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7 Arts martiaux Africains méconnus

  De nombreux arts martiaux existent sur le continent ou dans la diaspora noir comme en Haiti avec le Tiré Machèt.

Voici ceux que nous voulons vous proposer dans cet article:

Dambe


Selon Slate, “le Dambe a été historiquement pratiquée par la corporation des bouchers haoussa autour de la saison des récoltes ou le temps du festival et a été considéré comme un test de bravoure, un rite de passage pour le mariage, ou de la préparation à la guerre.”  Ce style de boxe d’Afrique de l’Ouest est extrêmement populaire au Nigeria, au sud du Niger et du Tchad, où les boxeurs se battent avec une seule main. Dans cet art martial, la main forte du boxeur est recouvert d’une pellicule et a appelé la lance. L’autre main est libre et est appellée  bouclier. Boxer se pratique ainsi. Chaque match a trois tours et les boxeurs doivent frapper leur adversaire dans ce laps de temps.


 La Lutte Traditionnelle



La lutte traditionnelle est un type ouest-africain de combats qui est couramment pratiqué au Nigeria, au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, le Togo et la Gambie. Le but de cette forme de lutte est de sortir votre adversaire à l’extérieur d’un anneau. Ils peuvent également être renversés. Le sport a des variations qui incluent le poinçonnage dans certains pays. Comme l’art martial a évolué, il y a maintenant des compétitions internationales.



Engolo ou Ngolo


Engolo est pratiquée autour de la zone de la rivière Cunene en Angola du Sud. Certains historiens ont dit que ce style de combat fait partie d’un rite de passage pour les jeunes des tribus situées dans la région. Ce style d’art martial repose sur le mouvement des jambes. Boxer et le balayage de jambe sont une partie essentielle pour mettre à terre votre adversaire. On croit que ce style a été transporté à travers la diaspora africaine sous la forme d’arts martiaux brésiliens et notamment la capoeira.


Istunka


Il y a un festival à Afgooye, en Somalie pour la nouvelle année somalienne où ces simulations de combats ont lieu. Dans les années passées, les hommes utilisaient des armes réelles et mettaient des armures pour combattre, cependant, maintenant des bâtons sont utilisés. Le style de combat actuel a été créé depuis le 17ème siècle à l’époque du Sultanat de Geledi en Somalie. 


Musangwe


Le Musangwe est une forme sud-africaine de combats de poing et de boxe à mains nues. Le peuple Venda, qui comprend divers groupes culturels, ont pratiqué cet art martial depuis des siècles. Les combats ont eu lieu dans la vallée de Chifude depuis sa création.

La Lutte Nuba


Ce style populaire de la lutte vient du sud du Soudan. Les Nuba ont été aux prises depuis des siècles et comme d’autres formes de lutte, l’objectif est de mettre votre adversaire sur le dos. Historiquement, les lutteurs se battaient nus, mais maintenant il est plus fréquent de se battre en short et t-shirts. Les lutteurs les plus jeunes sont formés par d’anciens champions, par la création d’un système de communauté et de partage des talents. La plupart des tournois ont lieu lors de la plantation et de récolte des festivals.

Tahtib



Cet art martial de lutte à bâton originaire d’Afrique du Nord et remonte à l’Ancien Empire de l’Égypte ancienne ou Kemet. Les reliefs du site archéologique d’Abousir montre la danse du bâton en détail. Les combattants ont utilisé un bâton de quatre pieds appelé Asa, Asaya, Assaya ou Nabboot pendant que l’on jouait de la musique. Ce style de combat a joué un rôle dans la formation des soldats égyptiens, avec tir à l’arc et de la lutte. Loin au sud du Nil est l’Ethiopie, qui abrite le bâton agressif art de combat du peuple Suri“, rapporte Vice. Ce style d’art martial peut être vu dans différentes zones géographiques. 


Source : AtlantaBlackStar.com

Traduit par la Team OJAL 


 
 

Souvenons-nous de Muhammad Ali : 10 de ses citations les plus insolentes contre la racisme systémique

Ali au sujet de la suprématie blanche

 
 
“Comment peuvent-ils dire que ma religion, l’islam est une religion “de la haine raciale” après tout le pillage, l’asservissement et la domination de mon peuple par les chrétiens blancs au nom de la suprématie blanche ? “
 
 

Ali au sujet du fait de ne Jamais transcender sa race

 
 
“Je suis revenu à Louisville après les Jeux Olympiques avec ma médaille d’or brillante. Nous sommes allés dans un petit restaurant où les noirs ne pouvaient pas manger. Je pensais que je les avais mis à l’honneur. Je me suis assis et j’ai demandé un repas. Le champion olympique portant sa médaille d’or. Ils ont dit, «Nous ne servons pas de nègres ici.» J’ai répondu : «Ça va, je ne les mange pas», mais ils m’ont mis à la porte. Je suis donc allé à la rivière, la rivière Ohio, et j’y ai jeté ma médaille d’or.”

Sur La guerre du Vietnam

 
“Pourquoi devraient-ils me demander de mettre un uniforme et d’aller à dix mille miles de chez moi et balancer des bombes et des balles sur les personnes basanées au Vietnam tandis que les prétendu nègres à Louisville sont traités comme des chiens et privés de leurs droits humains élémentaire ?”

Ali au sujet du projet de la guerre du Vietnam

 
“C’est le jour où de tels maux doivent prendre fin. On m’a averti que prendre une telle position me coûterait des millions de dollars. Mais je l’ai dit une fois et je le redirais à nouveau. Le véritable ennemi de mon peuple est ici. Je ne vais pas déshonorer ma religion, mon peuple ou moi-même en devenant un outil pour asservir ceux qui se battent pour leur propre justice, leur liberté et leur égalité. Si je pensais que la guerre pouvait apporter la liberté et l’égalité à 22 millions des miens, ils n’auraient pas à me préparer, je m’enrôlerais demain. Je n’ai rien à perdre en défendant mes convictions. Alors je vais aller en prison, alors quoi? Nous avons été en prison pendant 400 ans”. 

Au sujet de son changement de nom

 
“Cassius Clay est un nom que les Blancs ont donné à mon ancêtre esclave. Maintenant que je suis libre, que je n’appartiens plus à personne, que je ne suis plus un esclave, je leur ai rendu leur nom de blanc, et j’en ai choisi un beau nom africain.” 

Ali se réclamant de l’Afrique

 
“Hier soir, j’ai fait un rêve. Quand je suis arrivé en Afrique, Il y eut un enfer d’un grondement. J’ai du d’abord botter le derrière de Tarzan, pour prétendre être roi de la jungle “. 

Sur le fait d’être noir et fier

 
“Je suis l’Amérique. Je suis la partie que vous ne reconnaissez pas. Mais vous vous êtes habitués à moi. Noir, confiant, arrogant; mon nom, pas le vôtre; ma religion, pas la vôtre; mes objectifs, les miens; habituez vous à moi.”

