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Responsabilite Communautaire: Queen Latifah construira un projet immobilier de 14 millions de dollars dans sa ville natale

NJ.com a annoncé que la légende du hip-hop serait sur le point d’inaugurer un projet immobilier de 14 millions de dollars à Newark, dans le New Jersey. Le plan comprend 20 maisons en rangée de trois familles de 60 unités chacune et un immeuble de trois étages à usage mixte avec 16 unités supplémentaires de logements abordables.

Instagram

L’actrice et rappeuse, née à East Orange, construira la structure de Springfield Avenue et South 17th Street en collaboration avec GonSosa Development, une entreprise de construction générale.

Latifah a exprimé son sentiment de fierté à propos de son chez-elle avec les futurs diplômés de la classe de Rutgers-Newark lors de son discours d’ouverture en mai dernier.

«Le Newark d’aujourd’hui est à nouveau en émoi, car notre plus grande valeur exportable n’a jamais été un produit, il a toujours été le peuple. Des gens comme chacun d’entre vous – des individus uniques, forts et créatifs “, at-elle déclaré.

Selon Pix 11, la jeune femme âgée de 48 ans collabore avec Blue Sugar Corporation, où elle occupe le poste de coprésident. Son ouverture est prévue pour décembre 2020. Une porte-parole des développeurs, Cristina Pinzon, a partagé une déclaration expliquant les intentions de les constructeurs.

“BlueSugar et GS Developers partagent la conviction qu’un logement décent et abordable devrait être disponible pour tout le monde, quelle que soit sa situation financière”,

Semblable à l’actrice Set It Off, Shaquille O’Neill, ancien champion de NBA et natif de Newark, a également investi dans une tour du centre-ville l’an dernier.

Queen Latifah appears in a portrait taken backstage during Queen Latifah's video shoot for 'Fly Girl' on June 28 1991 in New York City

“Ils comprennent à quel point il est difficile de joindre les deux bouts pour de nombreux résidents et veulent faire partie de la solution. Ils restent déterminés à améliorer la vie dans des communautés comme Newark”, a poursuivi M. Pinzon.

Oui, reine!

Les projets se multiplient dans ce sens aux USA, où les millionnaires investissent dans leur propre communauté. Favorisant le leitmotiv désormais connus du “buy back the block” avec entre autres T.I. 

Ils valorisent ainsi tous ensemble et chacun dans leur villes respectives leur communauté. Ils font leur devoirs, tout simplement, de privilégiés ayant les moyens de redistribuer et donner des opportunité à leur communauté qui a fait d’eux les stars que nous connaissons. Esperons que cela fasse boule de neige…et que les stars francophones suivent le pas!

Traduit par la Team OJAL
source: blavity.com

Une polémique surprise pour Kinder qui vire à la victimisation

Il y a des polémiques qu’on ne voit pas venir. La dernière en date est celle de l’affaire Kinder. L’histoire est simple: la maison Kinder voulait célébrer le cinquantenaire de la marque. Ils ont donc crée un produit spécial pour l’occasion: un kinder suprise avec trois ballons sur chacun desquels  il est inscrit un “K”. Ce qui donne un triple K qui est associé aux Etats-Unis au funeste Ku Klux Klan. Un comble pour un chocolat bi-colore! Une mère de famille se serait indigné auprès de la marque, qui a fait un rétropédalage et sorti du marché le jouet de la discorde.

Mais c’est sans compter la force des internets qui se sont rués sur la question et continuent d’alimenter cette polémique. Une nouvelle polémique donc, intenté par des personnes de bonne foi sûrement, mais qui peut avoir des repercussions néfastes. Car là où le bas blesse, c’est que beaucoup de commentateurs ont dénoncé la victimisation des Afrodescendants et des associations anti-raciste sur cette question. Pêle-même voilà quelques reactions acides sur la question:
“Faire du chocolat noir c’est être raciste car ils se mordent les doigts !”

“comme d’hab avec les social justice wariors, le vrai problème est qu’ils voient le monde à travers le prisme de leur traumatisme social. Il est évident que les “K” sur les ballons se réfèrent à “Kinder”, sauf pour un agitateur “antiraciste” qui parle de racisme et de KKK du soir au matin.”

