créé via l’esclavage

Wall Street est le quartier financier le plus puissant du monde, mais la plupart des gens savent très peu sur son histoire. Pour vraiment comprendre comment fonctionne Wall Street aujourd’hui, il est important de savoir comment tout commença et à quel point le facteur africain fut influent dans sa création. Wall Street fut bâti sur l’esclavage et, à ce jour, Wall Street reste le pilier essentiel du maintien des inégalités raciales et de l’oppression économique à travers le monde.


Les esclaves africains construisent littéralement le mur qui donna à Wall Street son nom:


New York était une colonie néerlandaise appelée New Amsterdam, de la province coloniale hollandaise appelée Nouvelle-Hollande durant la majeure partie du 17e siècle. Par l’intermédiaire de la Compagnie Néerlandaise des Indes Occidentales, les Néerlandais utilisèrent le travail des esclaves africains qui furent déportés à la colonie au alentour de 1627. Le esclaves africains construisirent le mur qui donna son nom à Wall Street. Un mur qui formait la frontière nord de la colonie et qui devait protéger la colonie des indigènes qui voulaient récupérer leur terre. Donc, dès sa création, le mur fut une barrière assurant la survie des blancs et de la suprématie blanche.



Wall Street était initialement un site de ventes aux enchères d’esclaves:


L’esclavage devint l’épine dorsale de la prospérité économique de New York dans les années 1700. Pour normaliser ce commerce massif d’êtres humains, en 1711 les autorités de New York établirent un marché d’esclaves à Wall Street. Des ventes aux enchères d’esclaves eurent lieu à Wall Street vendant des africains réduits en esclavage comme des marchandises aux commerçants désireux de les acheter. Wall Street fut également un marché où les propriétaires pouvaient louer leur esclaves à la journée ou la semaine.

New York devint le centre financier mondial “grâce” à l’esclavage:


Tout au long des 17e et 18e siècles, comme Phyllis Eckhaus le souligne, New York avait ” la plus grande population d’esclaves urbaine dans la partie continentale d’Amérique du Nord “. Par conséquent, New York fut un lieu crucial dans la traite négrière transatlantique, ce qui établit rapidement New York comme la capitale financière du monde.

Les grandes entreprises de Wall Street firentt leurs débuts grâce traite négrière:


Beaucoup de sociétés bien connues et d’institutions financières bénéficièrent de la traite négrière transatlantique, notamment Lehman Brothers (qui fit faillite en 2008), JP Morgan Chase, Wachovia Bank of North Carolina, Aetna Insurance, Bank of America et la Royal Bank of Scotland. Les banques, comme les prédécesseurs de la Wachovia Bank of Charleston et la Bank of North America, et les prédécesseurs de J.P. Morgan Chase, firent des prêts aux propriétaires d’esclaves et acceptèrent les esclaves comme «garantie». Lorsque les propriétaires d’esclaves étaient en défaut de payement, les banques devenaient les nouveaux propriétaires d’esclaves.

Tirer profit de la peur des esclavagistes de la mort des esclaves:


La société Aetna vendit des assurance aux propriétaires d’esclaves qui voulaient protéger leurs investissements (les gens esclaves) à bord des navires négriers au cas où l’un d’eux ceux-ci mourraient (ce qui était un phénomène très courant sur les navires qui les transportent de l’Afrique vers les Amériques). Les compagnies d’assurance compensaient les propriétaires d’esclaves pour la perte des africains qu’ils considérées comme leurs “propriétés”. À ce jour, il y a des poursuites contre ces sociétés en demande de réparations pour leur participation à la traite négrière transatlantique.

La traite négrière posa les bases capitalisme mondial:


La traite négrière transatlantique posa les bases du capitalisme mondial moderne. Des millions d’Africains furent arrachés à leurs foyers en Afrique pour travailler dans les colonies européennes d’Amérique du Nord et du Sud et des Caraïbes. Partout en Europe, aux Amériques et dans les Caraïbes, les familles et les entreprises blanches construisirent leur fortune grâce à la traite négrière (des fortunes qui devinrent la base pour les économies à travers le monde). Contrairement aux Amérindiens et aux autres Européens blancs, la main-d’œuvre africaine gratuite fut abondante (si l’un d’entre eux mourrait, il pouvait être remplacé par un autre venu d’Afrique), les Africains n’avaient pas de liens avec les terres américaines, mais savaient comment faire pousser des cultures de rente essentiels comme le coton et le sucre qui poussaient aussi en Afrique. Ces facteurs firent des Africains la main-d’œuvre parfaite pour les puissances coloniales européennes.

Les produits fabriqués par les esclaves créèrent les marchés internationaux:


Le esclaves, qui réaliser de nombreux autres services, furent utilisées pour produire des biens qui vendus sur les marchés internationaux afin d’en tirer des bénéfices (une caractéristique du capitalisme moderne). En outre, les esclaves eux-mêmes étaient considérés comme des biens et vendus sur les marchés. Les avantages de cela profitaient aux propriétaires d’esclaves et aux investisseurs (et pas aux esclaves). De ce fait, la richesse fut transférée des esclaves (et leurs descendants) aux propriétaires d’esclaves européens et autres Blancs qui bénéficièrent de ce système. Cela jeta les bases de l’inégalité entre les Blancs et les Noirs et a entraîna la subordination socio-économique des Noirs par rapport aux Blancs pour les générations à venir.

Source : http://atlantablackstar.com/

Traduction #TeamOjal

Le top 6 des pays qui sont devenues extrêmement riches en asservissant les Noirs

1° Les États-Unis d’Amérique :

 
 
L’esclavage transforma l’Amérique en une puissance économique. L’exploitation des noirs comme main d’œuvre gratuite fit du Sud, la région la plus riche et la plus puissante sur le plan politique dans le pays. La demande britannique de coton américain fit du tronçon sud de la rivière Mississippi la “Silicon Valley” de son époque, offrant la concentration la plus importante de millionnaires de la nation.
 
Mais l’esclavage fut une entreprise nationale. De nombreuses entreprises de Wall Street tels que JPMorgan Chase, New York Life et la désormais défunte Lehman Brothers firent fortune en investissant dans le commerce des esclaves, activité économique la plus rentable des 350 ans d’histoire de New York. L’esclavage fut si important pour la ville que New York fut l’une des municipalités urbaines les plus pro-esclavage du Nord.
 
Selon le magazine Harper’s (Novembre 2000), les États-Unis ont volé un montant estimé à 100 000 000 000 000 de dollars pour 222.505.049 heures de travail forcé entre 1619 et 1865, avec un intérêt composé de 6%.
 
