Les abolitionnistes blancs ont dirigé le mouvement
William Lloyd Garrisson, Abolitioniste du XIX° siècle
Selon le professeur David Blight du Amherst College Black Studies, la question raciale s’est reporté dans le mouvement abolitionniste. Alors que les abolitionnistes blancs et noirs voulaient se débarrasser de l’esclavage, ils étaient souvent en désaccord sur la façon dont s’y prendre. Dans de nombreux cas, les abolitionnistes blancs dominaient le mouvement.
“Et ce fut aussi particulièrement frustrant pour les abolitionnistes noirs de traiter parfois avec les types de débats abstraits que les abolitionnistes auraient, que les abolitionnistes blancs auraient, sur la doctrine“, Blight affirme dans une interview à PBS:
“Dans les années 1850, les abolitionnistes noirs entreprenaient la construction de leurs propres communautés, et essayaient d’organiser de véritables stratégies contre l’esclavage dans le Sud.”
Les abolitionnistes blancs ont rabaissé et mis sous silence les combattants de liberté noirs
Frédérick Douglass, abolitionniste né esclave
Journaliste et “suffragiste” William Lloyd Garrison est devenu un pilier du mouvement abolitionniste et un allié de l’ancien esclave et abolitionniste Frederick Douglass. Selon Blight, leur relation entre les années 1840 et 1850 pourrait être décrite comme des paternaliste et avilissante.
Les Garrisioniens (abolitionnistes blancs qui se calquaient sur Garrison) ne voulaient pas que Douglass se lève et qu’il raconter son histoire. Douglass voulait discuter des différentes questions de racisme dans le Nord, ainsi que dans le Sud, mais il lui fut recommandé de ne pas le faire. Pour Blight “il y avait une lutte entre abolitionnistes blancs et noirs simplement pour savoir ce qu’était le rôle approprié d’un abolitionniste noir était dans ce mouvement“.
La Ségrégation dans le Nord: Boston, Massachusetts
Boston au XIX° siècle
Garrison fut l’un des quelques chrétiens blancs qui dirigea le mouvement abolitionniste, mais beaucoup de blancs dans le Nord ne croyait pas que l’égalité raciale était possible. les abolitionnistes noirs finançaient de nombreux groupes abolitionnistes blancs, mais n’ont pas obtenu l’honneur ou la possibilité d’être le visage du mouvement. Les Garrisoniens étaient un groupe qui acceptait les dons des Noirs libres du nord, mais qui refusait de leur permettre de parler sur la ségrégation qu’ils rencontraient.
Le schisme
Après la guerre civile, le mouvement abolitionniste et le mouvement des femmes, qui étaient autrefois inséparables, se divisèrent au sujet du 15e amendement. Le dernier Reconstruction Amendement fut ratifié le 3 Février 1870. Le gouvernement fédéral et l’État ne pouvaient plus empêcher quiconque de voter sur la base de “la race, de la couleur, ou des conditions antérieures de servitude.“
Cependant, ce nouveau droit rend les féministes blanches belligérantes et inquiètes. Malgré le soutien précoce des abolitionnistes noirs tels que Douglass, les suffragettes comme Elizabeth Cady Stanton n’acceptait pas que les noirs puissent voter avant les femmes blanches. Cette victoire mineure pour des Noirs créa un nouvel ennemi.
L’étrange cas d’Elizabeth Cady Stanton
Elizabeth Cady Stanton, féministe radicale
l’auteure et historienne Lori Ginzberg traita de la question du racisme flagrant de Stanton dans son ouvrage paru en 2009, “Elizabeth Cady Stanton:. An American Life” Selon Ginzberg:
“A la question de savoir si elle était prête à ce que l’homme de couleur s’émancipe avant la femme, elle répondit «non; Je ne pourrais pas lui faire confiance avec tous mes droits; dégradé, s’opprimant lui-même, il serait plus despotique avec le pouvoir de gouverner que le sont même nos gouvernants saxons”.
Le racisme du féminisme blanc
Suffragettes en parade à New York en 1912
Le mouvement pour le suffrage des femmes fut dominé par les femmes de la classe supérieure de la société américaine du 19e et du 20e siècle. Alors que leurs pères, frères et fils dirigeaient la société, elles étaient coincés à la maison dans des rôles subalternes relatifs aux enfants. Stanton et ses contemporaines apparaissaient, au début, vouloir abattre la suprématie blanche.
Cependant, après la ratification du 15e amendement, il fut révélé qu’ils voulaient être une partie de celui-ci. l’auteur Barbara Andolsen a souligné dans son livre publié en 1986, “Daughters of Jefferson, Daughters of Bootblacks: Racism and American Feminism” que :
“Elles n’identifiaient pas adéquatement les manières dont le pouvoir politique serait inaccessible aux femmes pauvres, aux immigrantes et aux femmes noires”.
Lorsque les lynchages et la terreur raciale s’abattirent sur les Noirs après la guerre civile, les féministes blanches avaient disparu. Elles avaient bénéficié de leur privilège.
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