Au sujet du salut du peuple Noir

 
“La lutte pour elle-même ne me intéresse plus. Je veux aider les gens, les Noirs et j’ai besoin de tout types de médias pour diffuser ma pensée: Dieu, la charité, la paix”. 

Ali au sujet de son héritage

 
“Je vais vous dire comment je voudrais qu’on se souvienne de moi: Comme un homme noir qui a remporté le titre des poids lourds, qui avait de l’humour et qui n’a jamais baissé les yeux devant ceux qui le regardaient de haut. Un homme qui s’est levé pour la liberté, la justice et l’égalité. Et ça ne me dérangerait pas si les gens oublient à quel point j’étais beau”.


Au sujet de la fin de la négrophobie

 
 
“Personne n’a à me dire que c’est une affaire sérieuse. Je ne me bats pas contre un seul homme. Je me bats contre de nombreux hommes, en montrant à beaucoup d’entre eux, qu’il y a un homme qu’ils ne pouvaient pas vaincre, ne pouvait pas conquérir. Ma mission est d’apporter la liberté à 30 millions de Noirs“. 

 

Source : http://atlantablackstar.com/

Traduction : #TeamOjal

Serena Williams construit des écoles en Ouganda, au Zimbabwe, au Kenya et en Jamaïque


Serena a récemment construit une nouvelle école en Jamaïque! Alors que certaines célébrités se contentent simplement d’écrire un chèque pour une bonne cause, la reine Serena ne résigne pas à travailler dur! Elle a publié des photos et la vidéo d’inauguration de l’école en Jamaïque où elle est en train de faire la peinture de l’école et de se salir les mains tout en faisant la construction.

Serena Williams construit une école

Une responsabilité communautaire assumée

Son association non-lucratif, le Serena Williams Fund en partenariat avec Helping Hands Jamaica se sont associés pour construire l’école primaire de Salt Marsh. La mission de son organisme de bienfaisance est d’aider “les individus ou les communautés touchéess par la violence, et [d’assurer] l’égalité d’accès à l’éducation.” En effet on connaît son amour pour l’Afrique et la transmission de l’éducation à ses enfants.

Serena Williams s’implique elle-même dans la transmission

Ceci est la troisième école Serena a construit. Des écoles secondaires précédents ont été créés en partenariat avec Build Africa School en Ouganda, au Kenya et au Zimbabwe. 


Source : HowAfrica.com 

Traduit par la Team OJAL 




Africains en Asie durant l’âge de l’esclavage: révoltes et résistances

Une chose que nous n’avons pas fait et que nous ne ferons pas, c’est de faire commencer notre enquête sur la présence millénaire des africains en Asie liée à l’esclavage. En effet, nous pensons que le plus grand crime que nous pouvons commettre, c’est d’enseigner à nos enfants que leur histoire commence avec l’invasion, l’esclavage et la colonisation. Notre travail ici se distingue donc des travaux d’autres chercheurs de la diaspora. De nombreux chercheurs insistent sur l’examen de la diaspora africaine seulement du point de vue de l’esclavage, et utilisent cette fondation comme base pour toutes choses.
L’histoire de la présence africaine dans l’antiquité asiatique serait incomplète sans un exposé sur le rôle des africains en tant que serviteur et esclave. Le sujet de l’esclavage africain où que ce soit est clairement la plus sensible et délicate des questions historiques, et trop souvent d’aucuns affirment que les grands migrations internationales africaines ne produisirent que sous le couvert de l’esclavage.
De toute évidence, comme nous l’avons déjà vu, cela ne fut pas le cas. Afin de développer une compréhension globale de l’histoire millénaire des africains en Asie, l’aspect de la servitude doit être objectivement examiné, mais cela peut être pénible. Ce qu’il est important de souligner dans ce contexte, c’est que la période de l’esclavage africain dans les pays d’Asie ne représente qu’une partie d’une histoire beaucoup plus large.
La période de servitude est, en fait, éclipsée par les siècles de gloire noire et la splendeur dans le passé de l’Asie, et que, même des esclaves et des affranchis du peuple noir en Asie se sont distingués à maintes reprises dans une variété de rôles et d’apparences et formes.

La question de la servitude africaine en Asie est intimement liée à la rapide propagation de l’Islam dans les régions ouest et sud du continent où, avec le succès des conquêtes arabes, un grand nombre des «mécréants» vaincus de toutes races sont tombées aux mains des musulmans et furent dispersés à travers les terres qu’ils dominaient. Bien que l’esclavage ne fût pas exclusivement limité aux Noirs, le nombre croissant d’esclaves africains dans les pays musulmans devint si disproportionnée que dans le temps le mot arabe « abd », ce qui signifie esclave, est devenu applicable aux seuls Noirs. Et les communautés de descendants de ces esclaves sont dispersées dans toute l’Asie du Sud. 
On estime que jusqu’à 11 millions d’Africains furent emmenés d’Afrique et déportés vers la Turquie, la Syrie, la Jordanie, la péninsule arabique, le golfe Persique, l’Irak, l’Iran, le Pakistan et l’Inde. De tous les territoires d’Asie occidentale, ce fut sans doute en Mésopotamie, ou en Irak, que la présence africaine se manifestait le plus.
Il convient également de souligner que les esclaves noirs d’Asie ne sont pas tous originaire d’Afrique. Au cours des 14ème et 15ème siècles, par exemple, le sultanat musulman indonésien de Tidore faisait de nombreux raids pour se fournir en esclaves, le long des côtes de la Nouvelle-Guinée, le transport de leurs captifs noirs aux marchés d’esclaves de Chine, de Turquie et d’Irak. Ce fut apparemment au cours de cette période que le terme Papou « Malay » (littéralement “crépus cheveux”) est devenu synonyme d’esclave.