“Omg…. Ras le bol de ces assos…. On tombe dans le délire pathétique”

La surréaction des uns, le ras le bol des autres, la polémique journalistique à saupoudrer sur tout ça et c’est un sujet explosif. De notre point de vue Kinder étant une marque allemande, il semblerait que ce soit un mauvais coup de marketing plutôt qu’une intention manifeste de dégrader les Afrodescendants et en particulier les américains; qui eux, font face au vrai KKK. Cela serait même plus proche des valeurs nazi avec le triple: Kinder, Küche, Kirche soit le slogan Enfant, Cuisine, Eglise qui était le rôle que souhaitait donner aux femmes l’Allemagne nazi. Donc un problème strictement Allemand.

Quand cela réveille les afficionados d’extrême-droite-anti-repentance qui crient à la victimisation des Noirs la prise de position est difficile:

  1. Soit vous soutenez ceux qui se plaignent et vous arrivez au niveau zero de la contestation politique avec des sloggans du genre “du chocolat blackfriendly pour nos enfants”
  2. Soit vous décidez que cela n’a pas d’interêt au risque que certains militants vous rétorquent que vous ne comprenez rien au marketing subliminal et à la white supremacy

La vérité c’est qu’a trop vouloir être sur le dos des marques occidentales au lieu de se préoccuper de développer les notres nous leur faisons trop de publicité. Le black bashing est une stratégie marketing qui a le vent en poupe depuis Guerlain, H&M, Dove etc. Nous sommes déjà vu comme des groupes sans pouvoir d’achat, si l’on rajoute à cela ce genre de polémique cela ferait de nous des sous-consommateurs hystériques?! Nous avons autre chose à offrir. Notamment le business Afro. Par la solidarité et la coopération économique nous pouvons édifier une communauté forte qui n’aura pas besoin de quémander respect et considération. Cela viendra de soi. Les larmoiements perpetuels sur tel ou tel manque de tact envers nous par des marques qui n’ont jamais réellement pris la peine de penser à nous ca devient ridicule et dessert la Cause plus qu’autre chose. Organisons-nous entre Afrodescendants pour nous-mêmes et faisons leur payer a prix coûtant ce putain de cacao!

Nous restons fidèle a nos principes fondateurs que sont: Unite, Autodetermination, Solidarite et Responsabilité Communautaire, Cooperation economique et Rapatriement. Ojalez-vous!

Un Kenyan de 25 ans invente des gants intelligents qui convertissent les mouvements de la langue des signes en discours audio

Roy Allela tries out his smart gloves
Roy Allela essaye ses gants intelligents

Plus de 30 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles de la parole et doivent utiliser le langage des signes. Elle constitue donc un obstacle linguistique lorsque l’on cherche à communiquer avec des personnes n’utilisants pas la langue des signes. C’est une chose que Roy Allela ne sait trop bien.
    
En effet, la nièce de Roy Allela, âgée de six ans, est née sourde et a eu beaucoup de mal à communiquer avec sa famille, aucun d’entre eux ne connaissant la langue des signes. Ils disent que la nécessité est la mère de l’invention et que le besoin de communiquer et de se connecter avec sa nièce a poussé Roy, âgé de 25 ans, à inventer les gants intelligents.

Le gant de traduction langue des signes-parole de Sign-io reconnaît différentes lettres signées par les utilisateurs de la langue des signes et les transmet à une application Android où elles sont vocalisées.

Roy Allela

Cet exploit a vu Roy gagner l’admiration et la reconnaissance de la prestigieuse société américaine ASME (American Society of Mechanical Engineers), la plus grande organisation d’ingénieurs en mécanique du monde, lors de son prestigieux concours ASME Innovation Showcase (ISHOW) 2017.

Roy et deux autres inventeurs africains – l’un originaire d’Ouganda et l’autre du Ghana – ont remporté le grand prix lors de la deuxième des trois manifestations régionales.

Brian Gitta, d’Ouganda, qui a mis au point Matibabu, un appareil non invasif utilisé pour tester le paludisme, et Charles Antipem, du Ghana, qui a créé Science Set, un laboratoire scientifique abordable, portable, pratique et hautement évolutif pouvant être placé dans le sac ou sur le bureau des étudiants. Roy Allela a partagé 500 000 dollars en espèces et en prix, ainsi que trois autres lauréats à Bangalore, en Inde, et trois autres à Washington, DC.
 