 

2° l’Angleterre :

 
 
Entre 1761 et 1808, les commerçants britanniques transportèrent 1.428.000 captifs africains à travers l’Atlantique et empochèrent 96,5 millions de dollars (environ 13 milliards de dollars en valeur d’aujourd’hui) pour les vendre comme esclaves.
 
De 1500 à 1860, selon des estimations très modestes, environ 12 millions d’Africains furent vendus comme esclaves aux Amériques. Dans les seuls navires britanniques, 3,25 millions d’Africains furent expédiés. Ces voyages sont souvent très rentables. Par exemple, au XVII° siècle, la Royal Africa Company pouvait acheter une esclave africaine avec des marchandises commerciales à une valeur de 5 $ et la revendre aux Amériques 32 $, faisant un bénéfice net moyen de 38% par voyage.
 
Planteurs et marchands esclavagistes qui vendirent des esclaves et des produits issus de l’esclavage furent parmi les personnes les plus riches du XVIII° siècle en Grande Bretagne, mais de nombreux autres citoyens britanniques bénéficièrent de l’industrie de la traite des êtres humains.
 
Les bénéfices provenant de l’esclavage furent utilisés pour doter Oxford, d’une splendide bibliothèque; pour construire une vingtaine de banques, dont la Banque de Londres et Barclays; et pour financer les expériences de James Watt, l’inventeur de la première machine à vapeur efficace.
 
En tant que principal catalyseur de la révolution industrielle, la traite négrière transatlantique fournit aux propriétaires d’usines faisant affaire dans les textiles, le fer, le verre et les armes à feu un méga-marché en Afrique de l’Ouest, où les marchandises furent négociées pour les esclaves. Birmingham avait plus de 4000 fabricants d’armes, avec 100.000 d’armes par an pour les marchands d’esclaves. Le boom dans le secteur manufacturier fournit de nombreux emplois pour les gens ordinaires en Grande-Bretagne qui, en plus de travailler dans les usines, pouvaient être utilisées pour construire des routes et des ponts, ainsi que dans la chasse, l’exploitation minière, etc.
 
 

3° La France :

 
Avec plus de 1,6 millions d’esclaves africains transportés vers les Antilles, la France est clairement un acteur majeur dans le commerce d’esclave. Ses ports négriers contribuèrent grandement aux progrès économiques du pays au XVII° siècle. Beaucoup de ses villes de la côte ouest, comme Nantes, Lorient, La Rochelle et Bordeaux, construisirent leur richesse grâce aux principaux bénéfices du commerce triangulaire.
 
Entre 1738 et 1745, de Nantes, leader des ports négriers de France, 55 000 esclaves furent embarqué, dans 180 navires, pour le Nouveau Monde. De 1713 à 1775, près de 800 navires négriers partirent de Nantes.
 
À la fin des années 1780, Saint-Domingue, qui est aujourd’hui Haïti, est devenue la colonie la plus riche et la plus prospère des Antilles, en cimentant son statut de port vital dans les Amériques pour les marchandises et les produits à destination et à partir de la France et de l’Europe.
 
Le revenu et les taxes de la production de sucre esclavagiste sont devenus une source importante du budget national français. Chaque année, plus de 600 bateaux visitèrent les ports d’Haïti pour transporter son sucre, café, coton, indigo, cacao et consommateurs européens.
 
 
 

4° Pays-Bas :

 
 
La Compagnie des Indes Occidentales hollandaise (CIO), une société agréée de marchands hollandais, fut créé en 1621 comme un monopole sur le commerce des esclaves africains vers le Brésil, les Caraïbes et l’Amérique du Nord.
 
La CIO avait des bureaux à Amsterdam, Rotterdam, Hoorn, Middelburg et de Groningue, mais un quart des Africains transportés à travers l’Atlantique par la société furent transférés dans les navires négriers depuis Amsterdam. Presque tout l’argent qui finança les plantations esclavagistes du Surinam et des Antilles venait de banquiers à Amsterdam, tout comme un grand nombre de navires utilisés pour transporter les esclaves y furent construits. 
 
Beaucoup de matières premières qui furent transformées en produits finis à Amsterdam, comme le sucre et le café, furent cultivées dans les colonies à l’aide de la main-d’œuvre esclave puis affiné dans des usines dans le quartier de Jordaan.
 
Les revenus des biens produits par le travail les esclaves financèrent une grande partie de l’âge d’or des Pays-Bas au XVII° siècle, une période réputée pour ses réalisations artistiques, littéraires, scientifiques, et philosophiques.
 
Le travail des esclaves créa de vastes sources de richesse pour les Hollandais sous la forme de métaux précieux, sucre, tabac, cacao, café et coton et d’autres biens, et aida à financer la création à Amsterdam de beaux et célèbres canaux et du centre-ville.
 
 
 

5° Le Portugal :

 
 
Le Portugal fut le premier de tous les pays européens à s’impliquer dans la traite négrière transatlantique. Du XV au XIX° siècle, les Portugais exportèrent 4,5 millions d’Africains comme esclaves vers les Amériques, ce qui en fait le plus grand trafiquant d’êtres humains en Europe.
 
Le travail esclave était la force motrice de la croissance de l’économie sucrière dans la colonie portugaise du Brésil, et le sucre est le principal produit d’exportation de 1600 à 1650. Des gisements d’or et de diamants furent découverts au Brésil en 1690, ce qui suscita une augmentation de l’importation d’esclaves d’Afrique pour alimenter ce nouveau marché rentable.
 
La grande partie de l’intérieur du Brésil où l’or fut extrait était connu sous le nom de Minas Gerais (Mines générales). Les mines d’or dans cette région sont devenues la principale activité économique du Brésil colonial au cours du XVIII° siècle. Au Portugal, l’or fut principalement utilisé pour payer des biens industrialisés tels que les textiles et les armes, et construire de magnifiques monuments baroques comme le couvent de Mafra.
 
 
 

6° L’Espagne:

 
 
À partir de 1492, l’Espagne était le premier pays européen à coloniser le Nouveau Monde, où ils établirent un monopole économique dans les territoires de la Floride et d’autres parties de l’Amérique du Nord, du Mexique, de Trinidad, de Cuba et d’autres îles des Caraïbes. Les populations autochtones de ces colonies mouraient pour la plupart de maladies ou d’asservissement, de sorte que les espagnols furent forcés de compter de plus en plus sur le travail des esclaves africains pour gérer leurs colonies.
 