LA RÉVOLTE DES NOIRS


La période de servitude africaine est éclipsée par les magnifiques civilisations africaines pluriséculaires, la gloire et la splendeur, pas uniquement en Afrique même, mais dans l’ensemble de la communauté africaine mondiale, y compris en Irak antique.
Ce fut en Irak où les plus grandes révoltes d’esclaves africains se produisirent. Là-bas, il y a plus d’un millénaire, furent rassemblés des dizaines de milliers de travailleurs captifs venus d’Afrique orientale appelés Zanj. Ces Africains, du Kenya, de Tanzanie, d’Ethiopie, du Malawi et de Zanzibar (une île au large des côtes tanzanienne qui contient la racine Zanj dans son nom) et d’autres parties d’Afrique de l’Est, travaillaient dans les marais salants humides du sud de l’Irak dans des conditions d’extrême misère. Mal nourris avec de petites rations de farine, de semoule et de dates, ils étaient régulièrement en conflit avec le système esclavagiste irakien.
Conscients de leur grand nombre et des conditions de travail oppressives, les Zanj se rebellèrent à au moins trois occasions entre les VII° et IX° siècles. La plus grande de ces rébellions dura quinze ans, entre 868 à 883, durant celle-ci les Africains infligèrent défaites après défaites aux armées arabes envoyées pour réprimer leur révolte. Cette rébellion est connue historiquement dans l’histoire arabe et persane comme la Révolte des Zanj (ou la révolte des Noirs). En l’an 871, les Zanj pillèrent Bassorah, en Irak.
Il est important de souligner que les forces Zanj furent rapidement rejointes par des défections à grande échelle de soldats noirs au service du Califat Abbasside à Bagdad. Les rebelles eux-mêmes, endurcis par de nombreuses années de traitement brutal, rendirent à leurs anciens maîtres la monnaie de leur pièce en nature, et on les dit responsables de grands massacres dans les territoires sous leur domination.
A son apogée, la révolte Zanj se répandit jusqu’en Iran et avança à soixante-dix miles de Bagdad elle-même. Les Zanj construisirent même leur propre capital, appelée Moktara (la Ville élue), qui couvrait une grande surface et a prospéra pendant plusieurs années. Ils frappaient leur propre monnaie et dominaient de manière effective l’Irak du Sud. La rébellion des Zanj fut finalement réprimée uniquement grâce à l’intervention de grandes armées arabes et l’offre lucrative d’amnistie et de récompenses à tous les rebelles qui choisiraient de se rendre.
Les peuples africains ont toujours défié l’oppression, et la « Révolte des Noirs » est une page glorieuse de l’histoire africaine et des mouvements de résistance noirs. Grâce à cette révolte, un épisode relativement peu connu dans une partie du monde que certains d’entre nous, jusqu’à très récemment considéraient comme étrangère et étrange, nous voyons des africains agissant comme ils l’ont toujours fait, c’est-à-dire affirmer leur dignité fondamentale et essentielle et se lever pour revendiquer leurs droits humains inaliénables.

~ Runoko Rashidi

Traduction #TeamOjal

Le discours de l’Empereur Jean Jacques Dessalines

Le Général en chef au Peuple d’Haïti
Citoyens, Ce n’est pas assez d’avoir expulsé de votre pays les barbares qui l’ont ensanglanté depuis deux siècles ;

ce n’est pas assez d’avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour à tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux : il faut, par un dernier acte d’autorité nationale, assurer à jamais l’empire de la liberté dans le pays qui nous a vu naître ; il faut ravir au gouvernement inhumain qui tient depuis longtemps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous réasservir, il faut enfin vivre indépendants ou mourir.

Indépendance ou la mort … que ces mots sacrés nous rallient, et qu’ils soient le signal des combats et de notre réunion. Citoyens, mes compatriotes, j’ai rassemblé dans ce jour solennel ces militaires courageux qui, à la veille de recueillir les derniers soupirs de la liberté, ont prodigué leur sang pour la sauver ; ces généraux qui ont guidé vos efforts contre la tyrannie n’ont point encore assez fait pour votre bonheur … le nom français lugubre encore nos contrées.

Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare : nos lois, nos mœurs, nos villes, tout encore porte l’empreinte française ; que dis-je ? il existe des Français dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants de cette République qui a combattu toutes les nations, il est vrai, mais qui n’a jamais vaincu celles qui ont voulu être libres.

Eh quoi ! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence, vaincus non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agents : quand nous lasserons-nous de respirer le même air qu’eux ? Qu’avons-nous de commun avec ce peuple bourreau ? Sa cruauté comparée à notre patiente modération, sa couleur à la nôtre, l’étendue des mers qui nous séparent, notre climat vengeur, nous disent assez qu’ils ne sont pas nos frères, qu’ils ne le deviendront jamais, et que s’ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions.
Citoyens indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez vos regards sur toutes les parties de cette île : cherchez-y, vous, vos épouses ; vous, vos maris ; vous, vos frères ; vous, vos sœurs, que dis-je ? Cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle ; que sont-ils devenus ? … je frémis de le dire … la proie de ces vautours.
Au lieu de ces victimes intéressantes, votre œil consterné n’aperçoit que leurs assassins ; que les tigres dégouttant encore de leur sang, et dont l’affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre coupable lenteur à les venger.
Qu’attendez-vous pour apaiser leurs mânes ? Songez que vous avez voulu que vos restes reposassent auprès de ceux de vos pères, quand vous avez chassé la tyrannie ; descendrez-vous dans leurs tombes sans les avoir vengés ? Non ! leurs ossements repousseraient les vôtres.

Et vous, hommes précieux, généraux intrépides, qui, insensibles à vos propres malheurs, avez ressuscité la liberté, en lui prodiguant tout votre sang, sachez que vous n’avez rien fait, si vous ne donnez aux nations un exemple terrible, mais juste, de la vengeance que doit exercer un peuple fier d’avoir recouvré sa liberté et jaloux de la maintenir ; effrayons tous ceux qui oseraient tenter de nous la ravir encore ; commençons par les Français … Qu’ils frémissent en abordant nos côtes, sinon par le souvenir des cruautés qu’ils y ont exercées, au moins par la résolution terrible que nous allons prendre de dévouer à la mort quiconque né français souillerait de son pied sacrilège le territoire de la liberté.

Nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes. Imitons l’enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l’entrave dans sa marche.

Quel peuple a combattu pour nous ? quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux ? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves.

Esclaves ! … laissons aux Français cette épithète qualificative : ils ont vaincu pour cesser d’être libres.

Marchons sur d’autres traces ; imitons ces peuples qui, portant leurs sollicitudes jusques sur l’avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l’exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.
Gardons-nous, cependant, que l’esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins ; qu’ils vivent paisiblement sous l’égide des lois qu’ils se sont faites, et n’allons pas, boutefeux révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent ; elles n’ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n’ont point de vengeance à exercer contre l’autorité qui les protège.
Heureuses de n’avoir jamais connu les idéaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des vœux pour notre prospérité. Paix à nos voisins ; mais anathème au nom français, haine éternelle à la France : voilà notre cri.

Indigènes d’Haïti ! mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l’idole à laquelle vous sacrifiez ; j’ai veillé, combattu quelquefois seul, et si j’ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m’avez confié, songez que c’est à vous maintenant à le conserver.

En combattant pour votre liberté, j’ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs, que j’assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement.

Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance. S’il pouvait exister parmi nous un cœur tiède, qu’il s’éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.
Jurons à l’univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination ; de combattre jusqu’au dernier soupir pour l’Indépendance de notre pays. Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c’est sur ta constance et ton courage que j’ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre lesquels tu luttais depuis 14 ans.
Rappelle-toi que j’ai tout sacrifié pour voler à ta défense : parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l’esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu’en maudissant le jour qui m’a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille à tes destins me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.
Mais loin de moi cette affreuse idée ; tu seras le soutien de la liberté que tu chéris et l’appui du chef qui te commande.
Prête donc entre mes mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug.

Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance.
Fait au quartier général des Gonaïves, le premier janvier mille-huit cent-quatre, l’an ler de l’Indépendance.

Signé : JEAN JACQUES DESSALINES

PREMIER ROI ET EMPEREUR D’HAÏTI 

PÈRE MÈRE DE TOUS LES HAÏTIENS ET HAÏTIENNES QUI SE RESPECTENT ET S’HONNORENT 

VIE FORCE SANTÉ A L’OSIRIS JEAN JACQUES DESSALINES PROTECTEUR DE LA NATION HAITIENNE POUR L’ETERNITÉ 

VIE FORCE SANTÉ A TOUS LES ANCÊTRES TOUS LES GUIDES QUI L’ONT PRÉCÉDÉ ET CEUX QUI SUIVENT SA VOIE

Quand les noirs dominaient le monde: 5 Royaumes et villes arabes dominées par les Africains avant l’avènement de l’Islam

1° L’Empire Aksoumite:


Axumite Empire

Axoum ou Aksoum fut une puissance militaire majeure et nation commerçante située dans l’actuelle région de l’Érythrée et du nord de l’Ethiopie. Axoum s’étala d’environ 100 à 940 après JC son apogée et fut l’une des quatre grandes superpuissances internationales de son époque à l’instar de la Perse, Rome et de la Chine. Axoum contrôlait le nord de l’Ethiopie, l’Erythrée, le nord du Soudan, le sud de l’Egypte, Djibouti, l’Ouest du Yémen, et le sud de l’Arabie Saoudite, pour un total de 1,25 million de kilomètres carrés. C’est presque la moitié de la taille de l’Inde. Axoum négociait et projetait son influence aussi loin que la Chine et l’Inde, où des pièces  de monnaie frappées à Axoum furent découvertes en 1990.

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Auparavant certains pensaient qu’Axoum fut fondé par des Sabéens de langue sémitique qui traversèrent la mer Rouge depuis l’Arabie du Sud (Yémen moderne) sur la base des théories de Conti Rossini, mais la plupart des spécialistes s’accordent aujourd’hui que dès sa création, Axoum était un développement indigène africain.

Axum


Selon les historiens, « GDRT » fut probablement le premier roi d’Axoum à être impliqué dans les affaires du sud de la péninsule arabiques, ainsi que le premier roi connu à être mentionné dans les inscriptions du sud de la péninsule arabiques. Son règne entraîna le contrôle d’une grande partie de l’ouest du Yémen, comme la TihamaNajr?Ma `afirZafar (jusqu’à environ. 230 ap JC), et des parties de territoires Hached autour d’Hamir dans les hautes terres du nord. Son implication marquera le début de siècles d’engagement d’Axoum en Arabie du Sud, culminant avec l’invasion à grande échelle du Yémen par le roi Kaleb en 520 (ou 525). Cela aboutit à la création d’une province d’Axoum couvrant l’ensemble du sud de l’Arabie.



2° Le Royaume de Saba:

himyar and Marib - Axum Colonies


L’ancien royaume de Saba a établi puissance au début du premier millénaire avant J.-C. Saba fut conquis au la premier siècle avant JC par les Himyarites. Après la désintégration du premier royaume Himyarite des rois de Saba ‘et de Dh? RAYDAN, le royaume sabéen réapparu au début du deuxième siècle. Le royaume de Saba fut finalement conquis par les Himyarites à la fin du troisième siècle. A cette époque, la capitale était Marib. Saba était une partie de la province yéménite dominée par Axoum.



3° Himyar et Hadramaout, les royaumes d’Arabie du Sud :


Himyar


Dès le premier quart du troisième siècle, l’Empire Axoumite envahi et captura la capitale du royaume arabe de Himyarite. Le roi GDRT d’Axoum envoya des troupes sous le commandement de son fils BYGT, à partir de la côte ouest pour occuper Thifar, la capitale Himyarite, ainsi que de la côte sud contre Hadramaout. L’invasion de l’Hadramaout a été fait en collaboration avec le alors roi de Saba.

4° La domination sur les villes arabes de la mer Rouge :


Axum trade

Au début du quatrième siècle de notre ère, le roi Ezana (qui régna de -325 à 60) contrôlait un domaine s’étendant du sud-ouest de l’Arabie, de l’autre côté de la mer Rouge, à l’ouest de Méroé et au sud de Sawakin à la côte sud du golfe d’Aden. Comme une indication du type de contrôle politique qu’il exerçait, Ezana, comme d’autres dirigeants axoumites, portait le titre de Negus Nagast, roi des rois, symbolique de son règne sur de nombreuses principautés à la fois sur le continent africain et en Arabie. Ezana domina les Etats de la péninsule arabique et leur faisait payer un tribut régulier à Axoum.

5° L’invasion du Yemen et La Campagne contre la Mecque en 570 après J.-C :

Yemen Kingdoms

Autour de 517 après JC, le roi Kaleb de l’Empire d’Axoum envoya son armée à travers la mer Rouge pour envahir et annexer ce qu’on appelle aujourd’hui le Yémen, car le roi juif Yûsuf Asar Yathar persécutait les chrétiens et les Axoumites. Abraha, un général de l’armée d’Axoum, déclara avoir conduit avec succès une armée de 100 000 hommes avec des centaines d’éléphants pour écraser toute résistance de l’armée yéménite. Yûsuf Asar Yathar fut tué dans la bataille et le roi Kaleb nomma un vice-roi pour régner à sa place. Le royaume Yéménite fut ensuite contraint de rendre hommage à l’empire d’Axoum. Selon des sources islamiques, Abraha, général Axoumite et dirigeant du Yémen, envahit la Mecque en 570, la même année que la naissance de Muhammad, le prophète de l’Islam. Cette attaque prit la forme d’une sorte de croisade religieuse dans laquelle les éthiopiens orthodoxes Axumites avaient prévu de détruire le centre de la religion arabe « païenne ». Certains chercheurs estiment que cette campagne eue lieu  que dix ans plus tôt que la date donnée par les sources islamiques.