Les lauréats faisaient partie des dix entrepreneurs en matériel informatique (hardware) à visé sociale sélectionnés parmi les 150 candidats retenus comme finalistes de l’événement. Ils se sont déroulés à l’hôtel Golden Tulip Westlands Nairobi afin de présenter une gamme de dispositifs conçus pour avoir un impact économique, environnemental et social transformationnel.

Le fondateur de Sign-io, Roy Allela (au centre) reçoit son trophée de LR Kamau Gachigi (à gauche).

Pendant la compétition, les finalistes ont comparu devant un panel de juges, comprenant des entrepreneurs prospères, des universitaires et des fondateurs de startups financées par du capital-risque, afin de présenter les attributs de conception technique de leurs prototypes et de définir leurs plans de fabrication, de mise en œuvre, de commercialisation et de financement.

Source: Pulse Live Kenya
Traduit par la Team OJAL

Jemeker Thompson, la baronne de la drogue au parcours étonnant

Si vous n’êtes pas un narcotrafiquant notoire et que vous n’avez jamais été à Los Angeles dans les années 80 il se peut que vous ne connaissiez pas son nom: Jemeker Thompson. Surnommée la “Queen Pin”, jeu de mot qui déroge au traditionnel “King Pin”, qui veut dire baron de la drogue. Cette baronne a fait des millions de dollars dans le business de la drogue. La cocaïne d’abord, puis le crack lorsqu’il est apparu. Avec une facilité déconcertante cette jeune femme a réussi à se hisser au plus haut niveau du game de la drogue aux USA avec son copain de l’époque et père de son fils. Une ambition dévorante l’a fait passer de la beuh à la cocaïne, puis de la cette dernière au crack. Le crack est un dérivé de la cocaïne beaucoup plus addictif, mais aussi beaucoup moins chère à produire. Donc madame a trouvé corde à son arc. Elle en a vendu des tonnes!

 

Les crackheads sont abandonnés de leur famille à leur folie et leur addictions

Jemeker Thompson: le commerce illicite comme mode de vie

Imaginez les répercussions sur la communauté aux alentours. Vous avez forcément vu un jour une vidéo de crackhead sur un site comme world star hip-hop complètement défoncé(e) et qui faisait forcément n’importe quoi. Si vous avez déjà rencontré un “crackhead” comme il en existe encore beaucoup, et de plus en plus en France d’ailleurs, vous savez que c’est une drogue qui peut mener à absolument tout pour voir sa dose. La dépendance est telle que n’importe qui peut accepter n’importe quoi pour pouvoir se défoncer en paix. Vraiment n’importe quoi. A ce propos nous vous conseillons la formidable série podcast d’Arte sur le sujet intitulée “Crackopolis”. Vous aurez un autre regard lorsque vous écouterez vos rappeurs préférés chanter le drug game…

Revenons-en a  cette sulfureuse Jemeker. À combien de personnes, afrodescendantes pour l’écrasante majorité, en a-t-elle vendu? L’atout du crack c’est qu’on peut le vendre à son voisinage, surtout s’il est pauvre et en manque d’évasion comme beaucoup de gens à L.A dans son quartier. Contrairement à la cocaïne qui est une drogue chère et par conséquent pour les classes les plus aisées. Elle implique plus de déplacements pour satisfaire cette clientèle. Donc plus de risques. Des centaines voire des milliers de personnes, et autant de drames familiaux et de talents gâchés, le tout dans son propre quartier. Cette histoire est commune à tous les grands dealers, nous ne sommes pas là pour refaire l’histoire de la drogue aujourd’hui.

 

Jemeker Thompson

Une couverture astucieuse

Vous ne devinerez jamais le métier que notre légendaire dealeuse a choisi comme vitrine officielle. C’est surprenant mais pas bête du tout. Elle s’est mise a vendre…des mèches de cheveux pour afrodescendants!! Rien que ça. Elle profite du fait d’avoir une activité d’import-export, d’avoir un solide réseau pour côtoyer de grands noms…à qui Jemeker Thompson vend les fameuses mèches et perruques à prix d’or !! L’activité est très lucrative, comme vous le savez les femmes Afrodescendantes sont des plus coquettes et mettent le budget pour ce genre de choses. Mais pas que les femmes, nous sommes dans les années 80 et beaucoup d’hommes aiment également mettre des perruques et autres faux cheveux gominés pour le style. Jemeker Thompson en vend a des célébrités de premier plan.