L’argent provenant de ces colonies créa une grande richesse pour les dynasties des Habsbourg et Bourbon tout au long de l’emprise de l’Espagne sur la zone. Mais il a également attiré les rivaux européens de l’Espagne, ce qui incita les dirigeants espagnols à dépenser les richesses des Amériques pour alimenter les guerres européennes successives.
 
Les flottes de trésor espagnoles furent utilisées pour protéger la cargaison transportée à travers l’océan Atlantique. La cargaison des navires incluait le bois, les produits manufacturés, les différentes ressources de métaux et de produits de luxe coûteux dont l’argent, l’or, les pierres précieuses, les perles, les épices, le sucre, les feuilles de tabac et de la soie.
 
Les villes portuaires espagnoles prospérèrent. Séville, qui avait le monopole royal sur le commerce du Nouveau Monde, fut transformé d’un port provincial en une grande ville et un important centre politique. Puisque les colons espagnols ne pas produisaient encore leurs propres aliments de base tels que le vin, l’huile, la farine, les armes et le cuir, et avaient de grandes réserves financières pour les payer, les prix dans la Castille et l’Andalousie augmentèrent fortement alors que les commerçants achetaient des marchandises à expédier.
 
Les prix de l’huile, du vin et du blé triplèrent entre 1511 et 1539. Les grands vignobles de Jerez, les oliveraies de Jaén, et l’industrie du cuir de Tolède bras et ont été établis sur leur échelle présente au cours de ces années.

Traduction #TeamElimu

 
 

10 courageuses guerrières noires à travers l’histoire.

 

1° La Reine-Mère Yaa Asantewaa:

 

 
Yaa Asantewaa fut la reine mère de la tribu Edweso des Ashanti dans ce qui est le Ghana moderne. Elle fut une combattante d’un courage exceptionnel qui, en Mars 1900, souleva et a mena une armée de milliers d’hommes contre les forces coloniales britanniques et leurs efforts pour asservir les Ashanti et s’emparer du tabouret d’or, symbole spirituel, d’unité et de souveraineté de la nation Ashanti .

 

Yaa Asantewaa mobilisa les troupes Ashanti et assiégea durant trois mois le fort britannique de Kumasi. Les colonisateurs britanniques durent mobiliser plusieurs milliers de soldats et de pièces d’artillerie pour briser le siège et exiler la reine Yaa Asantewaa et 15 de ses plus proches conseillers aux Seychelles. Elle vécut en exil jusqu’à sa mort en Octobre 1921. la guerre de Yaa Asantewaa, tel qu’elle est actuellement connu au Ghana, fut l’une des dernières grandes guerres sur le continent africain à être dirigé par une femme.

2° Ahosi ou Mino (Les Amazones du Dahomey):

Les Amazones du Dahomey ou Mino était un régiment militaire entièrement féminin du peuple Fon du royaume du Dahomey en actuelle République du Bénin. Elles existèrent du XVII° siècle à la fin du XIX° siècle. Alors que les récits européens se réfèrent aux femmes soldats comme «Amazones», en raison de leur similitude avec les Amazones semi-mythiques de l’ancienne Anatolie, elles se sont appelés Ahosi (les épouses du roi Les) ou Mino(nos mères) en langue Fon.
Les Ahosi furent très bien formées et avaient une attitude très agressive. Elles étaient de féroces combattantes et avaient la réputation de décapiter les soldats au milieu de la bataille, ainsi que ceux qui avaient le malheur de devenir leurs captifs.
Seh-Dong-Hong-Beh fut l’une des grandes chefs des Mino. En 1851, elle dirigea une armée de 6 000 femmes contre la forteresse Egba d’Abeokuta. Parce que les Mino étaient armés de lances, d’arcs et d’épées alors que les Egbas avaient des canons européens, seulement 1200 survécurent à cette bataille.
L’empiétement européen en Afrique de l’Ouest s’accéléra au cours de la seconde moitié du XIX° siècle. En 1890, le roi Béhanzin utilisa ses combattants Mino aux côtés de soldats masculin pour combattre les forces françaises pendant la Première Guerre franco-dahoméenne. L’armée française perdit plusieurs batailles contre eux en raison de l’habileté des femmes guerrières au combat.

3° La Reine Nanny des Marrons:

La Reine Nanny, héroïne nationale jamaïcaine, fut un leader bien connu des marrons jamaïcains au XVIII° siècle. Nanny fut enlevée au Ghana, en Afrique de l’Ouest, étant enfant, et fut réduite en esclavage en Jamaïque. En grandissant, elle fut influencée par les “Neg Mawons” et d’autres leaders africains réduits en esclavage. Les Marrons étaient des Noirs asservis qui fuirent l’oppression des plantations et formèrent leurs propres communautés à l’intérieur de la Jamaïque.
Nanny et ses frères s’enfuirent de la plantation et se cachèrent dans la région Blue Mountains. De là, ils menèrent plusieurs révoltes à travers la Jamaïque. La Reine Nanny fut un chef spirituel intelligent très respectée, qui joua un rôle dans l’organisation des plans pour libérer les africains réduits en esclavage.
Pendant plus de 30 ans, elle libéra plus de 800 esclaves et les aida à s’installer dans les communautés Marrons. Elle vaincu les britanniques dans de nombreuses batailles et malgré les attaques répétées des soldats britanniques, le village de Nanny, appelé Nanny Town, resta sous contrôle Marron pendant plusieurs années.

4° Harriet Tubman:

Harriet Tubman fut une abolitionniste afro-américaine, humanitaire, et un espion de l’Union pendant la Guerre civile américaine. Née esclave, Harriet Tubman s’est échappée à Philadelphie en 1849, puis retourna immédiatement au Maryland pour sauver sa famille.
Elle fit ensuite plus de 19 missions pour sauver plus de 300 esclaves à l’aide du réseau de militants anti-esclavagistes et de refuges connus comme le “Underground Railroad“. Plus tard, elle aida à recruter des hommes pour le raid de John Brown sur Harpers Ferry les 16 et 18 Octobre 1859, pour libérer des esclaves.

En Juin 1863, Harriet Tubman devint la première femme à diriger une expédition armée durant la guerre civile. Elle guida le Raid de Combahee River, qui libéra plus de 700 esclaves en Caroline du Sud: la plus grande libération d’esclaves dans l’histoire américaine.