Source Makandal Speaks

5 façons dont l’Europe sous-développa l’Afrique

1° La démographie basse de l’Afrique:


Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne compte actuellement environ 910 millions de personnes. Ce nombre serait beaucoup plus élevé sans les Européens et la traite négrière transatlantique.
Pendant l’esclavage, le continent africain eut une stagnation démographique anormale par rapport au reste du monde et il n’y a pas de facteur causal autre que le fait que des millions de personnes qui étaient en âge de porter des enfants furent expédiés vers les Amériques.
Un chercheur européen donna les estimations suivantes de la population mondiale (en millions) selon les continents:


La population d’Afrique n’a pas bougé du tout pendant l’esclavage. Dans d’autres parties du monde, comme au Japon et dans certaines parties d’Europe la croissance de la population a permis une grand développement socio-économique alors que l’absence de croissance a fait stagner l’Afrique.

2° La traite négrière européenne a eu des effets majeurs sur la population active africaine:

Selon certaines estimations, entre 1445 et 1870 pas moins de 100 millions esclaves africains hommes, femmes et enfants quittèrent l’Afrique durant la traite négrière transatlantique. Cette perte de travailleurs créa une brèche majeure dans la main-d’œuvre africaine.
Selon Walter Rodney, auteur de “How Europe Underdeveloped Africa” l’énorme succès de la main-d’œuvre africaine fut plus critique, car elle était composé de jeunes hommes et de jeunes femmes valides. Les acheteurs d’esclaves préféraient que leurs victimes soient âgées de 15 à 35 ans, et de préférence dans la vingtaine; le rapport entre les sexes étant d’environ deux hommes pour une femme. Les européens acceptèrent souvent des enfants africains, mais rarement des personnes âgées.
Durant quatre siècles, le manque de travailleurs ralentit encore le développement du continent africain.

3° La distorsion de l’économie des tissus africains et autres industries:

Selon W.Rodney, l’Europe du 15ème n’était pas supérieure technologiquement parlant aux autres parties du monde. Certaines caractéristiques spécifiques furent très avantageuses pour l’Europe, tels que le transport maritime et (dans une moindre mesure) les armes à feu. Les européens commerçant en Afrique durent faire usage de biens de consommation provenant d’Asie et d’Afrique, montrant que leur système de production n’était absolument pas supérieure.
Également selon W.Rodney, lorsque que l’Afrique entra dans l’ère coloniale, elle se concentra presque exclusivement sur l’exportation de coton brut et l’importation de tissu de coton. Ce renversement remarquable est liée aux progrès technologiques en Europe et à la stagnation de la technologie en Afrique en raison des nombreux échanges avec l’Europe.
À la fin des années 1800, après avoir accumulé une énorme quantité de richesse de la traite négrière, les Européens firent des progrès technologiques et des découvertes essentielles pour produire des vêtements plus rapidement et moins chers. Grâce à cette initiative, les pays européens réussirent à mettre les industries africaines de fabrication de tissu en faillite.

4° Les conséquences sociale, politique et économique du colonialisme:

Le colonialisme est la politique ou la pratique de la prise de contrôle politique totale ou partielle d’un autre pays, son occupation par des colons, et son exploitation économique.
La colonisation de l’Afrique dura un peu plus de 70 ans dans la plupart des régions du continent. Les conséquences négatives du colonialisme en Afrique surgirent principalement du fait que l’Afrique perdit son pouvoir social, politique et économique.
La perte de pouvoir de l’Afrique permit l’appropriation directe par les européens des institutions sociales en Afrique. Les africains cessèrent de fixer des objectifs et des normes culturelles autochtones, et perdirent la pleine maîtrise de la formation des jeunes membres de la société. Ainsi, les européens réussirent à mettre en place des institutions dans l’ensemble des pays africains pour leur propres intérêts.
Toujours selon W.Rodney, l’impact négatif du colonialisme en termes politiques fut tout à fait dramatique. Du jour au lendemain, les États africains perdirent leur pouvoir, leur indépendance et leurs moyens (indépendamment du fait qu’ils étaient de grands empires ou de petites entités politiques). Le pouvoir politique passa entre les mains de seigneurs étrangers.
Avec le nouveau pouvoir politique et social, les Européens réussirent à extraire les ressources du continent pour leur propre bénéfice et aucun état africain ne put s’épanouir sous le colonialisme.

5° Le sous-développement éducatif de l’Afrique:

L’éducation en Afrique pré-coloniale était adaptée aux réalités de la société africaine pré-coloniale et produisait des personnalités adaptée à la société. Des fonctions spécialisées telles que la chasse, l’organisation religieuse rituelle, et la pratique de la médecine impliquées certainement une éducation formelle au sein de la famille ou du clan. Ces pratiques éducatives datées toutes de l’époque communales, mais elles persistèrent dans les sociétés pré-féodales et féodales d’Afrique plus développées, à la veille du colonialisme.
Selon Rodney, alors que le mode de production se déplaça, en Afrique, vers la féodalité, de nouvelles caractéristiques émergèrent également dans le modèle éducatif. Il y avait, par exemple, une plus grande spécialisation, parce que la proportion d’éducation formelle devenue informelle augmenta avec les progrès technologiques. En dehors de la chasse et de la religion, la division du travail, la rendit nécessaire afin de créer des guildes pour transmettre les techniques de travail du fer, de fabrication du cuir, de fabrication de tissu, du moulage de la poterie , du négoce professionnel, et ainsi de suite.
Lorsque les colons européens vinrent en Afrique, ils introduisirent un nouvel ensemble d’institutions d’éducation formelle complétant partiellement et remplaçant ce qui était là avant. Le but principal de l’école coloniale était de former les Africains pour aider l’administration locale et pour pourvoir les entreprises capitalistes privées appartenant à des Européens. En réalité, cela signifiait que la sélection d’un peu d’Africains de participer à la domination et à l’exploitation du continent dans son ensemble. Ce n’était pas un système éducatif né de l’environnement africain ou conçu pour promouvoir l’utilisation plus rationnelle des ressources matérielles et sociales. Ce n’était pas un système éducatif conçu pour donner aux jeunes la confiance et la fierté en tant que membres de sociétés africaines, mais une éducation qui cherchait à instiller un sentiment de déférence envers tout ce qui était européen et capitaliste.

Sources :

Walter Rodney’s “How Europe Underdeveloped Africa

http://www.blackherbals.com


Traduction #TeamOjal

6 raisons pour lesquelles il est erroné de qualifier un Noir de raciste

1° La classification raciale fut crée en l’Europe:



Les Européens ont inventé le concept de race

Jusqu’au 17ème siècle, la classification raciale était impensable. En fait, les Africains étaient perçus de manière positive comme étant d’excellents agriculteurs et de robustes ouvriers. Il n’y avait pas ce sentiment esclavagiste qui commença à balayer le monde occidental alors que les profiteurs d’esclaves et la classe dirigeante prenaient des mesures drastiques pour prouver que les Africains étaient inférieurs.

Pour justifier la déshumanisation des Africains, pour maintenir la rentable entreprise de l’esclavage, une approche à deux volets fut mise en œuvre avec la validation de l’église et la science.