Créant par-là l’engouement dans la société: ce sont les influenceurs de l’époque. L’industrie, alors embryonnaire, s’étend aux proportions que vous connaissez maintenant. L’impact est certes incomparable à la vente de stupéfiants car c’est une activité légale, et elle crée des emplois pérennes. Mais l’autre aspect c’est la normalisation de ces faux cheveux et leur impact sur l’estime de soi des afrodescendants. Ce n’est pas quantifiable, mais c’est une catastrophe dont nous ne sommes toujours pas sortis.

Une reconversion inatendue

Vous devinez encore moins l’activité que notre chère Jemeker Thompson fait de nos jours après treize années de prison…..vraiment vous ne pouvez pas imaginer. Figurez-vous qu’elle n’est rien d’autre que…Pasteur!! Vous avez bien lu, Jemeker Thompson est pasteur évangélique aux Etats-Unis. Rangée, elle chante la parole de Dieu. Que l’on soit croyant ou non, chrétien ou non, on ne peut pas minimiser l’impact de cette église dans le monde des afrodescendants. Ces églises sont celles qui ont fait élire Bolsonaro par exemple au Bresil, mais aussi Trump; ce sont elles qui rançonnent nos familles au pays; qui sont sommés de leur donner une part de leur salaire. Comme si le pasteur était leur agent pour atteindre le paradis. Cela n’a rien à avoir avec la spiritualité c’est un business très très lucratif.

Voyez que même les chinois ouvrent des églises maintenant en Afrique!! Ce n’est pas anodin. Combien de pasteurs millionnaires chez les pasteurs évangéliques? Ils vendent un autre type de drogue basé sur la foi et leur interprétation d’un livre dont ils s’accommodent à dire qu’il est Divin. C’est beaucoup plus pernicieux. La majorité des gens restent dans la religion de leurs parents. Soit de la naissance à la mort, contrairement à la drogue. Des générations entières sont en train d’être préparés à vivre cette vie. L’impérialisme spirituel est un poison dont nous mesurons mal les dégâts car ils ne se comptent pas en taux de chômage ou en incarcérations. Pourtant c’est nous qu’ils emprisonnent dans cette idéologie, tout en nous rançonnant à vie !

Le mode de vie des pasteurs évangélique est du même standard que celui des dealers

Des conséquences désastreuses pour une seule personne

 

Vous avez là un parcours des plus criminogènes pour les Afrodescendants. Un black-on-black-crime de haute volée. Qui n’aura coûté que 13 ans a cette personne alors qu’elle a sûrement indirectement tué des milliers de gens. Nous considérons ce genre de profil comme ceux d’un Joseph Kony en Uganda qui emploi des enfants soldats tout en enrôlant dans sa secte des centaines de gens. Jemeker Thompson en a vendu dans les années 80, leurs effets sont toujours perceptibles aujourd’hui. En terme d’incarcérations, en terme d’overdoses, en terme d’aliénations spirituelles et esthétiques. Pas de doute le démon de l’aliénation globale a un nom : Jemeker Thompson.

La patronne qui dirige la marque à 80 millions de dollards d’Akon est…sa soeur!

Le chanteur R & B multi-platine Akon a été célèbre pour sa carrière musicale et ses projets d’entreprise uniques. Selon CelebrityNetworth.com, sa marque vaut 80 millions de dollars. Mais peu de gens connaissent sa soeur, Khady Thiam Gueye, qui était en réalité la femme à l’origine de la reconnaissance et du succès de la marque à succès d’Akon dans le monde. En outre, elle est la fondatrice de sa propre société de conseil, TMI Worldwide, et elle aspire à créer davantage d’entreprises à l’avenir!

 

Khady Thiam Gueye

Débuts modestes

Entrepreneure naturel depuis son enfance, Khady a commencé sa carrière très tôt. Après avoir obtenu sa licence en relations publiques, elle a travaillé comme assistante de direction pour son frère Akon. En fin de compte, elle s’est vu confier davantage de responsabilités en tant que responsable de projet chez Akon Lighting Africa, où elle a dirigé la stratégie de relations publiques afin de faire connaître les efforts de l’initiative dans le monde entier.

En outre, elle a été directrice de l’exploitation de KonLive et directrice de la marque pour Bu Vision Entertainment, propriété de son autre frère, Abou “Bu” Thiam. Elle a également travaillé avec plusieurs marques géantes où elle fournit des solutions stratégiques sur la façon de maximiser leur exposition et leurs profits au niveau mondial.