French Days

5°Assata Olugbala Shakur:

Assata Shakur est une militante afro-américaine qui fut membre du Black Panther Party et de la Black Liberation Army entre 1971 et 1973. Assata travailla à travers le BPP et la BLA à lutter contre l’oppression raciale, sociale, et économique, mais il devint la cible du programme contre-révolutionnaire COINTELPRO du gouvernement américain. Ce programme utilisait un large éventail de tactiques, y compris l’encadrement, le faux emprisonnement et l’assassinat de dirigeants, pour perturber le mouvement radical.
Entre 1973 et 1977, à New York et dans le New Jersey, Assata Shakur fut inculpé dix fois dans sept procès criminels distincts. Les accusations d’Assata Shakur allaient du vol de banque, tentative de meurtre de deux officiers de police et huit autres délits liés à la fusillade sur le New Jersey Turnpike. Parmi ces procès, trois donnèrent lieu à des acquittements; un à un désaccord du jury; un dans à un changement de juridiction; un donna lieu à un procès nul en raison de sa grossesse; et un à une condamnation. Trois actes d’accusation furent rejetés sans procès. Assata Shakur s’échappa de prison et a fui pour Cuba après sa condamnation pour la mort de l’agent de la sûreté du New Jersey, Werner Foerster.
Le 2 mai 2013, le FBI annonça qu’ils avaient augmenté la prime sur la tête d’Assata Shakur à 2 millions de dollars et la plaça sur sa liste des «terroristes les plus recherchés», faisant d’elle la première femme à être ainsi désignées et criminalisant efficacement la lutte de l’époque pour la liberté des noirs.
D’autres témoignages ont prouvé qu’aucun résidu d’arme ne fut retrouvée sur ses mains, ni qu’aucune de ses empreintes digitales ne fut trouvées sur les armes qui se trouvaient sur ​​les lieux. Néanmoins, Assata Shakur fut reconnu coupable par un jury entièrement blanc et condamné à la prison à vie.

6° Kandakes Amanirenas:

Amanirenas (également orthographié Amanirena) fut l’une des plus grandes kandakes ou reines-mères, qui régnèrent sur le royaume méroïtique de Kush. Elle régna entre 40 et 10 avant JC. Quand l’empereur romain Auguste imposa une taxe aux Koushites en 24, Amanirenas et son fils, Akinidad, conduisirent une armée de 30 000 hommes pour saccager le fort romain de la ville égyptienne d’Aswan. Ils détruisirent également les statues de César à Eléphantine.
Sous les ordres d’Auguste, le général romain Petronius riposta, mais rencontra une forte résistance de la part d’Amanirenas et ses troupes. Après plus de trois années de combats difficiles, les deux parties négocièrent un traité de paix. Les Romains acceptèrent de renvoyer leur armée en Egypte, de retirer leur fort, de rendre la terre aux Koushites et d’annuler la taxe.
La courageuse reine guerrière , Amanirenas est connu pour son combat à la loyal, côte à côte, avec ses propres soldats. Elle fut aveugle d’un œil après avoir été blessé par un Romain. Toutefois, l’ampleur de l’humiliation romaine n’a pas encore été divulguée puisque le compte Kushite de la guerre, écrit dans le script méroïtique, n’a pas été entièrement décodé.

7° Carlota Lukumí:

Carlota fut enlevée de sa tribu Yoruba, amené à Cuba enfant et contrainte à l’esclavage dans la ville de Matanzas, pour travailler à la récolte de la canne à sucre, dans les plus brutales des conditions.
Elle était lumineuse, musicale, déterminée et intelligente. En 1843, elle et une autre femme esclave nommée Fermina menèrent une rébellion organisée à la plantation de sucre Triumvarato. Fermina fut enfermé après que ses plans pour la rébellion furent découverts. Utilisant des tambours parlants pour communiquer secrètement, Carlota et ses compagnons d’armes libérèrent Fermina et des dizaines d’autres, et continuèrent à mener une insurrection armée bien organisée contre au moins cinq brutales plantations d’esclaves dans la région. Le courageux combat de Carlota dura un an avant qu’elle ne fut capturée, torturé et exécuté par les propriétaires terriens espagnols.

8° La reine Nzinga Mbande:

La Reine Nzinga Mbande fut une dirigeante très intelligente et puissante du XVII° siècle des Royaumes de Ndongo et de Matamba (Angola moderne). Vers la fin du XVII° siècle, Nzinga combattu courageusement et intelligemment pour la liberté de ses royaumes, les Portugais qui colonisèrent l’Afrique centrale pour contrôler le commerce des êtres humains en Afrique.
Pour augmenter la puissance militaire de son royaume, Nzinga offrit l’asile aux esclaves fugitifs et aux soldats africains formés par les portugais. Elle souleva la rébellion parmi le peuple encore à Ndongo, alors gouverné par les Portugais. Nzinga forma également une alliance avec les Hollandais contre les Portugais. Cependant, leurs forces combinées ne sont pas suffisantes pour chasser les Portugais. Après un nouveau repli stratégique à Matamba, Nzinga commença à se concentrer sur le développement du royaume comme puissance commerciale et passerelle vers l’intérieur de l’Afrique centrale. A la mort de Nzinga en 1661 à l’âge de 81 ans, Matamba était devenu un royaume puissant qui réussi à résister aux tentatives de colonisation portugaise pour une période prolongée. Son royaume ne fut intégré à l’Angola qu’à la fin du XIX° siècle.

9° Les prêtresses Nyabingi Muhumusa et Kaigirwa:

Muhumusa et Kaigirwa étaient dirigeantes redoutées du groupe de prêtresses Nyabingi d’Afrique de l’Est, influentes au Rwanda et en Ouganda de 1850 à 1950. En 1911 Muhumusa proclama qu’elle “allait chasser les Européens” et que “les balles des Wazungu se transformeraient en eau contre elle. “
Elle organisa la résistance contre les colonialistes allemands et fut finalement emprisonnée par les Britanniques à Kampala, en Ouganda, de 1913 à sa mort en 1945. Elle devint la première d’une lignée de prêtresses rebelles luttant contre la domination coloniale au nom de Nyabingi, et même après avoir été emprisonnée, elle inspira un vaste engouement populaire. Les britanniques adoptèrent une loi sur la sorcellerie en 1912, en réponse directe à l’efficacité politique de ce mouvement de résistance fondé sur la spiritualité.
En Août 1917, la “Nyabinga” Kaigirwa suivit les traces de Muhumusa, et mena la révolte de Nyakishenyi, avec l’appui du peuple unanime. Les responsables britanniques mirent sa tête à prix, mais personne ne voulait le réclamer. Après que les britanniques attaquèrent le camp Congo de Kaigirwa en Janvier 1919, tuant la plupart des hommes, Kaigirwa et le corps principal de combattants réussirent à échapper à l’armée et à s’échapper.
Cependant, les Britanniques s’emparent du mouton blanc sacré et la brûlèrent avant une convocation des principaux chefs. Après cet acte, une série de catastrophes affligea le commissaire du district qui avait tué le mouton. Ses troupeaux furent anéantis, son toit céda et un mystérieux incendie éclata dans sa maison. Kaigirwa tenta un autre soulèvement, puis s’en alla dans les collines, où elle ne fut jamais capturée.