Avec la bénédiction de l’église, les populations africaines, largement non-chrétiennes, furent étiquetés comme païennes ayant besoin de Salut. La communauté scientifique créa, dans une hiérarchie sociale, les classifications raciales telles que Caucasiens, Asiatiques et Africains, respectivement.

Carolus Linnaeus, inventeur de la taxonomie zoologique, fut le premier «expert» à attribuer des phénotypes à chaque race. Les caractéristiques de la personnalité blanches furent décrite comme vives, aventureuses et actives. A l’inverse, les traits de la personnalité noirs furent dépeint comme “rusé, paresseux et négligents.”

Donc, à moins que quelqu’un n’arrive avec la preuve que la classification raciale utilisée pour opprimer une grande partie de la population mondiale était une création noire, traiter les Noirs racistes ne signifie absolument rien.




2° Dans de nombreuses sociétés occidentales, Le peuple noir est au dernier rang:



Les hiérarchies sociales sont déterminées par la race dans la constructions de la suprématie blanche

Pour maintenir l’ordre dans une société, un consensus massif sur le statu quo est impératif. En fournissant une norme de ce qui est acceptable par rapport à ce qui est inacceptable, on nous apprend ce qui rend un citoyen apprécié et une autre marginalisés.

La meilleure façon de fixer de telles normes est d’utiliser une référence visuelle: la race. Grâce à la marginalisation et l’exploitation des Noirs, tout en offrant des privilèges sociaux aux blancs, la société nous pousse à croire que le noir est mauvais et de classe inférieure, tandis que le blanc est bon et de classe supérieure.

Beaucoup posent souvent l’argument que la classe sociale est une question d’économie et qu’elle n’a rien à voir avec la race. Si cela est vrai, pourquoi autant de Noirs s’assimilent résolument à un comportement socialement acceptable défini par leurs homologues blancs?

Un noire avec une éducation occidentale, les cheveux défrisés et un modes d’expression modifié représente clairement une personne acceptant l’idée de ce qui est acceptable (blanc) dans la culture dominante et se conformant à la norme pour obtenir un rang social plus souhaitable.

Donc, tant que les blancs ne porteront pas de tissages crépus pour obtenir un emploi dans une société appartenant à des Noirs et tant les blancs ne sont pas soumis au côté négatif des discriminations, traiter les Noirs de racistes est vide de sens.




3° La majorité des gens riches ne sont pas noirs:



Des disparités croissantes existent entre la race et la classe

Malgré ce que votre télévision peut vous dire, la plupart de Afro-Américains ne se prélassent pas dans demeures opulentes, en feuilletant fièrement des de dollars tout en conduisant une Bugatti en route vers un avion privé.

La disparité de richesse entre les Blancs et les Noirs, en particulier aux États-Unis, a augmenté au cours des 50 dernières années. Actuellement, nous vivons la plus grande fracture raciale et économique de l’histoire américaine, avec des Blancs ayant en moyenne 20 fois plus d’actif net que les Noirs.

L’économie est l’un des fondements essentiels d’une communauté ou d’un groupe culturel. Sans une base financière solide, une communauté a peu d’influence sociale et politique. Les Noirs doivent amasser suffisamment de richesses à travers la pratique de l’économie groupe pour rivaliser avec d’autres groupes. Actuellement, nous n’avons pas largement acceptée la mise en place de cette pratique dans la communauté. Certes, il y a des Noirs riches, mais qui bénéficie de leur richesse? La réponse se trouve dans l’état de notre condition collective.

Donc, tant que les Noirs ne créeront pas de richesse en possédant les entreprises de leur communauté et en impactant l’économie à l’échelle mondiale en tant que vendeurs (et non acheteurs), qualifier les Noirs de racistes ne veut pas dire grand chose.




4° Où est le Jésus noir?:



Le visage d’une des plus grandes religions du monde est un blanc âgé de 538 ans 

Actuellement, la majorité des croyants Noirs souscrivent au dogme chrétien. Puisque l’image du Christ est encore largement acceptée comme celui d’un homme blanc, on peut en déduire que les Noirs du monde entier s’inclinent devant cette image. Malgré les dégâts psychologiques de l’adoration une idole qui ressemble à «l’oppresseur», de nombreux Noirs trouvent du réconfort et de la sécurité en le faisant. C’est également un exemple de la façon dont le syndrome de Stockholm se manifeste. 

Donc, tant que les Noirs ne créeront pas un Dieu à leur image pour que le monde entier ne l’adore, traiter les Noirs de racistes est absolument ridicule.




5° Les manuels scolaires certifiés sont rarement (jamais) publiés par des entreprises noires:



Les maisons d’édition non-noires maintiennent le monopole du matériel éducatif et fixent les normes académiques

De la maternelle à l’université, l’écrasante majorité des manuels sont produits par des sociétés d’édition qui ne sont pas détenues par des Noirs. En fait, trois maisons d’édition dominent l’essentiel du marché de la publication de manuels scolaires: Bordas, Nathan, Hatier [NDLR]. Par conséquent, tous les enfants reçoivent l’information à partir d’un point de vue limité, souvent euro-centrique dès leur plus jeune âge. Alors que Nicolas Dupont [NDLR] apprend les accomplissements des pères fondateurs ses grandes nations, l’estime de soi et la compréhension de l’identité de Mamadou Coulibaly [NDLR] en prennent un coup. Mamadou ne sait pas que les siens existait avant que l’homme blanc bienveillant ne les réduise en esclavage et ne les colonise, les esclaves, et que, dans sa grande miséricorde, accorde aux Noirs une libération feinte. Très jeunes, nos enfants apprennent où se situe la valeur dans l’humanité et où elle ne se situe pas. Ce conditionnement continue non seulement au lycée, mais probablement dans la vie adulte.

Donc, tant que les Noirs n’auront pas de contrôle sur le fait que les programmes scolaire soient adaptés à tous les enfants, indépendamment de leur croyance, de leur race ou de leur couleur, je me moque que vous pensiez que ce sont des revendications racistes du peuple noir. Même si il est prouvé que certains d’entre nous le sont, les effets du racisme noir n’ont guère le même impact que le racisme issue des constructions sociales de la suprématie blanche.





6° Le racisme noir par rapport aux réactions humaines:



Le nationalisme noir constitue une réponse à l’oppression systémique blanche

Nous avons tous vu la colère récente bouillonnant partout sur les réseaux sociaux. Cette flambée de colère des “chercheurs de vérité Noirs” est un appel à la justice chaque fois qu’une personne noire est assassiné par la main d’un blanc. Au lieu de recevoir la justice, nous recevons l’incarcération de masse, les systèmes juridiques aux préjugés raciaux, la montée du chômage et de la précarité, la discrimination raciale à l’embauche à travers le pays, l’imagerie négative et constante du Noir, dépeint par les médias, l’éducation de nos enfants entaché des préjugés raciaux, la pression sociale conduisant aux maux tels que l’anxiété et l’hypertension, et la liste s’allonge encore et toujours.