Au milieu de tout cela, Khady a décidé de retourner aux études pour terminer une maîtrise en entrepreneuriat. Dotée de plus de connaissances et de compétences, elle a ouvert sa propre société de conseil appelée True Media Independence, ou TMI Worldwide.

Rester inspiré

En tant que femme, Khady admet que presider des rôles administratifs dans un monde des affaires dominé par les hommes constituait un défi. Mais elle s’inspire de nombreuses femmes à travers le monde qui dirigent des pays ou des entreprises tout en gérant assez bien leur famille.

“Ces grandes responsabilités fournissent une preuve incontestable non seulement des talents et de la capacité des femmes à diriger, mais aussi du fait que ma contribution est maintenant largement reconnue et saluée dans les arènes et les réseaux de divertissement”, a-t-elle déclaré à Black Enterprise.

Travailler avec la famille

Ses frères Akon et Bu, tous deux entrepreneurs, comptent parmi ses clients les plus fréquents et elle l’apprécie beaucoup. Leur proximité a été un facteur de succès, car le succès d’un seul signifie le succès de tous. Elle a ajouté qu’elle recevait également les conseils de ses frères respectueux et très impliqués dans les affaires de chacun.

Khady est une mère de famille qui a réussi à équilibrer sa carrière et sa famille grâce à son mari et à sa mère. Ils discutent de leurs opinions ainsi que des objections concernant son travail pour s’assurer que ses responsabilités restent à la hauteur.

Futurs investissements

Toujours imparable, Khady prévoit de lancer, dans les trois prochaines années, une école en ligne qui aiderait les futurs entrepreneurs et créateurs tout au long de leur carrière et de leur patrimoine familial. Au cours des cinq prochaines années, elle aimerait également voir sa propre marque de maquillage qui célèbre les tons mélaniques tout en réparant les problèmes de peau. Elle rêve également d’organiser sa propre émission, où elle pourrait interroger d’autres entrepreneurs et créateurs sur la vie et le succès.

Traduit par le Team Elimu

A 25 ans un Afrodescendant crée une plateforme de e-sport et reçoit les soutiens de P.Diddy et Nas

Delane Parnell a 25 ans et déjà une expérience significative dans son domaine d’activité qui est la tech des jeux vidéos. Le jeune homme a crée une plateforme de jeux en ligne, communément appellés e-sport, qui permet aux compétiteurs de plus de 20 000 université de s’affronter. Lors de championnats ou bien ponctuellement.

Sa plateforme nomée PlayVS a déjà un partenariat avec la National Federation of State High School Associations. L’équivalent de la Fifa pour les sports universitaires. A partir de là il a réussit le tour de force d’avoir autour de la table des personnalités Afrodescendants comme lui tel  Nas ou Baron Davis (joueur de NBA) lors d’une première levée de fond de 15 millions.


AtlantaBlackStar nous apprend qu’il a également effectué des partenariats avec les éditeurs de jeux Psyonix, les créateurs de «Rocket League» il y a quelque temps, ainsi que Hi-Rez Studios, les éditeurs de «SMITE» et «MOBA».”

Le second tour de table a réunis des mastodontes comme P.Diddy,Samsung, Adidas et l’équipe des Los Angeles Dodgers pour la modique somme de 30.5 millions de dollards.

Disons qu’il est maintenant bien outillé pour renverser le game du sport en ligne. Les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seuls, il est prévu que le comité olympique se penche très sérieusement pour faire entrer les e-sport dans les jeux olympiques prochainement.

De quoi sérieusement égailler le quotidien de ce jeune Afrodescendant à l’avenir tout tracé.

La Team OJAL

Une tempête dans le monde de la mode Afro par une entrepreneure de 10 ans

Originaire de Johannesburg, en Afrique du Sud, Enhle Gebashe, âgée de 10 ans, poursuit déjà son rêve de devenir une créatrice de mode et une entrepreneuse réputée. Elle a récemment fondé Enhle Babes Couture, une marque de vêtements pour enfants spécialisée dans les imprimés africains glamour. Outre le nombre impressionnant de commandes, plusieurs portes se sont ouvertes pour elle, notamment des possibilités de formation et des interviews avec les médias grand public!