10° Tarenorerer:

Tarenorerer d’Emu Bay dans le nord de la Tasmanie est fut leader australien indigène du peuple Tommeginne. Dans son adolescence, elle fut enlevée par les Aborigènes de la région de Port Sorell et vendu aux chasseurs blancs sur les îles du détroit de Bass, où ils appelaient Walyer.
Elle est devint une anglophone compétente et prit connaissance du maniement et du fonctionnement des armes à feu. En 1828, Tarenorerer retourna dans son pays dans le nord de la Tasmanie, où elle réunit un groupe d’hommes et de femmes de nombreux groupes pour engager la guerre contre les envahisseurs européens. Formant ses guerriers à l’utilisation des armes à feu, elle leur ordonna de frapper les Tawin luta (hommes blancs) lorsqu’ils étaient les plus vulnérables, entre le moment où leurs armes étaient déchargées et avant qu’ils ne soient en mesure de recharger.
Elle leur demanda également de tuer les moutons et les bœufs des Européens. G.A Robinson, qui fut chargé de rassembler les Aborigènes, fut informé par les chasseurs que Tarenorerer qui se tenait sur ​​une colline pour organiser l’attaque, abusa les colons et les défia de venir à eux et être transpercés.

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Traduction #TeamOjal

 

8 choses que vous devez connaitre au sujet de Martin R. Delany, le père du nationalisme noir

Ses jeunes années

 
Journaliste, abolitionniste, médecin et rédacteur en chef, Martin Robison Delany (6 mai 1812- 24 janvier 1885) est né libre à Charles Town en Virginie. La mère de Martin Delany croyait que la lecture et l’écriture était essentielle à la réussite de ses enfants, mais la Virginie interdisait l’éducation des Noirs. Elle a déménagea avec ses enfants en Pennsylvanie, un «état libre». A 19 ans, Delany parcourut 160 miles de Pittsburgh  pour la Bethel Church School, une école pour les Noirs et le Jefferson College afin  d’apprendre le latin, le grec, et les lesttres classiques. Il étudia également la médecine.
 
 

Son passage à Pittsburgh

 
 
Jeune adulte, Delany était actif dans plusieurs mouvements allant de l’abolition de l’esclavage, au mouvement de tempérance ainsi que le mouvement “Back to Africa“. En tant qu’abolitionniste, il a contribua à la création du Young Men’s Literary and Moral Reform et du Comité de vigilance pour aider à reloger les Noirs auparavant esclaves et pour leur apprendre à lire. Il fit cela après la rébellion de Nat Turner qui avait rendu la lecture illégale pour les esclaves. En 1833, Delany ouvrit son propre cabinet médical spécialisé dans les sangsues et les ventouses. Une décennie plus tard, il débuta également son propre journal appelé, The Mystery. Ce journal se focalisait sur des sujets liés à la liberté des Noirs et des idées relatives à L’Israel Noir en Afrique.
 
 
 
 

Delany et Douglass

 
 
Avant que Booker T. Washington et W.E.B Dubois ne débattent au sujet du progrès des Noirs, il y avait Delany et Frederick Douglass. Les deux hommes étaient des partenaires et contemporains, travaillant pour le North Star de Douglass, entre 1847 et 1852. Douglass fut tellement impressionné par l’écriture de Delany dans The Mystery, qu’il fut embauché comme écrivain. Les deux homme cependant n’étaient pas d’accord sur la façon dont les Noirs devraient prospérer dans le pays. Delany croyait fermement en l’émigration vers l’Afrique alors que Douglass croyait que les Noirs devaient rester aux États-Unis parce qu’ils y avaient des intérêts égaux aux aux Blancs. Selon l’University of North Carolina Press: 

“bien que chacun se voyait comme le seul meilleur représentant de sa race, ce rôle fut accordé par l’histoire à Douglass, alors que Delany a subi le sort typique du séparatiste noir: la marginalisation.”

La Harvard Medical School

 
 
En 1850, Delany était toujours intéressé par la médecine, donc il entra à la Harvard Medical School. Après avoir servi comme apprenti pour de nombreux médecins abolitionnistes blancs, il voulu avoir une éducation plus formelle qu’ils ne pouvaient pas lui donner. Delany était l’un des trois étudiants en médecine noir qui brisa les barrières raciales, mais il ne suivit qu’un seul semestre après avoir enduré des tensions raciales extrême. 
 
 

La recherche d’un Israël Noir

 
 
Après son expérience à Harvard, Delany était convaincu que les Noirs devaient retourner en Afrique. Au milieu des années 1850, il parti au Nigeria pour acheter des terres en vue d’une possible instalation. A l’époque l’American Colonization Society faisait exactement la même chose. L’expédition de Delany fut différente parce que les propriétaires d’esclaves et les abolitionnistes blancs n’étaient pas impliqués. Il croyait vraiment que l’Amérique ne serait pas une option viable pour les Noirs, alors il examina également des options pour obtenir des terres en Amérique centrale et au Canada. Pendant ce temps, il écrivit à propos de ses voyages dans le livre, Blake or the Huts of America en 1859.
 
 
 

Les Régiments Noirs

 
En 1863, la Proclamation d’émancipation de 1862 a fait adoucir sa position à Delany au sujet de l’émigration. Lorsque l’idée de soldats noirs rejoignant le combat en tant que soldats de l’Union fit son apparition, Douglass et Delany furent tous deux pour et plaidèrent pour la possibilité de se battre pour la liberté. Masshist.org explique que : 
 

“Le 54th Massachusetts Volunteer Infantry Regiment était la première unité militaire composée de soldats noirs à être levé dans le Nord pendant la guerre civile (…) Avant 1863, aucun effort concerté ne fut fait pour recruter des troupes noires en tant que soldats de l’Union”.