Quand les Noirs de revendiquent la puissance, l’obstination et la solidarité raciale, beaucoup de gens voient cela comme du racisme. Même les témoignages de “Black Love” évoque pour certains la “haine”. Ce comportement prétendument “raciste” du Noir est une réponse humaine à des centaines d’années marginalisation et d’exploitation à travers le monde. Parfois, la réponse est la colère. Parfois, c’est l’espoir. Parfois, il y a une volonté d’exclure les autres races. Ces réponses ne sont pas un appel à renverser le racisme et l’oppression, mais un appel à résister et à être libre comme n’importe quel être humain ayant des désirs sains.

Donc, jusqu’à ce que les Noirs n’incarcéreront pas un grand nombre de blancs et ne fortifieront pas le racisme institutionnel pendant au moins 15 générations, traiter les Noirs de racistes est un non sens.


Source:

http://atlantablackstar.com/

http://www.assatashakur.org

http://en.wikipedia.org

http://www.pbs.org

http://www.dollarsandsense.org

http://www.allgov.com

http://cyberplayground.wordpress.com

Traduction #TeamOjal

Nos Vies comptent.


Nos vies comptent. Elles comptent, mais que pour nous-mêmes. Voilà pourquoi on se sent obligés de manifester et d’opposer nos corps devant la main armée du gouvernement à chaque bavure majeure des forces « de l’ordre » ou d’un groupuscule quelconque. Nos vies comptent, nos corps sont dignes de respect, nos âmes ne sont pas damnées. Enfin pas officiellement. Mais officieusement la Suprématie Blanche nous oppose une fin de non recevoir. Lorsqu’on se présente aux commémorations le bras armé du gouvernement nous arrache à notre Histoire. C’est une preuve manifeste de la non-valeur de nos êtres, comme il en fut le cas pour certains de nos ancêtres déportés, colonisés, soumis et réduits au statut de biens meubles.
 
Si nos vie comptent, alors pourquoi est-ce qu’a chaque fois qu’on tue l’un des nôtres il ne se passe guère plus qu’une pétition ou manifestation ? Au pire des cas on va voir un gourou qui nous expliquera que la salut n’est pas de ce bas monde.

 
L’année 2015 a été pleine de rebondissement concernant la Cause : une « crise migratoire » consécutive des actions va-t-en guerre et de la voracité des gouvernements occidentaux, des dizaines et des dizaines de morts parmi les hommes et les femmes Noires par les balles de la police, des manifestations du KKK, des hommes politiques qui font des campagnes ouvertement xénophobe, l’Humour douteux des Charlie, une garde des sceaux Française chahutée, qui finira par démissionner en 2016 etc. Tout le monde a pu voir et apprécier les différentes situations dans lesquelles les populations afrodescendantes se sont vues indexées, priées de prendre position, présumées coupables et, enfin, tuées. Tuées par la peur des officiers blancs qui ne voient en nos jeunes que des bandits, mais qui ne tireront jamais une seule balle, même « à blanc » sur les dirigeants des mutlinationales qui coupent les vivres à des centaines de personne sur leur territoire, mettant au chômage leurs femmes et enfants. Ils ne peuvent pas s’attaquer aux vrais « méchants » alors ils se lâchent sur des proies “faciles” parce que désespérées : la jeunesse Afro aux Etats-Unis. En France les chiffres sont moins impressionnants, cependant il y a bien des morts chaque année, le plus emblématique étant Adama Traoré. Pourquoi? Pas parce qu’il avait plus de qualité que les autres, mais parce que sa famille s’organise et met en place une stratégie sur le long terme à travers leur comité. En fait il a eu la chance incroyable d’avoir une telle famille et notamment sa soeur Assa.
 
 
Pour les gouvernements et tous leurs laquais (très nombreux) nos vies ne valent pas mieux que ceux d’animaux. Quand nous nous retrouvons en masse quelque part et désœuvrés ils appellent cela une « jungle ». Nous ne valons pas plus que ce que nous nous prêtons à nous-mêmes comme valeur. Avant la définition d’autrui il faut voir comment nous nous considérons nous-mêmes entre nous. Si les Américains sont tous « Africains Américains » et se sentent tous unis dans leur destin, nous autres en Europe nous considérons encore « Camerounais, Guinéen, Comorien etc ». Ce qui atomise nos combats : car chacun voit midi à sa porte et restreint donc son combat dans une enclave décidée et dessinée par l’oppresseur d’antan. Ce qui aboutit en définitive à ce qui se déroule sur le continent : l’impunité de nos bourreaux ! On laisse mourir un Sankara, et on laisse un traitre protéger son présumé assassin et ancien président (sur les terres de « son » territoire colonisé dans lequel il sert de préfet à la France) lorsque sa population a réussit à faire valoir les vies de ceux qui la composent par un grand coup de balet. Au prix de certaines d’entre elles hélas. 
 
 
 
Nos vies ne comptent pas. Elles ne compteront pas tant que nous ne comprendront pas la nécessité d’une organisation puissante, représentative de nos valeurs et de nos populations, ambitieuse et souverainiste. En effet nos vies ne compteront jamais si nos terres sont bradées, nos monnaies dévaluées voir inexistantes, nos faunes et flores polluées, nos territoires déboisés, nos sous-sols pillés.
 
Nos vies sont les conséquences des vies de nos ancêtres. La plupart d’entre eux qui ont vécu ces cinq derniers siècles ont eu affaire à des situations où ils n’étaient pas les mieux vu, estimés, traités parmi les différents peuples qui composent l’Humanité. S’ensuit un long chemin sur lequel certains finiront par nous dire que nous l’avons peut-être bien cherché. Ce processus d’intériorisation de nos échecs à défendre nos territoires et nos populations a fait énormément de dégâts dans nos psychés, et dans nos corps. En effet l’impuissance des hommes qui composent nos sociétés se matérialise souvent par la prise excessive de produits destinés à soulager les corps et les esprits desdits hommes. Qui ne se sentent plus la force, souvent, de questionner leur condition. Alors les drogues aidant nous nous anesthésions jour après jour et un jour la goutte de trop fait que l’ont va prendre une arme comme Amédy Coulibaly, en choisissant une cause qui nous permette au moins le salut, voir le Paradis si possible.  Ou bien nous remplaçons ces produits par ce qui permet souvent de les consommer : l’argent. 
 