Jeune mais avec une vision

 Enhle est un élève de cinquième année à l’école primaire Rosebank à Johannesburg. Elle dit que ses vêtements sont tous fabriqués sur mesure pour répondre aux besoins de son marché cible – les filles de 4 à 12 ans. Elle envisage de concevoir des imprimés, des robes africaines et tout ce que les “princesses” peuvent porter. Jusqu’à présent, le soutien qu’elle a reçu a dépassé ses attentes.“Tant de gens me connaissaient”, a-t-elle dit à IOL. “Je n’arrive pas à croire que cela m’arrive. À l’école, je reçois tellement d’attention, les gens qui m’intimidaient me respectent maintenant. La réaction est étonnamment surprenante pour nous.”Pas le temps de jouerEn tant que jeune entrepreneur avec un horaire chargé, Enhle n’a pas beaucoup de temps pour jouer comme les autres enfants. Après l’école et tous les week-ends, elle va faire des emplettes de tissus et prend des photos pour ses créations.Ce qui était à l’origine une idée de gagner de l’argent supplémentaire pour les voyages scolaires est en train de devenir une réalité. Enhle a été invité à étudier à temps partiel par une école de design locale. La scientifique primée Thulile Khanyile, l’amie de sa mère, souhaitait également la guider sur les bases de la gestion de l’argent, de l’épargne et des affaires. Elle a également été demandée dans les magazines et les émissions de télévision. Quoi qu’il en soit, elle est toujours impressionnée par tous les commentaires et les solicitations qu’elle reçoit suite à ses publications sur les médias sociaux.


Rester équilibrée 

Sa mère, Désirée, est très heureuse des exploits de sa fille. Mais elle reste prudente à ce sujet. “Notre objectif n’a jamais été de la rendre célèbre”, a déclaré Désirée. “Je voulais juste qu’elle fasse ce qui la rend heureuse, c’est-à-dire la conception. Je crains qu’elle ne soit très jeune pour avoir autant de succès, nous devons donc faire très attention à la façon dont ce succès est géré.”Parfois, Desiree n’arrive toujours pas à croire ce que sa fille a accompli à un si jeune âge. Elle a dit: “J’ai toujours su qu’Enhle allait devenir quelque chose de grand un jour. Je l’avais en quelque sorte derrière la tête, mais je ne savais pas que ce serait quelque chose d’aussi sérieux.”Enhle aspire à ouvrir un jour sa propre boutique et à toucher d’autres pays africains. Elle présente ses réalisations sur les réseaux sociaux pour aider les gens à prendre conscience de ses créations. Elle a déclaré: “Personne n’aurait pu connaitre réellement Enhle s’il ne s’agissait pas de médias sociaux. Les médias sociaux ont été la principale stratégie de marketing pour nous.”

ici son : Instagram
   
Traduit par la Team OJAL

source blackbusiness.org

[Polemique Fortnite] L’appropriation culturelle des danses afrodescendantes par l’industrie du divertissement

Comme vous le savez sans doute, de nombreux cas d’appropriation culturelle ont lieu depuis une dizaine d’année. Dans la mode particulièrement: que ce soit des coiffures par exemple de la part de Kim Kardashian (on pourrait même dire dans son cas tellement rare que son corps entier est une appropriation culturelle!) ou les tissus pour des marques comme Zara et bien d’autres exemples.

Rappellons que l’appropriation culturelle se définit par l’appropriation par des individus d’une culture dominante d’attributs d’une culture dominée sans pour autant demander une quelconque autorisation aux populations concernées. On ne se déguise pas en Zulu pour amuser la galerie. On ne porte pas de plumes dans la tête pour signifier une identité Amérindienne sans donner du respect à ces peuples auparavant et s’assurer qu’ils ne prennent pas cela pour un manque de respect.

Ce qui nous intéressse ici c’est un sujet qui traite à la fois du marketing, de la hype, mais aussi de gros sous. Récemment le jeu phénomène Fortnite a été accusé par un nombre de personnes dont des rappeurs et des comédiens d’appropriation culturelle car ils ont mimé leur danses et les ont incorporées dans le jeu. Cela pour des revenus pharaoniques. Voici les exemples dans la vidéo ci-dessous.