 Delany était si attaché au régiment que son propre fils Toussaint Louverture Delany, s’y enrôla.
 
 

Le soldat Noir le plus haut gradé

 
 
Lors d’une rencontre avec le président Abraham Lincoln, Delany voulu que les soldats noirs aient l’occasion de devenir des leaders au sein de l’armée. Lincoln suivit les conseils de Delany et fit de lui le plus haut gradé noir de l’armée à cette époque. En tant que major au sein du 104e régiment, il entra dans l’histoire une fois de plus.
 
 

L’héritage de fierté et d’excellence noire

 
 
Une citation célèbre de Frederick Douglass à propos de Delany résume leur relation et les convictions de Delany. Dans sa vie, Delany réalisa tout ce qu’un homme noir pouvait réaliser dans l’Amérique du 19e siècle. Il fut abolitionniste, juge, homme politique, officier, médecin, le premier explorateur afro-américain en Afrique, journaliste et romancier. Cependant, il voulait que tous les Noirs soient libre. Il voyait que cette nation ne fournirait pas l’environnement nécessaire pour obtenir le type de liberté que les Noirs méritaient. L’Afrique fut son plus grand objectif et il en fut ainsi jusqu’à sa mort.
 
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Traduction de la Team Elimu

7 des plus impitoyables colonialistes européens

Lorsque l’on pense aux atrocités qui furent commises contre l’humanité, une personne est souvent désignée comme étant la plus malfaisante n’ayant jamais vécu, Hitler. Mais pourquoi son nom est le seul à être synonyme de mal? Lorsque vous tuez plus de 10 millions d’Africains ou d’Amérindiens, pourquoi n’êtes-vous pas le symbole du mal? 

L’Europe a une longue histoire de colonialisme, d’impérialisme, d’esclavage et de génocide et Hitler ne fut pas seul commettre des actes ignobles contre l’humanité.

Voici une liste de colonialistes européens autres qu’Hitler, qui exterminèrent des populations, tout cela au nom de la terre, de l’avidité et de la richesse :



1° Le roi Léopold II de Belgique:


Léopold de Belgique amassa une énorme fortune personnelle en exploitant le Congo, d’abord par la récolte de l’ivoire et du caoutchouc par le peuple congolais. Un de ses actes les plus odieux fut de forcer les villageois à atteindre les quotas sur la collecte de l’ivoire; si les villageois ne respectaient pas leurs chiffres, leurs mains étaient coupées.
Son régime fut responsable de l’asservissement effectif de la population autochtone, de brutalité, de massacres généralisés et de mutilations fréquentes qui conduisirent à la mort de quelque 15 millions de Congolais.
C’est devenu l’un des scandales internationaux les plus infâmes du début du XX° siècle.



2° Le général britannique Sir Evelyn Baring:



Le Kenya a de riches terres agricoles et fertiles et en 1895, les Européens les voulurent. Sous la direction du Général Sir Evelyn Baring, la guerre fut déclarée au peuple Kényan. Baring imposa la peine de mort pour toute personne prêtant le serment Mau Mau (un serment du peuple kényan qui leur a donné le courage de se battre pour leur terre et leur liberté).
Pour garder le contrôle de cette terre qui ne leur appartenait pas, les britanniques exécutèrent, torturèrent ou mutilèrent 90.000 Kényans lors de la répression, et selon la Kenya Human Rights Commission plus de 160.000 furent détenus dans des conditions épouvantables.



3° Francisco Pizarro:



Francisco Pizarro fut, conquistador espagnol analphabètes et malfaisant notoire qui conquit le Pérou. En seulement 15 ans, lui et ses hommes tuèrent des milliers d’autochtones, anéantirent la monarchie Inca au pouvoir et asservirent tous les survivants de l’empire.
Il excellait dans la torture, il était connu pour brûler les yeux des autochtones pour obtenir leur or. Ces actes furent au nom du pouvoir, de l’or et de l’impérialisme religieux.

Peu d’hommes changèrent le cours de l’histoire de manière aussi vile que Pizarro.



4° George Augustus Robinson:



Avant que les britannique ne colonisent la Tasmanie en 1803, il y avait environ 15 000 personnes y vivant.
En 1833, la population fut réduite à seulement 200 survivants. George Augustus Robinson, parrainé par le lieutenant-gouverneur George Arthur, contraignit les 200 survivants autochtones à se rendre avec l’assurance qu’ils seraient protégés, pris en charge et que leurs terres leurs seraient finalement rendues.

Ce fut, en fait, un mensonge. Robinson fit des promesses pour tromper les espoirs des survivants désespérés. Ces survivants furent déplacés de leurs terres pour l’île Flinders, où ils finirent tous morts. 



5° Hernán Cortés: 


Hernán Cortés fut pacifiquement reçu par l’empereur Montezuma, un leader né sophistiquée de la royauté aztèque, Tenochtitlan. 
Peu de temps après Cortés fit l’empereur Montezuma prisonnier et exigea une énorme rançon en or. Cortes assiégea l’empire aztèque, saccagea la ville, et la renomma Mexico. Cortes sécurisa la ville et la population indigène fut soumise à une grande cruauté et beaucoup de difficultés, comme l’introduction de maladies exotiques qui décimèrent les survivants.
En fin de compte, on estime qu’entre 120.000 et 240.000 aztèques furent tués. Cortes initia la première phase de la colonisation espagnole des Amériques.





6° Napoléon:



Selon Claude Ribbe, spécialiste de l’histoire du colonialisme dans les Caraïbes, Napoléon fut l’homme qui, pour la première fois dans l’histoire, “se posât rationnellement la question de savoir comment éliminer, dans un temps aussi court que possible, et avec un minimum de coût et de personnel, un maximum de personnes décrit comme scientifiquement inférieure“.
La colonie française d’Haïti fut, autour des années 1800, la colonie la plus riche du monde, une véritable machine d’exportation, alimenté en esclave, qui produisit près des deux tiers du café du monde et près de la moitié de son sucre. Les esclaves africains furent attachés et battus pour travailler et forcés de porter un museau de l’étain pour les empêcher de manger de la canne à sucre. Si les esclaves étaient hargneux, ils étaient rôtis sur un feu lent, ou remplis de poudre et déchiquetés. Il ordonna en outre la mise à mort d’autant de Noirs en Haïti que possible, pour être remplacées par de nouveaux Africains, plus dociles. 
En 1802, un vaste programme de purification ethnique fut mis en place. Napoléon interdit les mariages interraciaux et ordonna que toutes les femmes blanches qui avaient eu des relations de toute sorte de avec un noir ou un mulâtre (personne de race mixte) soit expédiés en France. 