L’avantage qu’on ceux qui pensent au pouvoir ou à l’argent est quand même l’organisation et la formation. Ces choses ne se perdent pas et l’expérience accumulée est toujours bénéfique à d’autres. A moins de transformer cet argent en projets qui vont dans le sens du bien commun, il n’est que de la poudre aux yeux qui provoque envie, tensions, rivalités, conflits au sein de notre communauté. Nous ne consommons principalement qu’en dehors de la communauté, renforçant celle des autres.
 
Diddy qui est en voie d’ouvrir une école dans le quartier mythique d’Harlem
 
 
Tout ceci pour dire que tous nos espoirs pour recouvrir la santé d’un être humain « normal » et son espérance de vie en bonne santé, il nous faut une chose primordiale : l’organisation politique ! Eh oui on n’a toujours rien fait de mieux depuis le Burkina de Sankara, le Congo de Lumumba, l’Azania de Steve Biko, Les Etats-Unis des Black Panthers. La preuve en est qu’on les a, pour la plupart, éliminé sans le moindre procès. Car ils disaient simplement la vérité, que nous relayons aujourd’hui encore sous la forme de nos cinq valeurs fondatrices : Unité, Autodétermination, Coopération Économique, Solidarité et Responsabilité Communautaire, Rapatriement. Ce sont les axes qui nous semblent primordiaux à travailler pour revaloriser nos vies, nos communautés, notre Nation, afin de recréer les conditions de notre prospérité sur le Continent qui a vu naître nos ancêtres, pour notre descendance. Dans les conditions qui sont les nôtres, militer c’est avant tout insuffler chez autrui la pleine conscience de sa propre humanité. C’est ce que nous avons de plus précieux, protégeons nos vies et notre Dignité d’hommes et de femmes.

12 figures historiques dont beaucoup de gens ignorent qu’elles sont afrodescendantes

1° Général Thomas-Alexandre Dumas (1762-1806) 


Le Général français Thomas-Alexandre Dumas repoussant l’armée autrichienne, au pont de Clausen dans le Tyrol, le 17 janvier 1797.
Thomas-Alexandre Davy de la Pailleterie, également connu sous le nom d’Alexandre Dumas, était un général de l’armée française et est devenu l’un des hommes afrodescendants de plus haut rang de tous les temps dans une armée européenne continentale. Né à Saint-Domingue (Haïti), Alexandre Dumas était métisse, fils d’un noble français blanc et d’une mère esclave d’origine africaine.




2° Alexandre Dumas (1802-1870)


Alexandre Dumas, était le fils d’Alexandre Davy de La Pailleterie, et l’auteur du Comte de Monte-Cristo et Les Trois Mousquetaires. Il est considéré comme l’un des auteurs français les plus lus de tous les temps. Personne ne vous dit à l’école qu’il était afrodescendant, pourquoi selon vous?




3° Alexandre Pouchkine (1799-1837) 



Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est considéré par beaucoup comme le plus grand poète russe et le fondateur de la littérature russe moderne. Pouchkine est né dans la noblesse russe à Moscou après que son arrière-grand-père du côté de sa mère, Abram Petrovitch Ganibal, ne fut réduit en esclavage et ramenés d’Afrique en Russie où il s’éleva à la dignité d’aristocrate. Un Afrodescendant aristocrate à cette époque en Russie, c’est totalement éblouissant.




4° Joseph Boulogne (1745-1799) 


Joseph Boulogne, aussi connu comme Le Chevalier de Saint-George ou le “Mozart Noir”, était un afrodescendant qui s’est hissée au sommet de la société française en raison de sa maîtrise de la musique européenne et du combat à l’épée. Il était le fils d’une esclave afrodescendante, Nanon, largement considéré comme la plus belle femme de la Guadeloupe, et d’un père membre d’une famille riche de la colonie des Antilles françaises de la Guadeloupe.






5° La Reine Charlotte d’Angleterre (1744-1818)


La Reine Charlotte, épouse du roi d’Angleterre George III (1738-1820), descendait directement de Margarita de Castro y Sousa, une branche afrodescendante de la Maison Royale portugaise. Ses contemporains l’ont décrite comme ayant “un vrai visage de mulâtre.” La ville de Charlotte, en Caroline du Nord, est nommé d’après elle.




6° Alexandre de Médicis (1510 – 1537) 


Alessandro de Médicis. Duc de Florence. Peinture dans la Galerie des Offices, Florence

Alexandre de Médicis était le duc de Florence au début du 16ème siècle. Il est considéré comme le premier chef d’Etat afrodescendant de l’histoire occidentale moderne. Les historiens pensent qu’il est né d’un fonctionnaire d’origine africaine qui travaillait dans la maison des Médicis.




7°Juan de Pareja (1606-1670) 


Juan de Pareja par Diego Velázquez (Metropolitan Museum of Art de Nueva York, 1649-1650)

Juan de Pareja était un peintre espagnol dont l’oeuvre, La Vocation de saint Matthieu est actuellement exposée au Museo del Prado à Madrid, en Espagne. Il était esclave et fut par la suite affranchi. On le décrivit comme un «Morisco», ce qui signifie “issu de couples mixtes et d’une couleur étrange.“Une couleur portée par beaucoup d’afrodescendants comme lui en tout cas!




8° Juan Latino (1518 – 1596)


Juan Latino, né Juan de Sessa, était un savant africain distingué à la prestigieuse Université de Grenade en Espagne du 16ème siècle.




9° George Polgreen Bridgetower (1780-1860)

George Augustus Polgreen Bridgetower était un violoniste virtuose afro-polonais qui a vécu en Angleterre pendant la majeure partie de sa vie. Il était le fils de Frederich Bridgetower, un prince africain, et une Polonaise d’origine allemande du nom de Mary Ann. La musique était déjà un moteur de réussite sociale pour les afrodescendants à l’époque, bien avant les musiques contemporaines!




10° Anton Wilhelm Amo (1703 – 1759) 


Anton Wilhelm Amo ou Anthony William Amo était un Afrodescendant originaire de ce qui est aujourd’hui le Ghana, qui est devenu un philosophe respecté et professeur à l’université de Halle et Jena en Allemagne après avoir étudié là-bas. Amo a été soi-disant traité comme un membre de la famille royale; il est devenu le premier afrodescendant connu pour avoir étudié dans une université européenne.




11° Anatole Broyard (1920 – 1990) 


Anatole Broyard Paul était un écrivain américain, critique littéraire et éditeur pour The New York Times. C’est un créole louisianais métis, il a été critiqué par certains afrodescendants pour “se faire passer” comme blanc et refuser de reconnaître son ascendance afro-américaine.




12° Carol Channing (née le 31 janvier 1921) 


Carol Channing est une légendaire interprète de Broadway qui a toujours été célébré comme une étoile blanche, glamour jusqu’à ce qu’elle ne choque tout le monde avec son autobiographie 2002, dans laquelle elle révéla que son père était en fait un afrodescendant. 




source : AtlantaBlackStar

traduction #TeamOjal