Donald Faison par exemple n’est pas un rappeur, pourtant il avait une chorégraphie dans sa série Scrubs. Elle a été copiée, mais avec l’aval du producteur. Imaginez la danse de Carlton dans le Fresh Prince of Bel Air recopiée dans un film ou un jeu sans son consentement…cela nous aurait quelque peu agacés car c’est quelque chose qui appartient à la culture populaire, mais surtout à un imaginaire qui a été crée dans la série. C’est une danse qui a beaucoup de signification dans l’oeuvre. Mais pour autant, peut-elle être protégée? La réponse est non.

Aux Etats-Unis, pays du branding par excellence, on ne peut pas protéger une danse. Pas de copyright pour les chorégraphes. La question est: est-ce bien légitime? Ceux qui se font léser en l’occurence pour ces créations sont des Afrodescendants. Quelques noms dans l’affaire qui nous intéresse aujourd’hui: Le rappeur BlocBoy JB, créateur de la “Shoot Dance”, Le rappeur 2 Milly pour la “Milly Rock“, Snoop Dogg, Chance tha rapper etc. Tous Afrodescendants.

Fortnite should put the actual rap songs behind the dances that make so much money as Emotes. Black creatives created and popularized these dances but never monetized them. Imagine the money people are spending on these Emotes being shared with the artists that made them

— Chance The Rapper (@chancetherapper)

Il s’agit de monétiser une danse hype hip-hop dans un jeu, car les utilisateurs paient pour utiliser ces danses avec les personnages. Ils monétisent la danse qui ne leur appartient pas, mais plus grave encore ils n’utilisent pas la chanson sur laquelle cette danse a été crée. Pénalisant au passage les ayants droit de l’oeuvre. Cela aurait peut-être été plus fair-play de jouer la musique de ces artistes. Si vous prenez le jus, respectez le fruit. C’est comme si le voisin se faisait des centaines de milliers d’euros avec la recette de rhum arrangé de votre tante après quelques bonnes soirées à la maison. Cela vous énerverait un tantinet non?

Et si demain on copyrightait on mouvement de Kizomba?

Qu’en pensez-vous? Devrions nous trouver un moyen de protéger nos danses? Aujourd’hui c’est fortnite mais demain on ne sait pas quel autre industrie va s’approprier une danse. Rappellez-vous de la polémique sur le Harlemshake en 2013. Ce n’est pas une première. Gageons qu’il y en aura d’autres du même acabit. Les afrodescendants devraient pouvoir protéger leur inventions, fussent-elles des danses. Quid de l’approriation culturelle en cuisine? Vous avez vu les tuto catastrophiques sur le mafé ou le yassa sur des médias mainstream? Ce n’est qu’un début.

Mais dans ce cas à qui donner la maternité du twerk? La belly dance? Le boogie? La salsa? Le Zouk? Et nos plats? S’il est regrettable de tout rendre mercantile, nous autres Afrodescendants savons aussi que nous avons historiquement été spoliées par notre manque de volonté de protéger juridiquement nos terres, nos oeuvres architecturales, nos tissus coiffures, et maintenant nos danses. Le débat est ouvert!

Rencontre avec la créatrice du Crowdfunding Immobilier des quartiers Afrodescendants

Rencontre avec le créateur de «Buy The Block», la plate-forme appartenant aux afrodescendants luttant contre la gentrification et  pour le développement du financement participatif dans les communautés afrodescendantes.


Linda Smith la créatrice de Buy the Block



Buy the Block, créé par l’entrepreneur Linda (Lynn) P. Smith, est la seule plate-forme d’investissements participatifs appartenant aux afrodescendants qui aide les communautés noires à créer de la richesse tout en déterminant l’orientation du développement de leurs communautés. Les promoteurs vont là où est l’argent, et c’est un fait regrettable que les communautés noires manquent souvent de ce riche investisseur qui peut soutenir des projets qui serviront la communauté sans la changer.Il est très courant de voir les promoteurs entrer, acheter une propriété en difficulté et la transformer en quelque chose que le quartier n’a ni besoin ni voulu. C’est la gentrification – rénover et améliorer une maison ou un quartier pour qu’il soit conforme aux goûts de la classe moyenne, faisant en sorte que la population historique n’aie plus les moyens d’y vivre.