7° Christophe Colomb:


L’année 1492 marque le moment où Christophe Colomb envahit l’hémisphère occidental et initia 500 ans de génocide amérindien continu aboutissant à un holocauste de 95% de tous les peuples autochtones des Amériques.

Après avoir accoster à Hispaniola et malgré avoir décrit les peuples autochtones comme étant paisible et conviviale dans son journal, Colomb mit rapidement en œuvre des politiques d’esclavage, d’extermination et d’extorsion de fonds afin de voler terres et richesses. Colomb jeta les bases d’un génocide de masse que dans les années à suivre, les Conquistadors espagnols Hernán Cortés et Francisco Pizarro poursuivraient.






Sources: 

http://www.walkingbutterfly.com/ http://en.wikipedia.org/ http://digitaljournal.com/ http://joseph-isaakmail.hubpages.com/ 

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7 Exemples honteux des camps de concentration créés pour les Noirs

Les camps de concentration de l‘après-guerre civile aux États-Unis


Après la guerre civile (et même pendant), des millions de Noirs libres furent acheminés dans des camps de concentration près de bases militaires de l’Union où les conditions de détention étaient insalubres et où la nourriture était limitée. Beaucoup succombèrent des privation de nourriture, et autres moyens. Les plus célèbre de ces cas eurent lieu à Natchez dans le Mississippi. Ce camp de la mort fut créé après que des Noirs libre fuirent vers Natchez après avoir été libéré.

«Lorsque les esclaves furent libérés des plantations pendant l’occupation, ils envahirent Natchez», déclara le chercheur Paula Westbrook. «Il y en eut environ entre 10 000 à 120 000 durant une nuit.»

Là, des dizaines de milliers de Noirs libre furent soumis à des conditions horribles qui conduisirent à leur mort. Au bout du compte, environ 20.000 noirs hommes, femmes et enfants furent tués.


Camps de concentration aborigènes


Comme moyen pour “exterminer” la population autochtone, l’Australie adopta l’Aborigines Protection Act (Loi sur la protection des Aborigènes, NDLR) de 1909. En vertu de cette loi, les premiers camps de concentration australiens furent établis. Le Dr. Gary Foley, un activiste, universitaire, écrivain et acteur australien aborigène de l’ethnie Gumbaynggirr, affirma que cette foi fut établie “sur l’hypothèse que ce qui restait de la population autochtone ne voulait pas mourir“.


Les camps de travail pour Noirs durant de la guerre anglo-boer


Alors que les deux principales forces dans la guerre anglo-boer étaient blanches, les Noirs connurent le plus des pertes au cours de cette guerre. Pas moins de 15 000 Noirs furent utilisés comme combattants et non-combattants par les Britanniques. À la suite de la “politique de la terre brûlée” des britanniques, de nombreux Noirs qui vivaient dans des fermes blanches furent déportés dans des camps de concentration. En outre, les civils déportés et capturés furent arrêtés par les forces britanniques et conduis dans des «camps de réfugiés», qui est devinrent rapidement des camps de concentration. Les Britanniques emprisonnèrent les Noirs dans les camps, pour les faire travailler, pour cultiver des denrées alimentaires pour les troupes, pour creuser des tranchées, pour devenir conducteurs de chariots, pour travailler comme mineurs une fois que les mines d’or redevinrent opérationnelles, selon sa history.org.za.



Le génocide Herero et Namaqua et le camp de Shark Island


Après que les peuples Herero et Namaqua se rebellèrent contre l’impérialisme allemand dans le Sud-Ouest africain, ou l’actuelle Namibie, les impérialistes allemands placèrent des milliers de Namibiens dans des camps de concentration. Le pire de ces camps fut celui de Shark Island ou l’île de la mort, au large des côtes de Lüderitz, en Namibie. Ceux qui furent envoyés sur Shark Island le furent uniquement pour mourir. Ceci est considéré par de nombreux historiens comme le premier génocide du 20ème siècle. Entre 1904 et 1908, 100 000 Herero et 10.000 Nama  perdirent la vie.



Le Camp de Tarrafal au Cap-Vert


Le Camp de Tarrafal, aussi connu comme le “Camp de la mort lente” fut initialement développé comme un moyen de punir les communistes, anarchistes, anti-colonialistes, libéraux et autres opposants du régime d’Antonio de Oliveira Salazar. Pourtant, dans les années 1970, il rouvrit ses portes pour emprisonner les dirigeants africains qui combattaient les Portugais pour obtenir leur indépendance. Le camp fut le moyen par lequel le Portugais intensifièrent l’oppression contre les captifs africains. Bon nombre des techniques utilisées pour torturer les captifs africains furent inspirés par les nazis, ainsi que par les pratiques oppressives de l’esclavage.


Les Mau Mau et camps de concentration au Kenya


La rébéllion Mau Mau fut une réponse au colonialisme britannique. Entre 1954 et 1960, la révolte des Mau-Mau permit de renforcer l’indépendance du Kenya. Elle fut une grande tragédie pour ceux qui y furent impliqués. Durant six ans, les colons britanniques organisèrent les camps de punir suspects Mau Mau. À ce jour, la Grande-Bretagne a peu fait pour confesser son crime au Kenya, y compris les décès de l’infame camps de détention de Hola dans lesquelles “les détenus (…) furent matraqués à mort par des gardiens de prison pour avoir refusé de travailler“, selon un article publié par The Telegraph.


Les Noirs durant l’Holocauste allemand


Un article publié par le Holocaust Memorial Museum aux États-Unis confirme que “le sort des Noirs entre 1933 et 1945 en Allemagne nazi et dans les territoires occupés par l’Allemagne allait de l’isolement à la persécution, la stérilisation, l’expérimentation médicale, l’incarcération, la brutalité et l’assassinat.” De ce fait, ils se trouvèrent souvent dans des camps de concentration. En effet, les Afro-américains furent également “capturés par les nazis et furent internés dans des camps de concentration“, selon un article publié par NewsOne.


Source : http://atlantablackstar.com/
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10 citations incroyables qui clarifient le racisme aux personnes qui prétendent ne pas le voir

Dans un New York Times entrevue 2011, l’acteur Samuel L. Jackson a déclaré:


“Les gens connaissent le (Ku Klux) Klan et le racisme affiché, mais la destruction de son âme petit à petit, jour après jour, est bien pire qu’une personne venant dans votre maison vous lyncher.”