En quoi Buy the Block est-il différent?Buy the Block est un site grand public. Au lieu de compter sur un seul promoteur puissant, les projets financés par le biais de Buy the Block s’appuieront sur un nombre beaucoup plus important de donateurs de petite valeur.La plupart des gens n’ont pas cent mille dollars pour rénover un immeuble, mais si un millier d’entre nous avons cent dollars à investir, nous pouvons faire le travail et rénover et améliorer une maison ou un quartier en gardant les résidents actuels, tandis que le les décisions sont prises par la communauté.Que signifie vraiment «rester dans la communauté»?Celui qui met l’argent est celui qui prend les décisions. Quand il s’agit d’un promoteur extérieur à la communauté, ils vont construire ce qu’ils veulent, quels que soient les besoins de la communauté. Ils vont embaucher quelqu’un qu’ils connaissent, peu importe d’où ils viennent. Ils vont prendre les bénéfices et les mettre dans leurs propres poches et d’autres projets en dehors de la communauté.

Lorsque vous soutenez quelque chose sur Buy the Block, vous gardez le contrôle de la communauté. Vous et vos voisins devez choisir les projets à soutenir en fonction des besoins réels de votre communauté. Vous serez pas en décision sur l’embauche, mais les personnes qui financent par le biais de Buy the Block s’engagent pour leurs communautés, elles sont donc beaucoup plus susceptibles d’engager des membres de la communauté. Et n’oublions pas que c’est un investissement. Les investissements font des profits et Buy the Block les garde dans la communauté pour financer d’autres projets, des retraites et tout ce que la vie nous réserve.C’est votre chance d’influencer la direction que prend votre communautéLa seule constante dans le monde est le changement. Votre communauté va changer et si vous laissez les choses se dérouler comme elles ont été, ce changement sera dirigé par des gens fortunés qui ne se soucient pas de vous, de vos voisins ou de votre communauté.Ils prendront des décisions en fonction de ce qui, selon eux, leur rapportera le plus, indépendamment du fait que cela serve réellement la communauté ou non.Buy the Block est la chance de la communauté noire de lutter – contre la gentrification, contre le fossé grandissant de la richesse et contre un système conçu pour rendre les riches plus riches aux dépens du reste de la population.L’investissement minimum dans tout projet ne dépasse pas 100 dollars et la plupart des projets n’exigent pas des centaines de milliers de dollars. Les objectifs d’investissement totaux sont accessibles, mais uniquement si vous faites votre part pour que votre communauté reste entière.Traduit par la Team OJAL
source: blackten.com
 

Éthiopie, Érythrée et Somalie: bientôt une intégration régionale de la Corne de l’Afrique?

le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, le président érythréen, Isaias Afwerki, et le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed


Les dirigeants de la Corne de l’Afrique se sont engagés à travailler ensemble pour mener à bien l’intégration entre leurs pays.


Les dirigeants éthiopiens, somaliens et érythréens ont tenu une réunion de deux jours à Bahir Dar, dans le nord de l’Éthiopie, afin de renforcer leurs relations.Dans un communiqué de presse, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, le président érythréen, Isaias Afwerki, et le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, ont déclaré qu’ils œuvreraient en faveur d’une transformation historique de la Corne de l’Afrique pour la paix et l’intégration régionale.



“Les trois dirigeants ont examiné l’évolution et les réalisations depuis la signature de la déclaration commune d’Asmara sur l’amitié et la coopération globale en septembre et ont noté avec satisfaction les résultats tangibles et positifs déjà enregistrés et ont convenu de consolider leur solidarité mutuelle et leur soutien pour faire face aux défis auxquels ils se confrontent collectivement “, on-t-il communément déclaré.

L’Érythrée est sous le coup d’un embargo sur les armes imposé par l’ONU depuis 2009, des experts de l’ONU l’ayant accusée de fournir un soutien politique, financier et logistique aux groupes armés qui s’opposent au gouvernement central somalien. L’Érythrée a nié les accusations.



La réunion des trois dirigeants se tient dans un climat d’optimisme généralisé dans la Corne de l’Afrique quant au fait qu’elle passerait d’une région chroniquement instable à une région de coopération politique et d’intégration économique.



“Les trois dirigeants ont également salué la levée imminente de toutes les sanctions contre l’Érythrée et ont souligné leur conviction que la levée des sanctions réaffirmerait leur engagement en faveur d’une paix et d’une coopération régionales inclusives”, indique une partie de la déclaration.


Source : africa.cgtn.com
Traduit par la Team OJAL