Comédien-acteur Dave Chappelle explique le racisme:


“Certaines choses comme le racisme sont institutionnalisés. Il se peut que vous ne connaissiez aucun raciste. Vous vous dites” Eh bien, je ne déteste pas les Noirs, donc je ne suis pas raciste”, mais vous bénéficiez du racisme, par le simple mérite de la couleur de votre peau. 

Les possibilités que vous avez, vous êtes privilégié d’une manière que vous  ne pouvez même pas réaliser parce que vous n’avez pas été privé de certaines choses. Nous avons besoin de parler de ces choses pour qu’elles changent “.


Sur son blog, Scott Woods Makes Lists, le poète Woods a affiché:


“Le problème c’est que les Blancs voient le racisme comme de la haine consciente, alors que le racisme est plus grand que cela. Le racisme est un système complexe de leviers et de poulies mis en place il y a plusieurs générations pour continuer à servir les intérêts des Blancs au détriment des autres, que les Blancs le sachent ou non, ou qu’ils soient d’accord ou non. Le racisme est une maladie culturelle insidieuse. Il est si insidieux qu’il ne se soucie pas de savoir si vous êtes un “blanc qui aime les Noirs”; il est toujours là pour trouver un moyen d’affecter la façon dont vous interagissez avec des personnes qui ne vous ressemblent pas”.

“Oui, le racisme ressemble à de la haine, mais la haine est juste une manifestation. Le privilège en est une autre. L’accès en est une autre. L’ignorance en est une autre. L’apathie en est une autre, et ainsi de suite. Ainsi, je suis d’accord avec les gens qui disent que personne ne naît raciste, mais le système dans lequel nous naissons l’est. C’est comme l’air, vous le respirez dès que vous naissez. “.

“Ce n’est pas un rhume que vous avez à guérir. Il n’y a pas de classe de diplôme anti-raciste. C’est un ensemble de pièges socio-économiques et de valeurs culturelles qui sont déclenchés à chaque fois que nous interagissons avec le monde. C’est une chose que vous devez écoper hors du bateau de votre vie pour empêcher de vous y noyer. Je sais que c’est un travail difficile, mais c’est le prix à payer pour tout posséder”.


L’écrivain nigérian Chimamanda Ngozi Adichie écrit dans sa fiction de 2006, Half of a Yellow Sun:


“Richard soufflait. C’était comme si quelqu’un saupoudrait du poivre sur sa blessure: Des milliers d’habitants du Biafra étaient morts, et cet homme voulait savoir s’il y avait du nouveau à propos de la mort d’un blanc. Richard écrira à ce sujet, la règle du journalisme occidental:. Une centaine de morts Noirs équivaut à un mort blanc “


L’auteur Michelle Alexander pose dans son livre, The New Jim Crow: Mass Incarceration in the Age of Colorblindness:


“Plus de 2 millions de personnes se sont retrouvés derrière les barreaux à la fin du XXe siècle, et des millions d’autres ont été relégués aux marges de la société en général, relégué à un espace politique et sociale un peu comme Jim Crow, où la discrimination à l’emploi, au logement et à l’accès à l’éducation était parfaitement légal, et où ils pouvaient se voir refuser le droit de vote “.

“Le système fonctionnait presque automatiquement et le système dominant de significations raciales, d’identités et des d’idéologies semblait déjà naturelles. 90% de ceux qui sont admis en prison pour des délits de drogue dans de nombreux états étaient noirs ou latinos, mais l’incarcération de masse des communautés de couleur a été expliqué en termes de race neutre, une adaptation aux besoins et aux exigences du climat politique actuel “.


Sur son compte Tumblr la poète Nayyirah Waheed écrit:


“Ne faites jamais confiance à quelqu’un affirmant ne pas faire attention à la couleur. Cela signifie pour eux, que vous êtes invisible. “


Sur une Avril 2014 épisode de The Daily Show, animateur Jon Stewart a ironisé:


“Le constat est sans appel, il est clair que nous avons fait d’énormes progrès pour dire à tout le monde que le racisme est une mauvaise chose. Là où nous semblons avoir laissé tomber … c’est d’enseigner aux gens ce qu’est le racisme en fait … ce qui permet aux gens de dire des choses incroyablement racistes tout en insistant qu’ils ne le seraient jamais “.


Dans une interview 2013 Truthout.org, linguiste et analyste politique Noam Chomsky a déclaré:


“La police peut aller au centre-ville de Harlem et ramasser un enfant avec un joint dans les rues. Mais ils ne peuvent pas aller dans les appartements élégants et obtenir un courtier en valeurs mobilières qui a renifler de la cocaïne. “


Dans “Correcting the Balance”, un entretien avec Nalo Hopkinson (Le Chaos) par l’éditeur Terry Bisson, l’auteur d’origine jamaïcaine a déclaré:


“Il y a beaucoup de lecteurs qui se targuent de ne pas prêter attention à l’identité de leurs auteurs préférés. Certains d’entre eux pensent qu’ils ne sont pas discrimés. Je ne connais personne qui ne le soit pas, moi y compris. Mais disons que pour la commodité du raisonnement que ces lecteurs particuliers, en fait, ne sont pas discriminés “. 

“Combien de livres d’auteurs noirs pensez-vous que vous trouverez sur les étagères? Ce serait une chance s’ils y étaient tous, quoiqu’il en soit, ils seront largement dépassés par les livres d’auteurs blancs. Pas nécessairement parce que ces lecteurs vont délibérément choisir des auteurs blancs. Ils ne doivent pas nécessairement. Le statu quo le fait pour eux “. 

“Donc, ces lecteurs “auto-satisfaits”, “je ne sais pas” sont en fait des lecteurs “je ne me soucient pas assez pour aller au-delà de mon nez”. Soit. Trop de causes, pas assez de temps, disons. Mais il ne faut pas prétendre que l’indifférence et le refus d’apporter des changements positifs constituent un progrès “.


Dans un de ses écrits enregistrées dans The Philosophy and Opinions of Marcus Garvey or Africa for the Africans, Garvey a écrit:


“Il est regrettable que nous devions nous trouver en cette époque le seul groupe désorganisé. D’autres ont eu l’avantage de l’organisation depuis des siècles, ainsi ce qui leur semble nécessaire, d’un point de vue racial, devient nécessaire pour nous autres qui avons constamment dut à travailler sous le poids de la dispersion et de l’absence d’objectif racial. “

Source : http://ontheblacklist.net/ 

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